| | When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 0:39 | |
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| | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
Nombre de messages : 6340 Age : 37 Localisation : écume tous les starbucks à la recherche de went Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 1:04 | |
| Heu non le passage peut pas être réintégré ailleurs du tout sachant qu'on arrive vers la fin et que cette suite et le passage que je voulait supprimer ont une tonalité que les prochaines suites n'auront pas ! bref je post maintenant... j'ai pas mal de mise en page à faire par contre et comme d'hab ça sera en deux pages ! | |
| | | HANANE Réveil
Nombre de messages : 390 Age : 33 Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 1:06 | |
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| | | Invité Invité
| | | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
Nombre de messages : 6340 Age : 37 Localisation : écume tous les starbucks à la recherche de went Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 1:23 | |
| bon, la suite tant attendue... je suis pas convaincue de la fin mais vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même sur ce coup ! c'est vous qui l'avez voulue !! bonne lecture... ah et puis vous verrez que dans le tout dernier paragraphe (soit dans 8 pages), la boucle sera bouclée ! ah et vraiment, svp, faites pas gaffe aux fautes, ici il doit y en avoir 1 million tellement j'ai lutté pour cette suite ! ATTENTION : C'est pas le chapitre le plus gaie ! sorry... faut passer par là ! Chapitre 12 : The truth
Toujours le 14 avril 2005 – toujours 6 mois après leur séparation – dans la rue en bas de l’immeuble de Sara – 21h22 (Pensées de Michael et Sara)J’ouvre la porte de l’immeuble au rez-de-chaussée pour être confronté à une brusque rafale de vent qui s’abat sur la ville. Je sens mes épaules se raidir automatiquement au contact de l’air frais. Rabattant mon manteau contre mon corps et frottant vigoureusement mes mains l’une contre l’autre, j’essai de lutter contre cette vague de froid inhabituelle pour un mois d’avril. Levant les yeux vers le ciel, il est clair et sans aucun nuage. La lune vient éclairer mon visage d’une pale lumière, contrastant avec la lueur artificielle des réverbères. Poursuivant mon chemin, je descends les quelques marches qui m’amènent jusqu’à la rue. Soudain, alors qu’il ne me reste plus qu’une marche à franchir, je m’arrête. Elle est là. Face à moi. Sortant d’un taxi, les cheveux ébouriffés par le vent et le visage souriant, je ne l’avais pas vu aussi radieuse et épanouie depuis longtemps.
Fermant les yeux un instant, je les rouvre automatiquement comme pour m’assurer qu’elle est bien réelle. Elle est toujours là. Et c’est à ce moment précis, alors que ma main s’est figée sur la rambarde en béton de l’escalier, qu’elle lève enfin les yeux vers moi, et qu’elle me voit à travers les mèches de cheveux qui se bousculent devant son visage. Doucement, elle porte une main contre sa joue pour tenter de les maîtriser.
Nos yeux sont aimantés l’un à l’autre. Aucun son n’est prononcé. Aucun mouvement n’est effectué. Rien n’existe plus autour de nous. Nos visages sont figés, sous le choc.
Tout à coup, une autre bourrasque de vent souffle encore plus fort et vient faire voler les pans de son manteau, révélant ainsi ce qu’elle cachait involontairement. Mon regard est attiré vers son ventre. Mes yeux s’écarquillent sous l’incompréhension. Elle est enceinte. Je suis alors comme paralysé, mais cette fois par un autre type de surprise. Une surprise qui a un goût bien plus amère. Mon cœur bat à vive allure et mes jambes sont comme du coton, prêtes à tomber. Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Soudain, le chauffeur du taxi nous sort de notre rêverie pour savoir où il doit déposer les bagages de Sara. Etonnamment, je suis le premier à retrouver la faculté de bouger. Le voyant deux gros sacs de voyage à la main, je lui tends un billet sorti de mon portefeuille.M (autoritaire) : Montez-les au 4ème étage. Appartement 4B. Le ton sec sur lequel il a prononcé cette phrase sans me lâcher du regard me fait baisser les yeux automatiquement, rongés par la culpabilité. Je ne m’attendais pas à le voir ici. Pas maintenant. Je n’étais pas prête. Lui non plus visiblement. Ce que j’avais tant redouté, mais poussé de côté par l’espoir qui, comme il me l’a apprit, à toujours guidé notre amour, est finalement arrivé. Sans y prêter attention, et comme dans un geste de défense, j’amène mes deux mains autour de mon ventre, dans le but de protéger la vie qui grandit en moi.
Une fois seuls, le chauffeur de taxi entré à l’intérieur de l’immeuble, j’entends les pas de Michael effectuer les derniers mètres qui nous séparent. Anxieuse, je relève les yeux pour me confronter à lui. Son visage est tendu. Une légère veine apparait progressivement sur son front. Il essai de se maîtriser, mais je le connais trop bien pour savoir qu’il est en colère. Mon cœur tambourine contre ma poitrine et ma gorge se sert lorsque, je semble voir de la déception sur son visage. M (la voix brisé) : Je t’ai attendu Sara. S (bafouillant) : Je… heu… M (criant) : Comme un pauvre idiot je t’ai attendu en croyant que quand tu reviendrais… Pris par l’émotion qui lui monte à la gorge, il n’arrive pas à finir sa phrase. Il tourne son visage de côté, se pinçant furieusement les lèvres, mais j’arrive encore à lire parfaitement ses traits malgré l’obscurité laissée par la nuit. Ses poings sont serrés le long de ses bras. Sa pomme d’Adam titube. J’ai l’impression que des millions de choses lui passent à travers l’esprit, qu’à cet instant il n’est plus complètement avec moi, mais perdu quelque part, loin de moi. M (murmurant) : Quel idiot… Je voudrais prendre sa main dans la mienne pour attirer son attention et essayer de le calmer, mais je vois ses poings durcir la pression qu’il effectue sur sa main. Quand mes yeux se redressent pour apercevoir son visage, il me regarde. Une boule se forme au creux de mon ventre lorsque je vois ses yeux envahi par les larmes. Dans un souffle à moitié brisé par la douleur, et qui est à peine plus haut qu’un murmure, il déverse toute sa haine sur moi. M : Je t’ai attendu et tu as refait ta vie avec un autre. Avant même que je n’ai le temps de réagir, il tourne les talons et s’en va. Soudain j’ai l’impression que mon corps ne peut plus bouger et que ma voix n’est pas capable de me porter jusqu’à lui. Mais finalement, regroupant toutes mes forces, j’arrive enfin à lui montrer son erreur dans cri désespéré. S : C’est le tien. Il s’arrête net. Immobile, il a son dos tourné vers moi. Tout à coup, je suis prise de douleurs au bas ventre. Je m’agrippe fortement à la rambarde, crispant le visage, venant placer ma main droite sur mon estomac. J’endure en silence, ne comprenant pas bien ce qui m’arrive, mais sentant mon cœur s’emballer sous la peur qui m’envahi.
A à peine trois mètres de moi, Michael finit par se retourner. Je suis toujours agrippée à la rambarde de l’escalier, mais coupé par l’aveu que je viens de lui faire, il semble perdu et ne s’en rend pas compte. J’essai de me redresser du mieux que je peux. Je ne veux pas qu’il voit ça. Pas encore. Je l’ai fait souffrir trop de fois, aujourd’hui encore. Quoiqu’il arrive, je l’affronterai seul. Il ne doit rien savoir. Il a enduré trop de choses à cause de moi. M (bafouillant à son tour) : Tu… tu es partie là bas, enceinte, et… et tu ne m’as rien dit ? Serrant la mâchoire fortement pour contenir ma douleur, je suis incapable de lui répondre alors que je voudrais lui crier qu’il a tord. Mes poings se serrent à leur tour. Mes yeux sont envahis par des larmes que je tente de maîtriser, essayant d’éviter de grimacer et de me tordre de douleur. M : Quand allais-tu me dire que tu étais enceinte Sara ? S : … M : Tu sais bien que j’aurais tout fais pour toi… pour vous. S : … M : On s’en serait sorti Sara. S : … M : Je ne peux pas croire que tu ne m’ais rien dit. S : … M : Je ne peux pas croire que tu ne voulais pas de moi. S : … M : Je t’aimais Sara. Je t’aime toujours et je t’ai attendu. S : … M : Mais apparemment tu disais la vérité… tu ne m’aimais plus. Sentant ma douleur s’apaiser l’espace d’une seconde, tout en butant sur quelques mots, j’arrive enfin à lui répondre, haletante. S : Je ne savais pas que j’étais enceinte quand je suis partie. M (criant) : Tu aurais du revenir alors ! Tout à coup, je sursaute en l’entendant hurler dans la rue, et en le voyant me pointer du doigt avec colère, alors que les larmes coulent enfin le long de ses joues. L’une de ses mains passe sur son visage pour cacher le fait qu’il pleure, alors qu’à mon tour, je ne peux plus dissimuler ma douleur plus longtemps. Alors que le chauffeur de taxi sort de l’immeuble au même moment, je me tords de douleur, la souffrance envahissant mon visage. Chauffeur (soucieux) : Ca va mademoiselle ? Instantanément, le regard de Michael se tourne vers moi, inquiet. Il essuie rapidement ses larmes alors que ses sourcils se froncent sous l’incompréhension. Soudain, mais jambes ne me tiennent plus et je vacille, prête à tomber par terre. Les bras de Michael, me rattrapent aussitôt, criant mon nom, paniqué. M : SARA ! Je la rattrape instantanément, sentant tout son poids s’affaisser dans mes bras. Sa tête bascule sans force vers l’arrière. Elle a perdu connaissance. Aussitôt, ma panique redouble. Mes larmes continuent de couler sans que je m’en préoccupe vraiment, et toute ma colère se transforme en une profonde angoisse.
Tenant son corps d’une main et redressant son visage de l’autre, mes doigts viennent caresser délicatement sa joue, afin qu’elle reprenne connaissance. Ma voix, brisée par les sanglots et la peur de la perdre, peut à peine prononcer son nom. Soudain, elle ouvre les yeux. S (d’une voix affaiblie) : Michael… Mes pensées se font à nouveau cohérentes et rapidement, je la sers plus fort contre moi. D’une main, je la soutiens toujours au creux des reins alors que l’autre glisse jusqu’à ses jambes. Je la soulève complètement du sol, la portant à bout de bras pour l’amener jusqu’au taxi. D’un coup de tête furtif, le chauffeur comprend vite de quoi il s’agit. Je dois l’amener à l’hôpital et je dois le faire rapidement. Il m’ouvre la porte du siège arrière, puis part prendre place derrière le volant, alors que je viens déposer, délicatement, le corps de Sara sur la banquette. Elle est enceinte et sa fragilité me fais prendre le plus de précautions possible. Une fois installée dans la voiture, alors que je m’écarte pour entrer dans le taxi par l’autre porte, ses bras toujours accrochés à mon cou, me retiennent. Nos yeux se rencontrent et je peux voir la peur omniprésente dans ses yeux. Brisant de moi-même ce contact, je m’écarte et viens prendre place de l’autre côté du siège.
A peine ai-je fermé ma portière, que le taxi démarre dans un crissement de pneu. Je suis assis à une certaine distance de Sara, n’osant pas bouger et ne sachant pas si elle veut de moi à ses côtés. Ses yeux sont clos. De ses mains, elle vient attraper ses genoux pour les porter jusqu’à sa poitrine dans le but de réfréner la douleur. Alors que je suis sur le point de m’avancer vers elle, la voix du chauffeur me contraint à détourner mes yeux jusqu’à lui. M (énervé) : Quoi ? C : Quel hôpital ? Vous préférez aller à quel hôpital ? M : Je m’en fous ! Le plus proche… S : Michael… Aussitôt, mon regard se tourne vers Sara, angoissé. Son visage est nettement moins crispé, mais toujours aussi paniqué. Ne sachant que faire, je reste là, béant, mais c’est Sara qui va me sortir de tous mes doutes. S (les larmes aux yeux) : Prends moi dans tes bras s’il te plait. Je m’approche rapidement, mais hésitant tout de même, n’ayant plus eu l’habitude de la prendre ainsi contre moi depuis trop longtemps. Passant mon bras derrière son cou, sa tête vient se poser contre mon torse, et ses genoux pliés contre ma cuisse. De sa main droite, elle saisit mon bras, placé jusqu’alors autour de son corps, pour étendre ma main entre sa paume et son ventre. L’émotion me submerge, alors que je sens la vie toujours présente en elle, et que, pour la première fois, je prends conscience que plus que jamais, je veux être père. S (murmurant) : Dit au chauffeur que je veux aller à Northwestern. M : Sara c’est beaucoup trop loin ! S (tachant de contrôler sa voix pour paraître ferme) : Michael, je veux y aller. Je travaille là bas. Je veux aller là bas. M (parlant plus haut pour que le chauffeur l’entende) : Finalement, conduisez-nous à Northwestern, (se sentant obligé d’ajouter) et le plus vite possible s’il vous plait ! C : Bien. Nous restons de longues minutes, silencieux, ne communiquant que par le toucher. Moi, à cause de mes douleurs qui reviennent régulièrement, des contractions je présume vu leur fréquence, ce qui ne fait qu’augmenter ma peur en vu de ma grossesse qui est encore loin de son terme. Quant à Michael, il est muet car il est ému et anxieux à la fois. Sa main n’a pas bougé de mon ventre. Aux premiers acouts du bébé, je l’ai senti sursauter, légèrement surpris, en haussant les épaules. Puis, peu à peu, il s’y est habitué et s’est mit à caresser mon ventre. Nous n’avions pas eu le temps d’arriver à ce stade là lors de ma précédente grossesse.
Sentant mon corps me donner un peu de répits le temps de quelques minutes, je ferme les yeux, enfouissant mon nez dans le cou de Michael comme j’y étais accoutumée. J’inspire à plein poumons l’essence qui émane de son corps et qui m’avait tellement manquée. Peu à peu, je me détends. M (hésitant) : Sara ? S (gardant les yeux fermés) : Hum ? M : Depuis combien de temps es-tu… S (sortant de sa rêverie et ouvrant les yeux) : Sept mois et demi. M (pensant tout haut) : Wha… C’est vraiment le mien ! S (le coupant) : La tienne… C’est une fille Michael. M (ému) : … S : … M : Sept mois et demi c’est… S (levant le visage et ouvrant les yeux pour se retrouver dans le regard de Michael) : Trop tôt… et j’ai tellement peur… si… M (ne pouvant pas entendre les mots de Sara) : Chuuut… Tout va bien se passer. Je suis là maintenant et je ne te laisserai plus, plus jamais. Je t’… Subitement, une douleur bien plus profonde m’envahit. Ne pouvant la supporter, je pousse un crie qui fait sursauter le chauffeur et angoisser Michael encore davantage. Quelque chose change en moi. Je me tords de douleur, tout en continuant de crier, n’arrivant plus à me contrôler. Ma main quitte celle de Michael pour se diriger vers mon bas ventre. C’est une main tremblante et ensanglantée qui revient vers moi…
Dernière édition par miliibnb le Jeu 19 Fév - 1:25, édité 1 fois | |
| | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
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| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 1:24 | |
| PARTIE 2 :
Flash back 1 : Sara Plus d’un an auparavant – mars 2004 – White Sox Stadium, Chicago.
L’air, encore frais à cet époque de l’année, est rempli d’une espèce d’engouement qui envahi tous les habitants de Chicago. Il vous réchauffe et vous vivifie l’esprit. Pour la reprise de la saison de baseball, une foule gigantesque s’est déplacées pour voir s’affronter les deux équipes mythiques de la ville : les White Sox et les Cups. Nous même nous sommes venus nombreux. LJ accompagne Lincoln et lui fait du chantage à la barre de chocolat, Mari-Cruz et Sucre se disputent pour que celui-ci retourne lui chercher le hot-dog dont elle n’avait pas envie 5 minutes plus tôt, et enfin, Michael et moi, parents en devenir, plus heureux que jamais.
Les gens prennent place chacun leur tour alors que le match va bientôt commencer. Tout le monde a le nez rivé sur le terrain quand les joueurs entre en scène. Tout le monde sauf Michael.
L (secouant sa main sous les yeux de Michael) : Hé Mike ! Tu sais que tu commences à m’inquiéter à ne pas lâcher ce bouquin des mains. Su (se penchant pour voir et approuvé la remarque de Lincoln) : En plus ce genre de bouquin, c’est pas un truc de femme ? MC (frappant Sucre légèrement sur le bras) : Fernando ! Tu devrais surtout en prendre de la graine. M (levant enfin la tête) : Je vais avoir un bébé les gars. Je veux juste être prêt c’est tout. L : J’ai pas eu besoin de livre pour ça moi ! M (ironique) : Justement ! LJ (la bouche pleine de chocolat) : Héééé ! S (échangeant un sourire avec Michael) : Je trouve ça très sexy moi. L (riant) : Toi tu es enceinte, tu ne sais pas ce que tu veux. S (grimaçant) : Je crois que c’est à mon tour de faire : Héééé ! L: Nan mais ce que je veux dire c’est que t’as un grand frère qui a de l’expérience dans le domaine, c’est comme pour les filles qu’en t’es ado (avec un air vantard), faut profiter des conseils que je peux t’apporter. M (riant) : Encore une fois je réitère le « justement ».
La discussion n’a pas le temps de se poursuivre davantage, au grand dam de Lincoln, car le match commence. Me tournant vers Michael, je m’approche de lui en souriant. Je ne fais que ça ces derniers jours. J’inspire profondément son parfum avant de venir l’embrasser sur la joue et de reprendre une position normale pour regarder le match tout en mangeant mon hot-dog. Du coin de l’œil, je peux voir ses yeux regarder furtivement dans ma direction avant qu’il ne reprenne sa lecture. Sans avoir besoin de le voir, je sais qu’il arbore un magnifique sourire, un de ceux qui me font craquer et qui est presque aussi grand que le mien à présent.
L’un des joueurs balance violement sa bâte en l’air et envoie la balle à l’autre bout du terrain. Un geste parfait et métrisé. Alors qu’il se met à courir pour aller de base en base, l’excitation augmente chez les supporters des White Sox. Tous ont les yeux rivés sur les joueurs. Un énorme crie de joie envahi le stade dans la seconde qui suit. Tout le monde se lève, extasié par la beauté de l’action portée. Mais alors que je veux rejoindre les autres dans leur enthousiasme, je suis clouée à mon siège par une violente douleur qui me prend au bas ventre.
La joie qui m’entoure devient presque silencieuse, reléguée au second plan. Je n’entends presque plus aucun bruit extérieur si ce n’est le son de mon cœur qui bat à une allure folle. Les cries me parviennent éloignés alors que la foule m’entoure. Tout se déroule au ralenti. Mon hot-dog glisse de mes mains. Des yeux, je le suis durant sa chute alors que mon visage se crispe. J’ai la sensation que je peux entendre le bruit qui retentit lorsqu’il atteint le sol, malgré le vacarme qui m’entoure. Ma respiration se coupe un instant pour tenter d’atténuer la douleur. Quand je reprends mon calme, les gens se rassoient progressivement. Une seule seconde à suffi pour que j’ai le sentiment que ma vie est bouleversée à tout jamais. Ma main tremblante arrive jusque bras de Michael en effectuant une pression.
S (appelant) : Michael ? M (ne détournant pas les yeux de son livre mais souriant) : Hum ? S (inquiète) : Je crois qu’il faut que tu m’emmène à l’hôpital.
Rapidement, il tourne la tête vers moi. Nos regards se croisent et il comprend. Son sourire disparait très vite et aussi lentement que la seconde que j’ai vu défiler devant moi plus tôt, son livre tombe de ses mains pour rejoindre mon hot-dog déjà au sol. Doucement, nous nous agrippons l’un à l’autre en partant vers la sortie, le cœur palpitant comme des milliers d’autres autour de nous, mais dans notre cas, l’angoisse venant remplacer la jouissance.
*****
Ayant pratiqué moi-même des dizaines d’échographie, je comprends bien avant Michael. Mon regard est horrifié et cherche la moindre trace d’un quelquonque espoir, mais je n’en trouve pas. Je sens la main de Michael s’agripper fortement autour de mes doigts lorsque le médecin se tourne vers nous, les yeux baissé dans un premier temps, pour nous annoncer que notre bébé n’a plus d’activité cardiaque.
Fin du flash back : Michael
Retour au présent : 14 avril 2005, 21h54 – Hôpital Nortwestern, Chicago
Trop souvent je me suis retrouvé ici la dernière année qui s’est écoulée. Je connais les lieux par cœur. J’ai pris l’habitude de voir ces expressions sur les visages de familles apeurées. Et comme ces personnes aujourd’hui, dans cette salle d’attente des urgences, j’ai la sensation d’être seul au monde dans un endroit qui fourmille d’activité.
J’ai l’habitude de voir les médecins arriver pour annoncer les nouvelles. A ce stade, j’ai appris à reconnaitre les bonnes des mauvaises. Le médecin avance toujours d’un pas incertain, les yeux rivés vers le sol l’espace de 2 secondes lorsque c’est une mauvaise nouvelle. Instinctivement, cela me fait penser à Sara. Je l’imagine il n’y a pas encore si longtemps, vêtue d’une bouse blanche et venant délivrer ce flot de paroles qui pourraient changer la vie de dizaine d’individus.
Exténué, je viens m’assoir sur l’un de ces fauteuils inconfortables où je ne fais qu’attendre. J’attends depuis une éternité. J’attends depuis sa première rechute jusqu’à la dernière. J’attends en partageant le côté des familles apeurées. J’attends en sachant à chaque fois qu’il faudra tout recommencer. J’attends en me demandant avec quel visage, cette fois ci, le médecin viendra m’aborder…
Flash back 2 (pensées de Michael) Un bar mal fréquenté de Chicago – mai 2004 – deux mois après la fausse couche de Sara, ou deux mois avant le chapitre 1.
Un mal de crâne m’encombre la tête alors que la colère monte en moi. J’ouvre brutalement la porte du bar. Une odeur infecte atteint mes narines. Je ne peux m’empêcher de grimacer. Mon corps se redit alors que la porte se ferme dans un grand fracas. Les regards vitreux de dizaines d’hommes se tournent vers moi. Mes yeux sont sévères et scannent rapidement la pièce obscure. Je la vois, effondrée sur une table au fond de la salle, le bras droit étendu sur la surface boisée. Je m’avance d’un pas décidé. Arrivant jusqu’à elle, je la saisi vigoureusement au niveau du coude. Surprise elle émet un geste de défense. Je suis content au moins qu’elle ne se laisse pas faire dans un endroit comme celui-ci. M’apercevant enfin, elle se fige. La crainte imprègne ses yeux. Aucun son n’est prononcé jusqu’à notre sortie du bar où je l’amène avec force.
Dans la rue, on entend les sirènes d’une voiture de police se rapprocher. Nous sommes loin des beaux quartiers de Chicago. Je suis essoufflé. Je me retourne faisant dos à la chaussée pour trouver Sara face à moi, contre le mur, le corps plié en deux, les mains sur les genoux.
M (d’une voix dure) : Sara. S (ne bougeant pas) : … M (plus sec) : Sara !
Elle relève la tête. Au même moment, l’alternance des gyrophares rouges et bleus ébloui son visage. Sous cette fine lumière colorée, j’arrive à voir ses pupilles dilatées. Elle éprouve quelques difficultés à garder les yeux ouverts et à rester droite et en équilibre devant moi, mais elle arrive tout de même à avoir ce regard provoquant qui m’exaspère.
M : Je te conduis à l’hôpital ! S : Non ! M (lui serrant la main fortement pour l’attirer jusqu’à la rue) : Ca n’était pas une question. S (se débattant tant bien que mal) : Michael, tu me fais mal ! M (au bord de l’explosion) : Je… je m’en fous Sara ! Tu ne vois pas que là tu te fais du mal à toi-même ? S : Lâche-moi !
Alors qu’elle se débat du mieux qu’elle peut en secouant les bras, et avec le peu de force qu’il lui reste, dans le but que je les lâche, pris pas la colère, je la pousse violement contre le mur et perdant l’équilibre, elle tombe au sol. Rapidement, pris de regret, je m’accroupie pour me mettre à sa hauteur.
M (plus calme) : Je… Sara je suis désolé. Je… S (voyant Michael s’approcher) : Ne… Ne me touche pas !
*****
Quelques heures plus tard, lorsque le médecin vient me chercher dans la salle d’attente, mon corps se crispe. Je ne sais pas à quoi m’attendre et comment réagir. Pour la première fois depuis longtemps, je suis perdu. J’inspire fortement avant de pénétrer dans sa chambre pour trouver Sara allongée, recroquevillée sur elle-même, et dos à la porte. Instinctivement, je baisse les yeux. Je me sens affreusement coupable de ressentir cette colère constante en moi alors que j’aimerais la prendre dans mes bras. Je me sens coupable alors qu’elle s’est foulé le poignet à cause de moi. Lorsque je lève finalement les yeux, comme un petit garçon pris en faute, je la trouve en train de me regarder. Seulement, ça n’est pas cet air dédaigneux et provocateur auquel j’ai eu droit tout à l’heure qui décore son visage. Ses traits son empreint de tristesse et de gêne. Ses yeux sont embrumés. Elle dégluti difficilement. Je vois qu’elle a pleuré.
S (la voix fébrile) : Je suis désolée… Je… J’ai besoin que tu… Aide-moi… J’ai besoin de toi...
Sans réfléchir davantage, je me précipite jusqu’à elle, et je m’installe délicatement sur son lit pour la prendre dans mes bras. La colère est toujours présente, mais elle se retranche pour un court moment de répits, prête à ouvrir les crocs à la moindre occasion. Tout comme la culpabilité, elle est indéniable et sommeil en moi. Mais pour l’instant c’est mon amour pour ce petit brin de femme qui parait si fragile, et mon besoin de la protéger qui prenne le dessus.
Fin du flash back Retour au présent (pensées de Michael) : 15 avril 2005, 3h02 – Hôpital Nortwestern, Chicago
Assis sur ce fauteuil depuis plus de 5 heures maintenant, ou à faire les cent pas, j’ai l’impression que ma tête est dans un étau et qu’elle est sur le point d’exploser. Les pulsations de mon cœur résonnent lourdement jusque dans mes oreilles et ne font qu’augmenter l’affreux bourdonnement que je ressens. Les allées et venus des gens autour de moi intensifient mon angoisse car je suis sans cesse à la recherche de la moindre personne qui viendrait me donner un signe de vie de Sara. Mais voilà, plusieurs heures après, je suis toujours ici dans la salle d’attente des urgences à patienter pour qu’on me donne des nouvelles d’elle. Est-elle en vie ? Est-elle seine et sauve ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est qu’ils ont du l’emmener en chirurgie quelques minutes après que je l’ai porté à bout de bras jusqu’aux urgences de l’hôpital pour pouvoir arrêter son hémorragie…
voilà voilà... donc le dernier paragraphe c'est ce qu'on avait pu voir dans une sorte de prologue dans le chapitre 2 je crois ! | |
| | | cend17 4th Kiss
Nombre de messages : 2263 Date d'inscription : 26/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 11:06 | |
| qu'est ce que tu ecris bien Millie ! cette fic est un petit bijou !
j'aime beaucoup cette partie, mais ma préférée reste celle ci " mars 2004 – White Sox Stadium, Chicago." la façon dont tu plante le décor, dont tu continue décrire l'environnement alors qu'il se passe autre chose dans le monde de notre Sara préférée, c'est tellement... dramatique.
je suis au cinoche ! Bravo ! merci T'es une tueuse et tu peux être fière de l'être ! | |
| | | Keira Dead or not ?
Nombre de messages : 1709 Age : 36 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 12:06 | |
| totallement d'accord avec toi cend , cette fic est un petit bijou ( j'adore ton expression lol )
je suis super heureuse qu'ils se soient retrouvés ! Michael qui saute de suite à la conclusion qu'elle a refait sa vie : Eh patate elle est de toi ! j'ai trop bien visualisé la scène du bar , un endroit mal famé où elle échoue parce qu'elle va mal... la scène du stade était super aussi, on sens bien qu'elle est tout de suite dans un monde à part quand elle a mal, comme si le stade entier était passé sur "muet" pour elle ! | |
| | | HANANE Réveil
Nombre de messages : 390 Age : 33 Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 12:25 | |
| tout a été dit je crois, un petit bijou mais un peu terne, c'est tro triste je pense que dans le genre tragique on peut pas faire mieux, moi qui révait d'une réconsiliation je dis ca mais j'ai totalement adoré tout y était: l'emotion, la description et sans que ca soit a l'exès meme si j'ai l'impression que ces deux la ne seront jamais totalement heureux mais si elle perd encore une fois son bébé ca sera foutu pour de bon ils ne pourront jamais s'en remettre en tout c'est un vrai plaisir de te lire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 12:51 | |
| Cette fic est un petit bijou !!! Je suis d'accord, tu écris vraiment vraiment bien ! Je suis heureuse aussi qu'ils se soit retrouvé ! Bon forcément ils se retrouvent pas au bon moment puisqu'elle a un souci mais j'ai confiance...enfin je sais pas, mais ça se sent qu'ils s'aiment toujours donc à part s'il perdait leur bébé là je pense que ça s'arrangera... - Citation :
- M (pensant tout haut) : Wha… C’est vraiment le mien !
Ben Obélix puisqu'on te le dit ! Bois de la potion magique ! lol - Citation :
Aux premiers acouts du bébé, je l’ai senti sursauter, légèrement surpris, en haussant les épaules. Puis, peu à peu, il s’y est habitué et s’est mit à caresser mon ventre. Oh un bébé qui bouge ! Le dernier paragraphe me fait penser à un film, l'attente dans l'hôpital : OMW ! Mais bon ça va aller, au pire elle ira en couveuse...hein Mili ? lol - Citation :
LJ (la bouche pleine de chocolat) : Héééé ! S (échangeant un sourire avec Michael) : Je trouve ça très sexy moi. L (riant) : Toi tu es enceinte, tu ne sais pas ce que tu veux. S (grimaçant) : Je crois que c’est à mon tour de faire : Héééé ! Hééééééééééé (ouais ouais moi aussi je le dis !) Tout est sexy quand ça vient de Michael Sco... - Citation :
S (les larmes aux yeux) : Prends moi dans tes bras s’il te plait. Bon je pourrais citer encore plein de passages, et d'ailleurs j'aurais pu faire ça à chacune de tes suites, tellement du 1er au dernier mots de chacune de tes suites c'est un vrai petit bijou !!! BRAVO et la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! lol |
| | | MisaRose Love since the first time
Nombre de messages : 4628 Age : 30 Localisation : Un petit bled paumé près d'Orléans Humeur : Do gousha mi doïde Date d'inscription : 08/01/2009
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 15:10 | |
| Je crois qu'il n'y a rien à ajouter, c'est magnifique! (et tu nous dis que t'en est pas contente!!!!!!!!!!!!!!! Milii c'est génial, je vois pas pourquoi tu doutes!!) C'est triste mais j'aime bien lire des trucs tristes en ce moment alors c'est un vrai petit régal, surtout la première fausse couche, comme tu décris trop bien le choc quand on a l'impression que tout se passe au ralenti, qu'on est coupé du monde et on a envie de crier pour sortir de ce cauchemar vraiment bravo! Hâte de lire la suite! | |
| | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
Nombre de messages : 6340 Age : 37 Localisation : écume tous les starbucks à la recherche de went Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 19 Fév - 23:16 | |
| whooo je m'attendais pas à ça. je sais pas pourquoi, j'étais hyper anxieuse de vos réactions. je m'attendais plutôt à l'inverse en faite parce que même si moi personnellement j'adore la première partie et qu'elle me tient à coeur, c'est pas du tout ce à quoi vous vous attendiez des commentaires que j'avais pu lire suite au chapitre précédent (c'était cend qui s'en rapprochait le plus, mais c'était pas encore ça).
à ça s'ajoute le fait que j'ai personnellement jamais été enceinte, fait de fausse couche ou pris de drogue donc j'avais peur que ça fasse pas crédible !
je suis super contente de vos réactions en tout cas. ça me fait plaisir de lire ce que vous imaginez pour la suite.
@ cend, tu peux pas t'imaginer à quel point, à chaque fois que tu me dis que tu as l'impression que tu te crois dans un film et que je plante bien le décors, ça me fait plaisir. je suis super contente parce qu'on me dit que je mets toujours trop de petits détails insignifiants mais c'est un truc que j'adore pour ma part pour vraiment contextualiser la situation. donc je suis super contente quoi !
je suis aussi contente que vous aimiez le flash back de sara, qui à la base ne devait pas du tout se passer comme ça. je l'ai réécris entièrement. ya juste l'histoire du bouquin qui était identique et ce qui arrivait à sara. et bon je suis toujours pas satisfaite du flash back de michael que je trouve baclé mais bon, l'essentiel c'est que ça vous plaise !
voilà, un enorme merci !! j'espère que la prochaine suite vous plaira autant que celle là !! MERCI !!!! | |
| | | tinkerbel Rendez-vous
Nombre de messages : 831 Age : 46 Localisation : plus nul part Humeur : en dépression à cause la Fox Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Sam 21 Fév - 21:37 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mar 3 Mar - 23:41 | |
| Dsl pour le faux espoir, mais pour atténuer votre déception aller sur Strong and alive, Mili va poster ! Sinon Mili est ce que on aura une suite ici aussi ? Je tente ma chance...mdr |
| | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
Nombre de messages : 6340 Age : 37 Localisation : écume tous les starbucks à la recherche de went Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 4 Mar - 1:49 | |
| mdr ! j'avais pas vu le message !! c'est bien tu me fais de la pub ! merci. pour ta question, pas tout de suite désolée... j'y ai pas encore assez réfléchi à cette suite ! | |
| | | IsLeMMe ...
Nombre de messages : 15247 Age : 40 Humeur : En manque terrible de Michael et Sara Scofield Date d'inscription : 23/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 25 Mar - 17:43 | |
| Je sais comment je vais vous booster Poupi et toi pour les suites... je vais me lacher avec les petits "-" mdrrrrr... - Spoiler:
Une tite tof quand même
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 25 Mar - 18:17 | |
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| | | isaxxxx Désir
Nombre de messages : 646 Humeur : ralala ces scénaristes =( Date d'inscription : 18/02/2009
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 25 Mar - 21:35 | |
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| | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
Nombre de messages : 6340 Age : 37 Localisation : écume tous les starbucks à la recherche de went Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 25 Mar - 21:46 | |
| non, ceci n'est pas une suite !! islem peux tu préciser le sens de ta pensée ???? | |
| | | IsLeMMe ...
Nombre de messages : 15247 Age : 40 Humeur : En manque terrible de Michael et Sara Scofield Date d'inscription : 23/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 25 Mar - 22:01 | |
| tu as comme nous toute une réputation à assurer sur le fo' n'est-ce pas ?? si tu poste des suites, je mets pleins de petits ++++ si tu ne postes pas de suites, jte mets pleins de petits -------- tu comprends mieux la - Spoiler:
je rigouleuhhhhhhhhh..
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| | | tinkerbel Rendez-vous
Nombre de messages : 831 Age : 46 Localisation : plus nul part Humeur : en dépression à cause la Fox Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Sam 28 Mar - 13:15 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Sam 28 Mar - 14:52 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Mer 3 Juin - 21:00 | |
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| | | miliibnb Joue au docteur avec Michael
Nombre de messages : 6340 Age : 37 Localisation : écume tous les starbucks à la recherche de went Date d'inscription : 24/12/2008
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 4 Juin - 1:07 | |
| whoooops... bientôt j'espère... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! Jeu 4 Juin - 11:49 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! | |
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| | | | When Faith is gone, Love is all what matter...Chap14 p14 ! | |
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