Voici mon petit OS, ma fin à moi de PB avec un Mike bien vivant. Alors il faut que j'explique le titre, bittersweet vous savez et pour one love one story, c'est pas vraiment l'histoire mais c'est plus pour dire que pour le MiSa il ne peut y avoir qu'une fin possible "qu'ils soient heureux" Sinon j'ai baclé pas mal de truc mais voila, j'avais juste envie d'imaginer autre chose que ce qu'on nous a servit...
A noter : Chaque Flash back se déroule en fonction du précédent sauf quand il suit un « aujourd’hui ». Sachant que le « Aujourd’hui », c’est 4 ans plus tard.
Flash back - 4 ans plus tôt. Nous étions tous réunis autour de cette table. Cette fois c’était la bonne. La fin, je veux dire. Nous pouvions respirer à nouveau sans penser que ce serait peut-être la dernière fois. On nous a distribué des documents. Notre liberté. Et pour l’obtenir on devait juste signer. Et par la, accepter d’être libérer de tout ca. Toute cette pression. La cavale. La fuite. Le combat. La mort. Le danger. La tourmente de la compagnie. Les coups bas de
Christibitch Christina. Les complots. Je vous passe les détails. Aussi étrange que cela ai pu paraître, ce jour la, nous avons tous hésités un moment.
- Et c’est tout, s’est exclamait Alex surpris.
- Il va y avoir des entretiens par la suite, mais oui c’est tout répondit Kellerman. Puis il a ajouté, Signé et vous serez libre de partir.
Certains ont hésités une seconde, d’autres un peu plus et d’autres encore, pas du tout. Sara et moi avons échangés un regard. Et nous avons signé. Tous. Mais personne, personne n’avait pris la peine de lire le contenu. On y croyait tellement. C’est ce qu’on voulait. Alors on a signé. Et nous nous sommes laissé aller à nos émotions. J’ai pris Sara dans mes bras. À cet instant, je ne voulais plus jamais être séparé d’elle. Ensuite, Kellerman nous a annoncé que Pam, la femme d’Alex ainsi que Sofia et LJ étaient désormais en sécurité. Finalement nous avons traité du cas de T-Bag, et nous sommes partis.
Fin du flash Back
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Flash back - 5 mois plus tard.Pendant un temps, nous avons été heureux. Je sais que Sucre, C-note et Alex l’ont été tout autant si ce n’est pas plus. Voila cinq mois que Sara et moi nous nous sommes mariés. Dieu qu’elle était sublime ce jour la. Le plus beau jour de notre vie. Le bonheur nous avait enfin ouvert ses portes. Tout était enfin terminé. Mais…faut croire que pour moi non. Quelques semaines plus tard, Kellerman est venu me voir pour m’avertir qu’il était temps de partir. J’ai refusé. Je ne voulais pas les abandonner. Mais il a insisté. Il avait les arguments. Les bons.
- Je te contacterai m’a-t-il dit, nous ne sommes pas pressés renchérit-il avant de partir sans même se retourner…
- N’y comptez pas trop, lui répondis-je abasourdi.
Fin du Flash back
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Flash Back - 1 mois plus tard. Ce matin là, j’ai reçu un message sur mon portable. Je ne connaissais pas l’identité de l’envoyeur mais, ce dernier me disait de le rejoindre dans une heure, sur la place du marché. J’aurais voulu ne pas m’y rendre mais j’y étais forcé. Je ne voulais pas qu’ils fassent du mal à Sara et notre bébé ou un autre membre de ma famille. J’y suis allé. Et ma surprise. Mauvaise. Fut énorme. Je ne pensais pas que Kellerman était sérieux dans ses propos un mois plus tôt, et j’avoue que plonger dans mon bonheur, j’avais oublié ses menaces. Ceci dit, je ne comprenais pas pourquoi il voulait absolument me voir au point de menacer ma famille. Lui qui avait fait le nécessaire pour nous rendre notre liberté. J’aurais du me méfier. Mais je le voulais tellement, J’y croyais tellement, je voulais que Sara soit heureuse. Je voulais voir ma famille heureuse une bonne fois pour toute, alors j’y ai cru. Je me suis laissé emporter par mes émotions. Je crois.
J’ai Kellerman en visé. Je ne sais pas ce qui me retient de lui mettre une balle en pleine tête, pour avoir osé me faire ça. Sans doute, le fait que j’y perdrais plus que lui et qu’un nombre incalculable d’agents avaient leurs armes pointées contre moi. Je m’approche de l’endroit ou il se trouve et engage la conversation sans détour aucun.
- Qu’est-ce que vous voulez Kellerman ?
- J’ai besoin de vous Michael me dit-il, flegmatique.
- Ah non, désolé, mais je ne suis pas disponible. J’ai une famille à m’occuper, et j’ai suffisamment donné, vous ne croyez pas …
- Ouais je sais.
- Alors très peu pour moi. Dis-je calmement, bien qu’au font de moi, la colère commençait à s’insurger, le voyant aussi indifférent.
- Oui, je comprends, mais je ne vous laisse pas le choix Michael.
- On a fait un marché, je vous rappel, criais-je en le pointant du doigt.
- Oui, et c’est précisément ce qui m’amène.
Je n’avais pas compris sa réponse jusqu'à qu’il me montre le document que j’avais signé. C’est à cet instant précis, que j’ai regretté de ne pas avoir détruit scylla quand j’en avais la possibilité. J’aurais du me douter que cette chose me poursuivrait jusqu’à me ronger les OS si elle pouvait.
- Vous n’aviez pas le droit de faire ça, éclatai-je, le visage écarlate et les larmes qui embuaient mes yeux.
- Détrompez-vous Michael, J’ai tous les droits.
- C’était vraiment trop beau pour être vrai hein, dis-je la voix prise dans un sanglot.
- Je suis dés…
- Et Sara, qu’est-ce que je vais lui dire Maintenant ? Le coupai-je. Et mon frère ? Mon fils ajoutai-je en hurlant.
- A partir de maintenant, pour eux, vous êtes mort Michael !
Qui y a-t-il de pire que la mort ? Abandonner ma femme, mon fils contre mon gré. Imaginer Sara, pleurer ma perte. Ne pas voir mon fils venir au monde. Grandir. Ne pas avoir le temps de simplement le connaître. Savoir qu’il grandira sans son père alors que je respire encore, contre mon gré. Parce que je préfèrerai mourir que de vivre comme ça.
Chacune des larmes qui coulaient sur mon visage, me brûlait comme de l’acide. J’avais mal. J’avais l’impression que l’on venait de plonger une main dans ma poitrine et m’arracher le cœur, comme on essayé encore de me voler ma vie et celles de ceux que j’aime ; alors que nous étions à deux doigts d’en finir et de pouvoir souffler. Enfin.
Le silence s’est fait d’or un long moment. J’ai pris le temps de réfléchir mais c’était inutile, je savais que je devais faire exactement ce qu’il me dirait de faire et que j’agirai en temps voulu. Déjà cette phrase « A partir de maintenant, pour eux, vous êtes mort Michael ! » Hantait mon esprit.
- Laissez-moi au moins leur dire Adieu… je vous en prie, l’implorai-je.
Il ne me répondit pas tout de suite. J’avais compris, c’était trop tard. Il avait déjà mit la machine en route. Il me le confirma.
- Je suis sincèrement désolé Michael… mais…
Je n’avais pas besoin d’entendre ce que je savais déjà. Je serrai mon poing à presque me broyer les os et allai le fracasser contre le mur sur le côté, sans même attendre qu’il finisse sa phrase, sans même me soucier de ma main. Il fallait juste que je puisse extérioriser la colère qui bouillonnait en moi et qui menaçait d’une éruption. Tout m’échappait, je pouvais encore fuir, mais je connaissais l’enjeu. Rebelote.
- Ne faite rien que vous pourriez regretter Michael, venez avec moi… me dit-il en attrapant mon bras.
Fin du flash back.
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Aujourd’hui J’ai essayé d’imaginer maintes fois comment ils avaient procédés pour le leur annoncer. Comment Sara avait pu réagir. J’ai prié pour qu’elle soit forte pour notre fils. J’ai espéré que Lincoln prendrait soin d’eux. Et par la suite, j’ai appris que les nouveaux détenteurs de Scylla avaient orchestrés ma mort dans les moindres détails afin que le doute ne subsiste pas. Jamais. L’annonce, l’autopsie, la reconnaissance par un membre de la famille, l’enterrement. Et le regroupement, chaque année sur ma tombe. Alex, Sucre, Lincoln Sara et Michael junior, tous allaient me voir alors que je ne n’étais pas la. Pas la ou ils croyaient. Voila quatre ans de plus que nous sommes brimés par cette chose. Ca devait s’arrêter. Une bonne fois pour toutes.
Flash back - 3 ans et 1/2 plus tôt (deux jours après avoir vu Kellerman).Je me retrouve face à l’homme à qui j’avais remis Scylla il y a quelques mois. Solomon Okella. Un sentiment de haine commençait à prendre possession de mon corps. J’aurais pu le tuer s’il n’était pas armé. Il m’indiqua la chaise devant moi et me pria de m’asseoir. Je le fis.
- Je suis ravi de vous voir ici Michael me dit-il d’un ton désintéressé tout en feuilletant un dossier.
- Pitié pas de ça entre nous, si je suis là c’est bien parce que vous m’y avait forcé.
D’abord il ne dit rien, puis il leva les yeux à peine et balança sa tête dans de petits mouvements de gauche à droite. Dans un rire narquois, et comme si n’avait rien à ce reprocher.
- Non, non, non… Je vous rappel que vous avez signé ce document, me répondit-il en me le présentant sous les yeux.
La haine qui m’habitait déjà avait décuplait. Sans hésiter, je me suis levé, j’ai balancé un coup de poing sur le dossier qu’il m’avait tendu et je l’ai attrapé par le col de sa chemise. Mais avant que je n’ai pu tenter quoi que ce soit, deux molosses se sont approchaient de moi et mon agrippés par les bras.
- Calmez-vous Michael, Calmez-vous… braillait-il.
- Vous avez abusé… Vous vous êtes servit de moi criai-je.
M’énerver ne servait en effet à rien. La situation resterait inchangée. Je serais toujours à leur merci quoi que je fasse. Je me suis donc rassis. Et le calme avait refait surface. Solomon Okella avait lui aussi reprit place sur son fauteuil après avoir arrangé et épousseté son costume. Une fois s’être éclaircit la voix, il déclara.
- Je suis désolé Michael qu’on en soit arrivé la, mais sincèrement, auriez vous accepté de nous rejoindre si ont vous l’avez simplement demandé ?
- Bien sûr que non, hurlai-je.
- C’est bien ce que je me disais me répondit-il d’un calme démesuré.
-…
- Ecoutez Michael… me dit-il d’un ton plus sérieux cette fois. Vous avez le choix… Ou vous êtes des nôtres et tout ce passera bien, dans le meilleur des mondes possible ; ou vous retourner à la case départ, c’est-à-dire la prison… à vie, sans passer par la case « chance » d’une évasion possible.
J’étais terrassé. Je n’arrivais même pas à penser, réfléchir tellement j’étais anéanti. Et lui il jubilait comme s’il venait de gagner à la loterie. Je me tue. Parce que la réponse était évidente.
Fin du flash back.
Aujourd’hui.Je ne pouvais pas faire autrement sur le moment. Choisir entre quitter ma famille pour toujours et leur affliger le calvaire de la prison et des parloirs jusqu'à la fin de nos jours sachant que pire pouvait leur arriver. Qu’aurais-je pu faire d’autre ? J’avais moi-même du mal à l’accepter, mais c’était le meilleur choix possible. Et quelque part, je me suis dis, que Sara finirait par se faire une raison. « Oh mon Dieu » Mais qu’est-ce que je raconte. « Sara ».