This meeting that saved me (ch 90 p 4- 29-11-09)

Chapitre 69
Partie 1

Quelques jours étaient passés, Michael faisait des efforts pour ne plus repousser Sara, mais ils continuaient de faire chambre à part et cette dernière se sentait mieux avec le nouveau traitement instauré par Adam.
Lincoln avait téléphoné à son frère car il allait passer pour déménager et avait besoin de son aide ce week end.
Aujourd’hui Sara allait rendre visite à Adam pour faire le point sur la semaine écoulée, elle se trouvait dans son bain

Je me sens beaucoup mieux physiquement ces derniers jours même si avec Michael ce n’est pas encore comme avant
D’ailleurs je me demande quand ça redeviendra comme avant
Je sens qu’il fait des efforts avec moi, il m’en veut encore ce qui est normal
Il sait que je n’étais pas moi-même, mais ça ne change pas grand-chose sur le fait que je lui ai fait du mal
On arrive à plaisanter, mais dès qu’il sent que ça va déraper il s’en va
Et puis le fait qu’il refuse qu’on dorme ensemble me fait si mal, je pense que je le mérite même si il fait ça pour se protéger, j’ai l’impression qu’il veut me punir
Michael et mon père savent quel traitement je prends et je trouve ça étrange qu’Adam refuse de m’en parler….nouvelle molécule, j’ai peur de savoir….mais ça ne peut pas être ça

Michael était lui aussi dans sa chambre, il avait finit de se préparer et il était en train de faire quelques modifications sur son projet quand son téléphone sonna

M : allo

Voix : Michael, bonjour ici Catlin

M : bonjour

Catlin : je vous appelle car à la réception du gouverneur vous m’aviez parlé de votre désir de trouver un appartement

M : oui

Catlin : bah mon frère vient de déménager et comme je connais le propriétaire, je me suis dit que si vous vouliez je pourrai lui en toucher deux mots

M : c’est que…

Catlin : le loyer ne sera pas excessif si c’est ça qui vous tracasse

M : je ne sais pas trop en fait

Catlin : vous savez quoi, je vous donne l’adresse et allez le visiter. Si vraiment il ne vous plait pas, tant pis

M : merci c’est très gentil

Catlin : de rien, on va dire que c’est pour vous remercier pour le contrat Fox River…d’ailleurs ça serait bien que vous veniez voir le début des travaux

M : avec plaisir

Après avoir noté l’adresse, Michael raccrocha et alla directement voir Sara, il entra dans la chambre puis la salle de bain. Sara sursauta quand il entra

M : désolé (rougissant)

S (se cachant la poitrine) : on va dire qu’on est quitte

M : on va dire ça (en souriant)
Regarde là dans les yeux

S : qu’est-ce qu’il a ?

M : Catlin vient de m’appeler

Cette pétass*
S : et c’est si génial que ça pour que tu viennes me déranger (énervée)

Michael s’agenouilla devant la baignoire et il posa sa main sur la joue de Sara

Elle est jalouse
M : oui (avec un grand sourire)

Sara retira violemment la main de sa joue, Michael rigola

S : arrête !!!

M : elle m’a appelé pour me dire que son frère déménageait

S : je m’en fiche de son frère et d’elle

Elle se releva de la baignoire et en sortit, Michael lui tendit une serviette qu’elle lui arracha des mains avant de s’entourer avec

Elle est en colère, arrête et dis lui
M : en fait elle me propose de le visiter et s’il me plait, je pourrai l’avoir

Sara le regarda gênée de sa réaction, Michael lui sourit avant de la serrer dans ses bras

M : tu es trop jalouse

S : non
Menteuse

Il se pencha légèrement et enfouit sa tête dans le cou de Sara avant d’y déposer un doux baiser

Ça me manque tellement

Sara ferma les yeux avant de le repousser doucement et de se dégager de son étreinte, il la regarda avec étonnement

S : ne fais pas ça pour me repousser ensuite

Elle avait dit ça un peu plus sèchement qu’elle l’aurait voulu, elle vit dans le regard de Michael qu’elle l’avait blessé

M : je n’aurai pas du, excuse moi

Il sortit de la salle de bain avant de retourner dans sa chambre

Je crois qu’entre nous ça sera toujours comme ça
Je t’aime je te repousse

Elle se mordit la lèvre pour retenir les larmes qui allaient s’échapper de ses yeux noisettes, elle sortit de la salle de bain et alla s’habiller, ensuite elle descendit rejoindre son père dans le salon pour aller à l’hôpital

Fr : Michael ne vient pas avec nous ?

S : je n’en sais rien

Fr : vous vous êtes encore disputés ?

S : pourquoi ?

Fr : tu as les yeux rouges

S : je ne sais pas où on en est tous les deux

Fr : et si vous n’en parlez pas, vous ne le saurez ni l’un ni l’autre

Il laissa sa fille réfléchir à ça et il monta voir Michael. Il frappa et entra dans la chambre, Michael était perdu dans ses pensées et ne l’avait pas entendu

Fr : Michael

Il cacha vivement ce qu’il avait dans sa main

M : désolé
J’espère qu’il n’a rien vu

Fr : ce n’est rien, je voulais savoir si vous veniez avec nous

M : oui, j’arrive

Il se leva et mit ce qui se trouvait dans sa main à l’intérieur de la poche de son jean, en essayant de se faire discret, Franck sourit

Fr : c’est une décision dure à prendre

M : quoi ?

Fr : « je lui offre ou pas »

M : ce n’est pas ce que vous pensez

Ils descendirent les marches

Fr : j’espère bien (rigolant)

M (s‘arrêtant) : vous n’accepteriez pas ?

Fr : bien sûr que si, quand ça sera le bon moment (avec un grand sourire)

M : ça ne le sera jamais, Sara ne veut pas se marier

Fr : je sais, mais elle changera peut être d’avis un jour

M : hum. C’est juste un petit cadeau que je voulais lui faire….mais elle a eut cette crise et depuis…

Fr : est-ce que vous ressentez toujours la même chose que lorsque vous avez décidé de lui acheter et de lui offrir?

M : évidemment, mes sentiments pour elle ne changeront jamais

Fr : vous avez votre réponse (en lui souriant)

Les deux hommes venaient d’arriver dans le salon, Sara se redressa du canapé et essaya de croiser le regard de Michael

Il est encore fâché

Arrête de la repousser, ça devient ridicule

Il releva les yeux et lui sourit avant de lui tendre la main qu’elle s’empressa de prendre

Fr : aller on y va (impatient)

Ils partirent direction : le Chicago Hope.

Partie 2

La visite chez Adam s’était bien passée, le médecin était satisfait des résultats que donnait le nouveau traitement. Il avait parlé avec Michael et Franck, et d’un commun accord, ils avaient décidé de garder encore secret le nom du médicament, malgré les tentatives de Sara pour le savoir.
Adam changea le dosage comme convenu, dorénavant Sara prendrait 2 mg 1 jour sur 3 et les autres jours 1 mg et ça pendant une semaine.
L’auscultation clinique de Sara était également satisfaisante, ses reflexes étaient revenus à la normal et le bilan sanguin était correct.

Dr W : donc on se revoit vendredi prochain

S : d’accord

Dr W : et si ça ne va pas, n’hésite pas à m’appeler

S : merci Adam

Après s’être salués, Sara laissa Adam et rejoignit Michael et son père dans la salle d’attente

Fr : ça va ?

S : oui, il est très satisfait de son nouveau traitement

Fr : je suis fier de toi (en l’enlaçant)

Sara regarda Michael

J’aimerai aussi que Michael soit fier de moi

Fr : ça vous dirait d’aller manger un morceau ?

S : où ?

Fr : chez Auguste

M : qui c’est ?

S (rigolant) : un restaurant Français

M : oups

Fr : je vous assure que c’est un très bon restaurant, et le chef est un ami

M : je n’en doute pas

S : je suis d’accord, en plus ça fait longtemps que je n’y suis pas allée

Franck regarda Michael

M : je vous suis

S : tu vas voir les cuisses de grenouilles sont excellentes

M : tu plaisantes j’espère ?

S (rigolant) : oui….enfin non, il y en a vraiment mais tu n’es pas forcé d’en manger

Fr : il y a aussi des escargots

M : je crois que je vais juste manger du pain

Sara et Franck se regardèrent avant de se mettre à rigoler.



Après avoir prit place à une table et passé commande, ils commencèrent à discuter

Fr : donc votre frère arrive ce soir ?

M : oui, il a pu se libérer ce week end pour faire son déménagement

Fr : vous allez être que tous les deux ?

M : non, Sucre, un ami à moi, va nous aider

Fr : si vous avez besoin d’aide, je peux demander à mes hommes

M : non, ça ira, c’est un petit appartement. Merci quand même

S : je pourrai vous aider ?

M : je ne pense pas que ce soit une bonne idée

Sara sentit une boule se former dans sa gorge, encore une fois elle se sentait rejetée. Elle se leva et partit aux toilettes

M : je suis vraiment maladroit avec elle ces derniers temps

Fr : ce n’est pas toujours évident

M : je ne veux pas qu’elle vienne car je préfère qu’elle se repose

Fr : dites lui

M : elle va encore se braquer

Fr : peut être pas

M : hum (sans conviction)

Les plats arrivèrent et après quelques minutes Sara revint, elle s’asseya sans un regard à son père ou Michael. Franck décida de parler de sa campagne électorale pour changer l’atmosphère pesante qui venait de s’installer. Les plats furent savourer et le dessert fut commander et quand il arriva, le gouverneur se décida à les laisser un peu en tête à tête

Fr : je dois passer un coup de fil, commencez sans moi

Il se leva pour permettre à sa fille et Michael de parler, ce dernier le remercia silencieusement. Sara commença à manger

M : Sara

S : non Michael, je ne veux pas de tes excuses ou..

Il l’interrompit en lui prenant la main

M : je ne vais pas m’excuser dans ce cas

Elle le regarda et essaya de retirer sa main de son emprise, il la serra un peu plus fermement, mais sans lui faire mal

S (doucement pour ne pas se faire remarquer) : lâche moi

M : non (la défiant du regard) je ne veux pas que tu viennes car tu dois te reposer

S : je me repose assez (sans le lâcher du regard)

M : c’est non !!

S : tu as peur que je fasse une crise devant ton frère

Franck qui avait vu que Sara commençait à s’énerver revint à table

Fr : alors cette mousse au chocolat est comment ?

S : j’ai plus faim

Elle retira sa main brusquement de celle de Michael et se leva avant de sortir du restaurant

Fr : très mauvais caractère

M : j’en ai marre

Il posa ses mains sur son crâne, puis il se leva

M : je suis désolé

Il sortit du restaurant à son tour et regarda aux alentours. Alex, qui se trouvait accolé à la limousine, lui fit signe qu’elle était à l’intérieur, Michael s’avança vers le véhicule et le remercia d’un signe de la tête, le garde du corps s’éloigna et Michael ouvrit la portière avant de rentrer à l’intérieur.

Partie 3

Quand il rentra à l’intérieur de la limousine, Sara essaya d’en sortir, Michael verrouilla la portière et attrapa Sara par les hanches pour l’obliger à rester assise

M : tu vas m’écouter maintenant

S : fout moi la paix !!!

Elle alla se mettre à l’opposé de son ami et croisa les bras devant sa poitrine en le regardant sévèrement

M : tu m’énerves !!

Elle ne lui répondit pas

M : ok….(inspirant) je n’ai pas peur que tu fasses une crise devant mon frère, mais je ne veux pas que tu viennes

S : je sais je dois me reposer (sur un ton sarcastique)

M : oui (il s’approcha et se mit face à elle) et j’ai besoin d’être seul

S (les larmes aux yeux) : je te déteste

M : je sais que ce n’est pas vrai

S : si

Il déposa sa main délicatement sur sa joue et approcha son visage près de celui de Sara qui n’osa pas bouger, Michael combla la distance qui les séparait et posa ses lèvres sur celles de Sara qui se crispa à ce contact

Je ne céderai pas….je ne veux pas et qu’ensuite il me repousse

Elle résiste

Il continua de l’embrasser et força la barrière de ses lèvres, elle le repoussa violemment

S : j’en ai assez Michael…je ne veux pas continuer ce petit jeu

Elle s’effondra en larmes, Michael essaya de la prendre dans ses bras

S : ne me touche pas !!

Il ne comprit pas ce qui venait de se passer, il savait qu’elle ne comprendrait pas qu’il ait besoin de se retrouver seul, mais il pensait qu’elle comprendrait par ce baiser qu’il l’aimait malgré tout. Il refoula ses larmes et sortit de la limousine, Franck arriva à son tour

Fr : ça ne va pas ? (voyant la mine décomposée de Michael)

M : je vais faire un tour

Fr : ok

Il le regarda s’éloigner, il hésitait à monter dans sa voiture et de trouver sa fille dans le même état. Il ne les comprenait pas, ils s’aimaient mais ils compliquaient les choses.



Finalement après être passé par le parc, Michael avait été rejoindre Katie à l‘hôpital, il lui avait parlé de la réaction de Sara, l’infirmière essaya de le rassurer

K : tu sais je pense qu’elle s’en veut de ce qui c’est passé et tu lui en veux aussi

M : hum

K : elle le ressent, tu es beaucoup moins….proche d’elle, tu ne te comportes plus comme avant et elle en souffre. Toute sa vie elle s’est sentie rejetée par son père et sa relation avec les hommes a toujours été …(ne trouvant pas le mot) enfin tu vois ?

M : oui

K : donc elle est juste en train de se protéger tout comme toi tu le fais

M : en gros, je l’ai repoussée à cause de ce que j’ai ressentit après sa crise et maintenant c’est elle qui me repousse pour ne pas souffrir quand je la repousse

K : vous êtes d’un compliqué tous les deux (regardant le ciel)

Elle le regarda et ne pu s’empêcher de rigoler en voyant la tête qu’il faisait

K : mais je ne désespère pas de vous voir enfin heureux

M : merci Katie

K : de rien, beau brun

M (regardant l’heure) : je vais y aller, mon frère ne va pas tarder à arriver

K : ok et ne t’inquiète pas pour Sara, je vais l’appeler tout à l’heure

Ils se firent une accolade et Michael prit le chemin de son campus.

Du côté de Sara, après qu’elle soit rentrée avec son père sans lui avoir décroché une seule parole, elle s’était enfermée dans sa chambre et avait tout balancé par terre pour se calmer.
Franck avait hésité avant d’y aller en entendant le bruit qu’elle faisait, mais il se décida à l’affronter, il entra dans la chambre

Fr : maintenant tu vas te calmer

S : laisse-moi tranquille (jetant ses peluches)

Fr : ça suffit Sara

Il lui attrapa les bras fermement

S : tu me fais mal (essayant de se dégager)

Fr : tu te calmes sinon je vais me fâcher

Elle le regarda méchamment, mais elle arrêta de se débattre

Fr : assied toi (désignant le lit)

Il ne baissa pas les yeux malgré le regard que Sara lui lançait, elle céda et fit ce qu’il lui avait demandé

Fr (se mettant face à elle) : ok, maintenant tu vas m’écouter

Elle alla pour répondre, mais il l’en dissuada d’un regard

Fr : vous êtes aussi butés l’un que l’autre et je ne prendrai pas partie….vous avez tous les deux tord

S : je..

Fr : laisse-moi finir. Maintenant vous allez parler franchement même si certaines choses sont dures à entendre, tu souffres par ce qu’il te repousse et il fait ça pour se protéger car il a souffert après ta crise. Quand l’un de vous fait un pas en avant c’est l’autre qui recule…tu l‘aimes et il t’aime alors soit vous vous parlez une bonne fois pour toute soit le mieux pour vous deux est de rompre

Elle baissa la tête

Je ne veux pas rompre avec Michael
C’est le seul homme que je n’ai jamais aimé
Le seul qui m’aime, qui me fait me sentir bien
Celui avec qui je veux faire ma vie

S : d’accord (dans un faible murmure)

Fr : bien (se levant) le mieux c’est d’attendre que de son côté, il se soit également calmé

S : merci papa

Fr (se retournant) : et range moi ce chantier sinon je peux encore te punir

S : je ne suis plus une enfant

Fr : alors réagis en adulte

Il sortit de la chambre de sa fille, d’un côté il pensait avoir été trop dur et injuste mais d’un autre côté il semblait que cela avait fait réagir Sara. Restait plus qu’à parler avec Michael.

Chapitre 70
Partie 1

Campus de Loyola

Michael se trouvait dans sa chambre, il faisait un peu de rangement quand son téléphone sonna

M : allo

L : hey Mike, c’est moi. Tu es chez toi ?

M : oui. Où tu es ?

L : je viens d’arriver à Chicago, je pense être là dans ¼ h

M : ok, à tout à l’heure

L : ça va petit frère ?

M : oui pourquoi ?

L : ta voix est…différente

M : ça va (comme pour s’en convaincre également)

L : ok, bye

Ils raccrochèrent et Michael s’asseya sur son lit

Ça va c’est vite dit….je me sens si mal
Je ne sais plus comment réagir avec Sara
Je l’aime toujours, mais je n’arrive plus à me laisser à plus de tendresse avec elle
Et quand j’y arrive, c’est elle qui me repousse
Je ne peux pas lui reprocher, je ne sais pas moi-même ce que je veux d’elle
Enfin si…c’est elle que je veux

Il se leva quand quelqu’un frappa à sa porte et ouvrit

M : salut Sucre

Su (lui faisant une accolade) : ça va Papy ?

M : ouais
Pourquoi faut-il que tout le monde me demande si je vais bien

Su : Sara

M : quoi ?

Su : tu t’es encore disputé avec elle

M : non
Il a deviné, mais je n’ai pas envie d’en parler

Su : ok. Bon alors il arrive quand ton frangin ?

M : ¼ h

Su : ça nous laisse le temps de se boire une bière

M : je n’en ai pas

Su : moi si (levant fièrement son bras avec à son extrémité un pack de bière)

Sucre savait que Michael ne buvait pas, mais une bière ça n’allait pas lui faire de mal, il se dirigea vers le centre de la chambre et s’installa sur le lit

M : comment va Mary Cruz ?

Su : ça va, elle est chez ses parents ce soir (en buvant une gorgée)

M : et à ton travail ?

Su : tranquille…bon assied toi et dis moi ce qui c’est passé (lui tendant une bière)

Aller pour une fois je peux en boire une
M : merci (prenant la cannette)

Il s’asseya près de son ami et lui expliqua vaguement ce qu’il s’était passé au restaurant

Su : les nanas sont toutes comme ça, elles prennent la mouche pour un rien

M : c’est plus compliqué que ça, elle pense que je ne veux plus d’elle depuis qu’elle…enfin bref

Su : t’inquiète pas, elle va revenir. Dès qu’elle se sera calmée, elle va venir s’excuser

M : tu ne comprends pas

Su : oui, mais je n’ai pas tous les détails de ce qui se passe entre vous

M : je ne peux pas tout te raconter, ça ne me concerne pas que moi

Su : ouais

M : je doute que tu me racontes tout ce que tu fais avec Mari Cruz

Su : elle me tuerait

M : et moi je ne veux pas trahir sa confiance

Michael se leva quand Lincoln frappa à la porte, il enlaça son frère

L : salut Mickey (ébouriffant ses cheveux)

M : merd* Linc….arrête (le repoussant)

L’ainé se mit à rire avant d’enlacer fraternellement Sucre qui venait de les rejoindre

Su : t’as l’air en forme, ça te réussit New York

L : c’est clair

Su : c’est la pollution qui te rend comme ça (se moquant)

L : vas y moque toi (prenant une bière et s’affalant sur le lit de son frère)

Su : tu me connais, jamais je n’oserai me moquer de toi

L : ouais. En fait tout va bien dans ma vie, ça fait du bien d’avoir enfin pu trouver un sens à celle-ci

Il regarda son frère comme pour le remercier, Michael lui sourit et s’asseya face à eux sur la table basse

Su : tu t’es remis avec Véro, Michael m’en a parlé

L : ouais et j’ai trouvé un super taff

Su : dans quoi ?

L : je bosse en collaboration avec le cabinet d’avocats où Véro est en stage. Je dois filer des gens, et apporter des preuves de leur infidélité

M : ça pourrait être dangereux

L : ceux sont des femmes ou maris infidèles, je ne risque rien

Su : tu fais comment ?

L : la femme, en général ceux sont-elles nos principales clientes, nous donne des infos sur où on peut trouver leur mari, les endroits qui fréquentent, je dois le suivre et prendre des photos et voilà

Su : cool. Et pour le moment, t’as réussit à en faire plonger quelques uns ?

L : ouais, la dernière fois, j’ai filé un mec pendant trois jours et rien…et au moment de me barrer, je le vois en train de rouler une pelle à…..un mec

Su (avec une mine écœuré) : la femme a du pêter un câble en l’apprenant

L : je te raconte pas, le bureau où ils se sont vus après, s’est transformé en champs de bataille

Su : ça à l’air trop super comme boulot

Lincoln vit que son frère ne s’amusait pas autant que leur ami

L : hey Mike, ça va pas ?

M : si

Su : il s’est engueulé avec sa nana

M : je ne me suis pas engueulé avec ma nana !!!

Su : ok, avec Sara

L : c’est pas grave, elle va revenir

M : qu’est-ce que vous en savez !!! Vous ne la connaissez pas

L : tu lui fais un petit bisou et hop ensuite une réconciliation sur l’oreiller et tout va revenir dans l’ordre (en rigolant)

M : il n’y aura pas de réconciliations sur l’oreiller

L : oh t’as vraiment du y aller fort dans ce cas

M : vous êtes trop nuls…il n’y a pas que le c*l dans une histoire

Il partit dans la salle de bain pour se calmer. Linc et Sucre se regardèrent surprit

L : en général ça marche bien ce genre de réconciliations

Su : tu sais, je crois qu’ils n’ont jamais …(faisant des gestes avec ses mains) enfin tu vois ?

L : tu déconnes, c’est pas possible qu’ils n’aient jamais couché ensemble depuis qu’ils sont en couple

Su : j’ai l’impression que si

Ils continuèrent de se regarder, interrogatifs, avant de finalement finir leurs bières.

Partie 2

Après que Michael soit sortit de la salle de bain, Sucre et Lincoln avaient décidé de l’emmener se changer les idées. Ils étaient allés dans une boîte de striptease s’amuser une peu, Michael avait fait la tête une partie de la soirée, Lincoln et Sucre en profitaient de leur côté, bien évidemment en restant correct.
Pour Lincoln, ils ne faisaient rien de mal à regarder une fille danser même si la danse en question était très subjective.
Après plusieurs verres, Sucre s’excusa mais il devait rentrer

Su : à demain

L : pourquoi tu ne restes pas encore un peu ?

Su : Mari va me faire une scène si je rentre trop tard

L : c’est pas souvent que t’as l’occasion de sortir avec tes potes

Su : ouais, mais je lui ai promis de ne pas rentrer tard

L : ok…..t’es vraiment accroché (avec un clin d’œil)

Su : tu dis ça parce que la tienne est loin

L (rigolant) : ouais

Après avoir salué Michael et Lincoln, Sucre sortit et rentra chez lui.

L : on va rester entre frères

M : j’en ai l’impression (buvant une gorgée de whisky)

L : tu sais t’as le droit de les regarder…ça ne va pas te bruler les yeux

M : qui ?

L : les nanas qui dansent sur scène

M : ça ne m’intéresse pas

L : j’ai remarqué……tu sais si t’as envie on peut parler de Sara

M (en se levant) : j’ai pas envie de parler d’elle

L : ok…aller viens on rentre

Il entraina son frère à l’extérieur et ils commencèrent à marcher en direction de chez Lincoln

M : je l’aime tellement

L : j’en ai l’impression, je ne t’ai jamais vu comme ça

M : mais parfois je me demande si on est fait pour être ensemble…ces derniers temps on n’arrive plus à se comprendre

L : ça arrive dans un couple, ce n’est pas pour ça que tu dois tout remettre en question

Michael s’arrêta et il se pencha au dessus de la balustrade avant de se mettre à vomir

L : t’as trop bu (faisant une mine dégoutée)

M (s’essuyant la bouche) : la faute à qui

L : je ne t’ai pas forcé non plus

Ils finirent par arriver à l’appartement de Lincoln, Michael s’affala sur le canapé et s’endormit immédiatement. Lincoln alla prendre une couverture et la posa sur son frère avant de rejoindre sa chambre.



Le samedi matin, Sara ouvrit les yeux péniblement, elle se retourna et contempla la fenêtre où les rayons du soleil essayaient de s’infiltrer à travers les rideaux

Il a l’air de faire beau aujourd’hui
Si je me sens bien, j’irai peut être me promener
Mais je n’ai pas très envie d’y aller seule, Michael est occupé et à mon avis il n’a plus envie de me parler
Et puis il a du rester avec son frère hier

Elle entendit de petits coups contre sa porte, elle se redressa

S : oui

La porte s’ouvrit sur son père

Fr : bonjour mon ange

S (souriant) : bonjour papa

Fr : je t’ai emmené le petit déjeuner

S : merci

Franck entra et s’approcha du lit de sa fille avant d’y déposer le plateau garnit de diverses choses appétissantes

S : waouh, tout ça

Fr : je ne savais pas trop ce qui te ferait plaisir

S : tu déjeunes avec moi ?

Fr : je ne mange pas le matin

Sara lui fit la moue, il la regarda en souriant

Fr : tu as toujours réussit à me faire céder avec cette tête

S : génial

Elle attrapa un morceau de brioche et la tartina de Nutella avant de la tendre à son père, puis elle s’en fit une qu’elle dégusta

S : c’est trop bon (la bouche pleine)

Fr : c’est vrai

Il s’approcha un peu de sa fille et lui essuya la bouche avec une serviette

Fr : et c’est toujours aussi dur à manger proprement

Sara se mit à rire ce qui fit plaisir à son père. Après avoir finit, Franck se leva du lit et attrapa le plateau

S : Michael n’a pas dormit ici ?

Il regarda sa fille et sentit qu’elle était peinée

Fr : il est resté chez son frère, il m’a appelé ce matin

S : hum

Fr : tu vas te préparer, on va aller à Battle Creek pour le week end

S : c’est vrai ?

Fr : bah oui

S : génial

Sara se leva d’un bond de son lit et partit dans la salle de bain, Franck sortit de la chambre.



La journée était bien entamée, après avoir fait les cartons et manger un repas vite fait, les garçons commençaient à charger le camion

L : non….à ma gauche donc ta droite

Su : fallait préciser avant

Lincoln et Sucre essayait de descendre le canapé par les escaliers vu que l’ascenseur était trop étroit

M : ça ne passera pas

L : il est monté, il va redescendre

M : peut être, mais pas si vous vous y prenez comme ça

Les deux hommes posèrent le canapé

Su : alors comment ?

Michael essaya de leur expliquer quand redressant le canapé, il prendrait moins de place et après avoir rouspétés, Lincoln et Sucre essayèrent et une fois le divan dans le camion

L : c’est bon arrête de sourire !!

M : je ne souris pas
Ok peut être un peu

Su : la prochaine fois c’est toi qui t’y colle

M : mes côtes sont encore fragiles, je ne peux pas porter de choses trop lourdes

L : ouais, je demande un certificat médical de ton médecin pour l’attester

Lincoln se rendit compte de sa bêtise, mais il était trop tard

L : excuse-moi

M : c’est rien

Su : j’ai faim, il reste des sandwichs ?

M : on vient de manger

Su : hey ça creuse tous ces efforts

Rires

Après que Sucre est grignoter quelques chips, tous trois se remirent à la tâche.

Partie 3

Après que Sara se soit habillée et qu’elle ait préparé quelques vêtements qui finirent dans un sac, elle descendit rejoindre son père qui était en pleine discussion avec Bruce

Fr : elle a besoin de se changer les idées

Bruce : elle va s’ennuyer là bas

Fr : j’en ai pas pour toute la journée

Ils cessèrent leur discussion en la voyant entrer dans le bureau

Bruce : bonjour ma Schtroumpfette

Il enlaça Sara et lui déposa un baiser sur la joue

S : tu viens avec nous ?

Bruce : oui

Fr : Sara (gêné)

S : ce n’est pas la peine, j’ai comprit. Je vous attends dans la voiture

Elle sortit du bureau avant d’aller rejoindre Alex qui se trouvait sur le perron, elle le salua et monta dans la limousine

Bruce : tu aurais du lui en parler avant

Fr : je sais

Il prit son sac et après avoir donné les consignes à ses hommes, il alla rejoindre Bruce et Sara dans la voiture. La limousine démarra et partit en direction de l’aérodrome

Fr : je t’assure que je ne t’emmène pas par obligation

S : pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais un truc à faire la bas ?

Fr : je ne voulais pas que tu te penses que je t’emmenais pour te surveiller

S : ce n’est pas ce que tu fais ?

Fr : non, j’avais envie que tu viennes, dès que j’ai finit on va passer du temps ensemble

Sara le regarda sans être convaincue

Bruce : Sara, si ton père avait voulu que tu sois surveillée, il t’aurait laissée à la maison avec moi

S : tu me surveilleras là bas

Fr : Bruce va s’occuper des choses où je n’ai pas l’obligation de rester, pour justement me permettre d’être avec toi

Sara se sentit gênée d’avoir pensé que son père et Bruce ne voulaient que garder un œil sur elle

J’ai l’air de quoi moi maintenant
Ils se sont arrangés tous les deux pour que mon père puisse passer du temps avec moi
Et moi qui ait cru que ça allait être comme quand j’étais enfant
Les choses changent

Elle continua de contempler la route jusqu’à l’arrivée à l’aérodrome, ensuite après quelques formalités, ils montèrent dans le petit avion avec Alex qui allait s’assurer de leur sécurité là bas.



Pour Michael, Sucre et Lincoln, les choses se passaient dans la bonne humeur et les rires. La plupart des cartons avaient été emmenés au garde meubles et une partie des petits meubles également.
La soirée s’annonçait

Su : on finira demain, il ne reste presque plus rien (s’affalant sur un fauteuil)

L : ouais

M : le reste tu le ramènes à New York ?

L : quasiment tout, mais si tu prends l’appart que t’as proposé ta patronne, tu peux te servir

M : merci

L : d’ailleurs, tu devrais aller le visiter rapidement

M : je vais y aller mardi

Su : c’est un super quartier, elle t’a à la bonne cette nana

M : n’importe quoi !!

Su : attend, elle te propose un appart et le loyer est vachement abordable

M : c’est juste pour me remercier

L : t’es sûr ?

M : hey, c’est bon vous n’allez pas vous y mettre aussi

Su : aussi ???

M : Sara est jalouse

L : pourtant elle n’a pas de raison, tu es fidèle

M : Catlin ne m’a pas fait d’avances

Su : pas encore

Lincoln et Sucre se mirent à rire ce qui agaça Michael

M : elle ne m’en fera pas

L : on en reparlera….aller on va manger, je meurs de faim

Ils partirent de l’appartement et allèrent décharger ce qui restait dans le camion avant d’aller se chercher des pizzas.



Après être arrivés à Battle Creek, Franck, Sara, Bruce et Alex allèrent s’installer à l’hôtel qu’avait réservé le Maire de la ville.
Ensuite Franck et Bruce allèrent vaquer à leur devoir politique pendant que Sara attendait sagement dans la chambre, elle avait reçu un appel de Katie qui voulait prendre de ses nouvelles, elle ne parla presque pas de la visite de Michael voulant que Sara se confit d’elle-même

K : ça ira mieux

S : j’espère

K : je te laisse ma chérie et fais attention à toi

S : merci Katie

Elle raccrocha et enfouit sa tête dans l’oreiller avant de se mettre à pleurer.

Après que son père et Bruce soient rentrés à l’hôtel, ils étaient allés tous les trois manger avec le Maire dans un restaurant très chic.
Puis après avoir passé l’après midi avec eux, elle se décida à sortir

S : je vais prendre l’air

Elle sortit de la chambre et alla faire un tour dans le parc avoisinant

Fr (à Alex) : ne la lâchez pas du regard

Alex hocha la tête

Fr …et soyez très discret

Le garde du corps lui fit un sourire compréhensif avant de quitter la chambre

Bruce : si elle le remarque, elle va te faire une crise

Fr : attend, je ne veux pas que quelqu’un en profite pour lui faire du mal

Bruce : le Maire m’a assuré que les personnes, qui avaient envoyés des menaces pour empêcher ta visite, avaient été arrêtées

Fr : c’est ma seule fille

Bruce : d’accord, mais va lui expliquer ça si elle remarque Alex

Fr : elle pourra toujours me crier dessus, mais elle n’aura pas le dernier mot

Bruce rigola

Fr : rigole, c’est facile pour toi, elle t’a toujours obéit

Bruce : pas toujours….elle m’en a fait voir aussi

Pendant ce temps là, Sara se baladait tranquillement dans le parc désert, vue l‘heure tardive, elle regarda une nouvelle fois son portable

Je vais lui envoyer un sms juste pour voir si le déménagement se passe bien
Et peut être que je ne devrai pas

Elle quitta l’allée et alla se cacher derrière un arbre en se retenant de rire, Alex accéléra le pas en la cherchant du regard, il pesta

Alex : mer**, où est-ce qu’elle est ?

S : BOUH !!!!

Le garde du corps sursauta

Alex : ça va pas, je suis cardiaque (une main sur la poitrine)

S : c’est pas grave, je suis médecin

Elle rigola avant de passer son bras sous celui du garde du corps

S : ça sera mieux comme ça

Alex : dire que je suis censé protéger votre père en me faisant discret et vous arrivez à me surprendre

S : j’ai prit l’habitude que vous me suiviez

Alex la regarda, c’est vrai qu’il avait du la suivre assez souvent dans son adolescence et sa vie de jeune adulte, son père voulait qu’il la surveille pour être sûr qu’elle ne faisait rien qui aurait pu ternir son image. Évidemment il ne pouvait pas être constamment derrière elle sinon il n’aurait pas pu protéger son père.
Sara l’entraina sur un banc, ils s’asseyèrent

S : dites moi en tant qu’homme…

Alex : je crains le pire

S (rigolant) : mais non….est-ce que je dois lui envoyer un message ou l’appeler ?

Alex : je n’en sais trop rien

S : vous ne m’aidez pas (faisant mine d’être fâchée)

Alex : je sais, je n’ai jamais su m’y prendre avec les hommes (lui faisant un clin d’œil)

Ils restèrent ainsi à contempler la marre quelques minutes quand un bip se fit entendre

Alex : il a du se poser la même question (lui souriant)

Sara regarda son portable et hésita à ouvrir le message pour le lire

C’est Michael
J’ai peur de lire que tout est finit

S : on rentre

Elle attrapa le bras d’Alex et ils rentrèrent à l’hôtel, Bruce rigola en les voyant rentrer ensemble. Franck s’attendait à qu’elle pique une colère, mais après avoir fait la bise à tout le monde, elle partit s’allonger dans sa chambre. Elle attrapa son portable

J’espère que tu ne dors pas encore
Ton père m’a dit que vous alliez passer le week end à Battle Creek
J’espère que ça va ?
Tu me manques, je t’aime
Michael

Une larme coula doucement sur sa joue

À Chicago, Michael regarda son portable et sourit

Le week end se passe bien, mon père fait des efforts
Et le déménagement de ton frère ? Fais attention à tes côtes
Tu me manques aussi, j’ai pris un de tes pulls pour dormir
Mais je te le rendrai
Bisous Sara

Ils s’endormirent un sourire aux lèvres.

Partie 4

Le dimanche, Sara et son père avaient été se balader un peu, Alex les suivait de loin, mais la jeune femme était heureuse quand même du temps que son père lui consacrait, ils en avaient profité pour discuter un peu, mais en évitant de parler de Michael.

Chicago

De son côté à lui, le déménagement continuait dans la bonne humeur, Sucre les avait emmené chez sa mère pour le déjeuner du midi. Cette dernière, ayant apprit le passage de Lincoln, avait insisté pour le voir

Rita : ne fais pas l’innocent, tu les as entrainé avec toi

L : non, ils sont venus de leur plein gré

Flash back

Su : Linc, si ma mère l’apprend, elle va me tuer

L : ah ouais, et comment elle le serait ?

M : les mères savent toujours tout

Su : surtout la mienne

L : vous êtes des dégonflés

M : non

L : alors venez avec moi

Su : tu sais je crois que je préfère passer pour un dégonflé

M : moi aussi

L : mer**, c’est le match du siècle

M : tu sais que je ne suis pas fan de catch

L : mon œil, on y jouait tout le temps avant

M : avant que je me retrouve avec l’épaule déboitée

L : oh t’as qu’à être moins fragile

Su : en attendant on fait comment

L : c’est pas loin, c’est à une centaine de km et un pote nous y emmène

Su : je suis bête, c’est la porte à côté…100 km !!!!

L : aller arrêtez de discuter comme des nanas et monter dans la voiture

Après que les deux jeunes adolescents se soient mis d’accord d’un regard, ils montèrent dans la voiture d’un ami à Lincoln qui prit la direction des ennuis

Fin du flash back

L : je ne les ai pas mis de force dans la voiture

Rita : peut être, mais tu étais le plus âgé, donc le plus responsable

M : ouais (en rigolant)

L : hey, vous vous êtes éclatés à ce match (pointant son doigt tour à tour sur chacun d’eux)

Su : jusqu’à que ma mère vienne nous récupérer, car ton pote s’était tiré avec une nana

M : j’ai encore mal aux fesses d’ailleurs (souriant)

Rita : tu avais mérité cette fessée

Su : t’aurais quand même pu y aller moins fort (mettant sa main sur ses fesses)

L : moi j’y ai échappé (en se moquant d’eux)

Rita : il n’est jamais trop tard (se levant)

L : non ça va….on va y aller

Rires

Après avoir encore raconté quelques vieux souvenirs et manger un bon nombre de parts de tartes, les trois garçons reprirent leur déménagement.

Battle Creek

Sara et son père étaient assis sur l’herbe

Fr : oui, je m’en rappelle. Tu avais fais ça pour m’embêter ?? (regardant sa fille)

S : non (l’air innocent)

Fr : je ne te crois pas

S : ok….si je l’ai fait pour t’embêter, tu vas me punir ? (faisant des yeux malheureux)

Fr : oui (rigolant)

S : je ne te dirai rien dans ce cas

Fr : à part toi qui aurait pu me couper mes cravates et cacher mes chaussettes

S (avec un grand sourire) : le monstre qui se cachait sous mon lit

Flash back

La petite fille se trouvait dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre en train d’écouter la conversation téléphonique que son père avait avec Bruce

Fr : je ne peux pas l’emmener……tu l’as déjà gardée….non, elle va faire des bêtises si elle vient là bas…..oui, si tu veux…ok à tout à l’heure, je vais me préparer et je te l’emmène

Il raccrocha et partit vers la chambre de Sara qui claqua la porte avant de partir s’engouffrer sous la couette. Franck entra dans la chambre et s’approcha du lit de sa fille

Fr : Sara, je sais que tu ne dors plus. Lèves toi

Sara fit semblant de continuer de dormir, il se pencha légèrement et commença à la chatouiller, la petite fille éclata de rire et se trémoussa pour échapper aux chatouilles

Fr : allez maintenant tu te lèves, je dois encore me préparer et toi aussi

S : on va où ?

Fr : papa va à Washington et toi chez Bruce

S : je veux aller à Wiston aussi (sautant sur son lit)

Fr : non, je n’aurai pas de temps à te consacrer

Elle se mit à bouder

Fr : tu vas te laver et t’habiller s’il te plait

S : tu me ramèneras une peluche ?

Fr : je ne vais pas te ramener un cadeau à chaque fois

Elle descendit de son lit et partit dans la salle de bain, énervée. Franck sortit de la chambre et alla également se préparer.
Après quelques minutes, Sara sortit de la salle de bain et dès qu’elle fut sûre que son père ne sortirait pas de sous la douche, elle ouvrit les tiroirs et prit des chaussettes qu’elle lança par la fenêtre restée ouverte et s’empara des cravates qu’elle ramena dans sa chambre.
Elle s’asseya par terre et commença à les découper pour se venger d’être abandonnée une nouvelle fois et elle cacha l’objet de son délit sous le lit avant de partir s’habiller.

Fin du flash back

S : et tu m’as ramené une peluche à ton retour (avec un grand sourire)

Fr : je m’en voulais de t’avoir mis une fessée

S : je l’avais méritée

Fr : tu n’avais que 5 ans, je l’ai regretté, mais j’étais si en colère

Elle se redressa et le prit dans ses bras

S : je t’en voulais de me laisser, pas pour la fessée

Fr : je t’aime Sara

S : moi aussi

Ils finirent par se lever et ils rentrèrent à l’hôtel.



voilà c'est tout pour aujourd'hui, mais j'essaye de poster dans pas longtemps



gros et merci encore à celles qui me suivent

super tes suites
vivemen la prochaine

Ah merci tink pour ces suites quel bonheur de ne pas attendre longtemps, j'espere que tu continuera comme ça.

merci pour cette suite!!
mdr sara qui coupe les cravates de son père...enfin c'est bien qu'ils en reparlent en rigolant et qu'ils se rapprochent!!

coucou les filles
merci sara991 sara59 et isaxxxx pour vos comms

voilà quelques suites



Chapitre 71
Partie 1

Dimanche soir, Lincoln était repartit à New York après avoir salué et remercié son frère et Sucre.

Sara, son père, Bruce et Alex étaient revenus à Chicago tard dans la nuit.

Michael ouvrit les yeux et regarda l’heure sur son portable : 7 h 38

J’ai encore le temps de dormir un peu, il est tôt et je suis crevé à cause du déménagement
Aujourd’hui, on va devoir discuter avec Sara, je ne veux plus me sentir mal
Et ça ne sert à rien de repousser l’échéance, ça ne fait que nous éloigner un peu plus

Il referma les yeux et repartit au pays des songes pour encore quelques heures.

Pour Sara, les choses étaient différentes, elle se trouvait dans la salle de bain

C’est pas vrai, moi qui pensait que c’était finit
J’en ai marre de vomir
Même si c’est moins souvent qu’avant et moins douloureux

Elle se redressa et partit se rincer la bouche avant de regarder son reflet dans le miroir

Ça ne sert à rien de pleurer Sara
Tu sais pourquoi tu es malade

Elle effaça les larmes qui coulaient sur ses joues et sortit de la salle de bain. Elle retourna sous la couette et attrapa sa peluche

S : ça ne peut pas être ça…..Adam n’aurait pas osé

Franck frappa à la porte et entra

Fr : tu es réveillée ?

S : oui

Elle s’asseya dans son lit et son père en fit autant

Fr : pas de petit déjeuner au lit ce matin (en rigolant)

S : je n’ai pas très faim de toute façon

Fr : ah, je l’ai laissé en bas en fait (déçu)

S : je vais me forcer dans ce cas (avec un petit sourire)
Et puis c’est préférable, j’ai encore maigrit

Fr : je voulais te parler de quelque chose

S : oui

Fr : je….comme tu ne vas sans doutes pas retourner sur ton campus avant un moment, je m’étais dit que tu pourrais revenir habiter ici…jusqu’à que ça aille mieux bien sûr

S : je ne sais pas trop

Fr : ce n’est pas pour te surveiller, c’est comme tu veux

S : ….

Fr : je ne te forcerai pas à revenir, tu es libre de choisir

S : merci

Il comprit qu’elle avait besoin de temps pour réfléchir

Fr (se levant) : ton petit déjeuner t’attend

S : j’arrive

Franck sortit de la chambre, Sara resta un instant à réfléchir

Je suis partie vivre sur ce campus pour être plus indépendante et surtout m’éloigner des disputes incessantes que j’avais avec mon père
Maintenant les choses vont beaucoup mieux avec lui
Et je ne veux pas retourner là bas, je me sentirai mal après ce qui s’y est passé
Et puis revenir habiter ici, ce n’est pas non plus si horrible que ça

Elle sortit de son lit avant d’aller rejoindre son père dans la cuisine. Elle s’installa derrière le plan de travail face à son petit déjeuner

S : je veux bien revenir habiter ici

Fr : je suis vraiment content (avec un grand sourire rassuré)

S : mais pas de couvre feux ou autre règles destinées aux ados (souriant)

Fr (rigolant) : comme si tu les avais respectées dans le temps

Sara rigola avant de continuer à manger.



Michael s’était finalement levé vers 10h30, il s’était préparé avant de s’installer devant son ordinateur

Je vais voir ce que j’ai eut comme cours la semaine dernière

Il alla sur le site de Loyola et après quelques minutes

Je me demande à quoi sert cette dernière année, on a déjà vu tout ça
Tant mieux, je suis tranquille avec mes cours
Je vais en profiter pour aller chercher ceux de Sara

Il prit sa veste et partit en direction de l’université de Northwestern.



Après avoir finit son petit déjeuner, Sara alla prendre une douche et une fois habillée, elle alla voir son père qui se trouvait dans son bureau

S : je sors

Fr : où ?

S : j’ai un truc à faire

Fr : Alex va t’y emmener

S : non, ça va aller
Je suis une grande fille

Fr : je me ferai moins de soucis, si je te sais accompagnée

Sara savait qu’il n’allait pas la laisser partir seule ou sinon Alex la suivrait et c’était pire

S : ok
Je n’ai pas vraiment le choix

Fr : merci

Le gouverneur appela son garde du corps qui arriva quelques minutes après. Sara l’attendait assise sur les marches du perron

Alex : j’imagine qu’on ne prend pas la limousine ? (avec un sourire amusé)

S : non

Elle se leva et monta à côté de lui dans sa voiture

Alex : où on va ?

S : au Chicago Hope (regardant par la fenêtre)

Il la regarda intrigué, mais il ne dit rien. Après avoir démarré, ils sortirent de la demeure et partirent en direction de l’hôpital.

Partie 2

À cette heure ci la circulation était fluide donc après un petit ¼ h de route, Alex arriva et gara le véhicule devant l’hôpital

Alex : ça ne me regarde pas, mais…..ça ne va pas mieux ?

S : si….c’est ça le problème

Alex la regarda avec étonnement, mais il ne chercha pas plus loin dans les explications vagues qu‘elle lui fournit. Il pensait que ça ne le regardait pas, même si il savait que Sara n’était pas du genre à faire de différence par rapport au rang social des gens.
Sara détacha sa ceinture et sortit du véhicule

S : vous pouvez rentrer à la maison (par la fenêtre de la voiture)

Alex : votre père m’a dit de rester avec vous

S : il a dit de m’emmener, pas de rester (avec un grand sourire moqueur)

Alex : je ne joue pas avec les mots (sur un ton sérieux)

S : je ne ferai pas de bêtises

Alex : j’attends là et pas de discussion (en essayant d’être autoritaire)

S : ok
Tu vas attendre longtemps, désolé Alex

Elle lui fit un petit signe de la main avant de se diriger vers l’entrée du grand hôpital, puis elle y entra. Elle monta à l’étage où elle avait prit l’habitude de voir Adam et après s’être présentée à la secrétaire, elle attendit en salle d’attente

Je veux en avoir le cœur net
Je ne sais pas s’il va me dire la vérité, mais je n’admettrai pas qu’on continue de me mentir

Dr W : Sara

Elle se redressa et lui serra la main

Dr W : viens on va dans mon bureau

Elle le suivit et une fois installé

Dr W : ça ne va pas ?

S : si…enfin à peu prêt

Dr W : je t’écoute

Autant être directe
S : alors les nausées ont quasiment disparues et les rares fois où je vomis, ça ne me provoque plus les mêmes douleurs

Dr W : tant mieux, c’est le but du traitement

S : je ne suis plus en état de manque !!! (le regardant sévèrement)

Dr W (gêné) : ton père sait que tu es là ?

S : non

Dr W : Sara…tu n’as besoin de savoir que l’essentiel

S : Adam (se levant pour se mettre face à lui) je ne suis pas stupide

Dr W : je le sais malheureusement

S : c’est quoi la molécule du médicament ?

Dr W : ça changerait quoi. Tu te sens mieux et même si ça va prendre du temps, tu t’en sortiras

S : le nom de la molécule !!!

Dr W : ça changera quoi que tu le saches ? (essayant de la troubler)

S : Adam (sans le lâcher du regard)

Dr W : tu le sais très bien

S : je veux l’entendre !!!!

Dr W (baissant les yeux) : de la morphine

Elle le savait, mais de l’entendre lui fit l’effet d’une gifle, elle se sentit perdre pied et se laissa tomber sur le sol en pleurant

Dr W (s’agenouillant face à elle) : je n’avais pas le choix

S : si (en larmes)
Je suis et je resterai une droguée

Dr W : tu n’aurais jamais tenu sans rien, ça aurait empiré (relevant son visage) jusqu’à que ton cœur abandonne

S (murmure ponctué de sanglots) : c’est de la morphine

Dr W : en faible quantité, juste assez pour faire tenir ton corps

S : je n’en veux plus…(les pleurs redoublèrent) je n’en veux plus

Adam lui prit le visage doucement entre les mains pour qu’elle le regarde dans les yeux

Dr W : écoute (il lui essuya les yeux) tu vas m‘écouter en tant que collègue….

Il commença ses explications, lui disant pourquoi il avait finit par opter pour cette ultime solution, Sara l’écouta attentivement pendant de longues minutes

S : et ensuite je n’en aurai plus besoin ?

Dr W : non. Dans quelques mois, ton organisme sera totalement sevré

S : je vais continuer, mais si je ne me sens pas mieux, j’arrêterai tout de moi-même

Dr W : tu te sens déjà mieux et on a déjà diminué

S : hum
C’est vrai, mais…mais tu es médecin alors prend le tel que

Dr W : aller on va en profiter pour faire une prise de sang et quelques examens

S : d’accord

Elle se releva et enlaça Adam qui fut surprit

S : merci de vous donner tout ce mal

Après quelques instants, ils sortirent du bureau et allèrent en salle d’examen.



Michael était passé à l’université de son amie et une fois les cours récupérés, il alla manger un morceau au Starbuck

Tu repousses le moment où tu vas devoir l’affronter
Bah je n’ai jamais dit à quelle heure on devrait parler
Froussard

Il finit son assiette et sortit du café avant de se diriger vers le parc.



Après quelques examens presque satisfaisants, Adam n’avait constaté qu’une perte de poids et quelques petites anomalies dans son bilan, liés à ses vomissements, il la laissa partir en s’assurant qu’elle allait suffisamment bien moralement.
Sara l’avait remercié une nouvelle fois avant de sortir par la porte des urgences pour semer Alex

J’ai besoin de me retrouver seule pour digérer cette nouvelle
Adam m’a expliqué et j’approuve sa décision en tant que médecin, mais en tant que patiente, j’ai encore du mal à me dire que je suis obligée de prendre ce qui m’a rendue malade
Il m’a aussi expliqué la réaction de Michael quand il lui a annoncé ce qui comptait faire

Elle passa au Starbuck et se dirigea ensuite vers le parc.




je sais à quoi vous pensez :nanananer:

Partie 3

Chez le gouverneur, l’ambiance était chargée en tension, Franck tournait en rond dans son bureau

Fr : elle va m’entendre quand elle va rentrer

Bruce : arrête de tourner comme ça, tu me donnes le tournis

Fr : elle est dehors, je ne sais pas où, comment tu veux que je me calme

Bruce : elle a 24 ans, tu as oublié

Fr : non….dire qu’elle a réussit à échapper à Alex

Bruce : Adam t’a dit qu’elle se sentait bien en sortant, elle a juste besoin de faire le point

Fr : elle a peut être simulé pour qu’il la laisse tranquille

Bruce : arrête de dire des bêtises

Franck reprit son portable et pour la cinquantième fois, il composa le numéro de téléphone de sa fille

Il tomba sur la messagerie

Fr : rien…je vais la punir

Bruce se mit à rigoler

Bruce : tu vas faire quoi ….la consigner dans sa chambre ?

Fr : ouais (il s’asseya derrière son bureau en se tenant la tête)

Bruce : et si ça se trouve, elle est partit rejoindre Michael

Fr : non, ils se sont disputés

Bruce : et peut être réconciliés

Fr : je n’en sais rien, lui non plus il ne répond pas…ça leur sert à quoi d’avoir un portable ?

Il se releva brutalement quand il entendit la porte de la maison

Fr : Sara !!!!

S : quoi ?

Il se plaça devant elle, rouge de colère

Fr : où tu étais ?

S : au parc
Pourquoi il est en colère

Fr : tu aurais pu répondre, tu te rends compte dans quel état je suis !!!!

S : je n’ai plus de batterie
C’est vrai en plus

Franck prit un ton plus calme

Fr : Adam m’a appelé

Ok, j’ai comprit
S : je vais bien

Elle partit à l’étage ne voulant pas entamer de discussion sur ce sujet. Bruce et Franck se regardèrent avec étonnement

Fr : trop bien....Sara reviens

Elle ne répondit pas, alors il se décida à monter suivit de Bruce, ils entrèrent dans la chambre.
Sara était recroquevillée sur son lit, sa peluche serrée contre elle

S : laissez-moi

Fr : je ne peux pas

Bruce posa sa main sur l’épaule de son ami et il lui sourit en signe de soutien

Bruce : je rentre

Il embrassa sa protégée avant de partir. Franck s’asseya sur le lit de sa fille, il lui laissa le temps nécessaire pour qu’elle se confie

S : je comprends pourquoi Adam a du me donner de la….morphine

Fr : mais tu as du mal à l’accepter ?

S : un peu, j’ai peur de rester dépendante

Fr : ça n’arrivera pas

S : je suis fatiguée s’il te plait

Il se pencha et lui fit un baiser sur la joue avant de sortir de la chambre.



Pendant ce temps là, Michael se trouvait sur le chantier à Fox River

Flash back

Michael était assis sur l’herbe en train de contempler les canards quand son portable sonna

M : allo

Catlin : Michael, bonjour

M : bonjour Mlle Todd

Catlin : Catlin, je voulais savoir si vous pourriez passer à Fox River ?

M : maintenant ?

Catlin : oui, on est sur le chantier et on aurait besoin de votre avis comme vous êtes à l’origine des plans

M : je peux venir, mais je ne sais pas trop où se trouve le pénitencier

Catlin : je passe vous chercher. Où vous trouvez vous ?

Après lui avoir indiqué où il se trouvait, Michael attendit que Catlin arrive.

Fin du flash back

Mr W (à Catlin) : tu vois que c’est mieux comme ça

Catlin : oui, mais le résultat va être plus long à aboutir

M : la structure ne supporterait pas le poids des hommes. C’est le genre de choses qu’on ne peut pas prévoir à l’avance

Mr W (rigolant) : quand je dis que les nanas ne sont pas faites pour ce boulot

Michael se retint de rire, il ne voulait pas paraitre impoli en se moquant

M : je vais y aller
J’ai une discussion qui m’attend

Mr W : merci Michael d’avoir pu passer (lui serrant la main)

Catlin : je vous ramène

M : non merci c’est gentil

Catlin : voyons, il est tard et ça ne m’ennuie pas

M : alors d’accord

Elle lui tendit les clés en lui demandant de l’attendre dans la voiture, il s’avança sur le parking et attendit quelques instants

Bah je n’aurai jamais imaginé ça

Il sourit en voyant Catlin, qui avait raccompagné Mr Williams, déposer un baiser sur ses lèvres

Je savais bien qu’elle ne me ferait pas d’avances
Elle a quelqu’un dans sa vie

Elle arriva et monta dans son véhicule

Catlin : où voulez vous que je vous ramène ?

M : au 236 Wilshire Park

Catlin : chez le gouverneur ?

M : oui

Catlin : ok

Elle lui sourit avant de prendre l’autoroute, puis le chemin menant à la résidence du gouverneur.

Une demi-heure plus tard

Catlin : le gardien vous laissera les clés pour visiter tranquillement l’appartement

M : merci

Catlin : de rien, tenez moi au courant

Michael sortit de la voiture et après avoir salué les gardes du corps à l’entrée, il s’avança dans l’allée qui menait à la porte de la maison.

Partie 4

Quand Michael franchit la porte, il fut accueillit par Franck

M : bonsoir

Fr : bonsoir Michael, alors comment ça s’est passé ce déménagement ?

Les deux hommes se serrèrent la main

M : plutôt bien, on s’est pas mal amusé

Fr : votre frère est repartit à New York ?

M : oui. Et votre week end à Battle Creek ?

Fr : génial

Ils étaient à présent assis dans le salon, Franck prit un air sérieux

Fr : Sara est au courant

Hein !!!
M : vous lui avez dit !!

Fr : non…elle est allée voir Adam

M : elle a réussit à lui faire dire
Ça ne m’étonne pas, elle sait se montrer persuasive

Fr (hochant la tête) : elle comprend pourquoi il a prit cette décision, mais je pense qu’elle a quand même du mal à l’accepter

M : elle est médecin et c’est ce côté-là qui comprend

Fr : il m’a appelé pour me prévenir qu’elle était passée et il m’a dit la même chose

M : et là comment elle va ?
Je crains le pire

Fr : j’ai l’impression que ça peut aller. Elle voulait dormir quand je suis monté la voir pour en discuter

M : hum

Fr : d’ailleurs, je pense que vous devez parler tous les deux

M : je sais

Fr : elle m’a piqué une crise de nerfs en rentrant du restaurant la fois dernière

M : je suis désolé

Fr : ne le soyez pas, je lui ai fait comprendre que si vous n’arriviez pas à discuter tous les deux, il fallait mieux que vous arrêtiez de vous voir

M : il en est hors de question !!
Je ne peux pas ne plus la voir

Fr (souriant) : je voulais qu’elle réagisse, parce qu’avec son caractère….

M (le coupant) : on est tous les deux fautifs

Fr : oh oui

M : je vais monter la voir

Pendant ce temps là, Sara s’était levée de son lit avant de se rendre dans la chambre de Michael

Il n’est pas là alors il n’a pas besoin de pull
Moi oui, il porte son parfum et ça me rassure
C’est un peu comme si je l’avais près de moi

Elle commença à chercher dans l’armoire un pull qui lui conviendrait, elle en sortit plusieurs avant de les remettre quand quelque chose tomba au sol

Qu’est-ce que c’est ?

Elle s’accroupit et ramassa la petite pochette en velours avant de se relever pour le ranger

Ça ne te regarde pas alors remet là

C’est à ce moment là que Michael fit son apparition dans la chambre, Sara se retourna avec la pochette dans la main, elle se sentit honteuse

S : je…je…désolée

M : ce n’est rien

Il s’approcha d’elle et tendit la main, elle lui rendit avant de baisser les yeux

S : je ne fouillais pas, c’est tombé

M : viens

Il lui prit la main tendrement et l’entraina sur le lit où ils s’asseyèrent face à face

M : je t’ai ramené tes cours, ils sont sur ton bureau

S : merci (timidement)
Met toi en colère au lieu d’être gentil

Sara avait toujours les yeux baissés

M : Sara
Elle doit penser que je suis en colère qu’elle est trouvé mon cadeau

S : je te jure que je n’ai pas fouillé

M : je le sais, tu cherchais à me piquer un pull (souriant)

Elle releva la tête et en voyant son sourire, elle ne pu s’empêcher de lui en rendre un

S : oui

M (plus sérieusement) : on doit discuter

En disant ça, il s’était rapproché en s’emparant des mains tremblantes de Sara, il chercha comment aborder le sujet

M : tu sais, je…j’ai pas mal réfléchit ces derniers temps et je n’ai pas changé d’avis sur le fait que je t’aime sincèrement. Je ne te cacherai pas que j’ai eut mal quand tu…..quand tu as fait cette crise, je me suis sentit impuissant et voir…(sa voix se mit à trembler)….le regard que tu me lançais….

S (se rapprochant) : excuse moi, je…. (elle retira ses mains de celles de Michael)

M (la coupant) : attends……j’ai cru que c’est toi qui ne m’aimait pas assez pour résister à ce qui te rongeait. Je ne me suis pas rendu compte à quel point ça te faisait mal et que mon amour ne suffisait pas à te faire oublier…

Elle se positionna entre ses jambes se mettant sur ses genoux, de sorte à être plus près et elle prit son visage entre ses mains

S : ça suffisait, je…..mais c’est devenu trop dur (les larmes se mirent à couler) je ne voulais pas, mais j’ai choisit la solution la plus facile….quand j’ai vu ce que je t’avais fait, tu avais l’air d’être tellement déçu et en colère, je ne méritais plus ton amour

Finalement les mots n’arrivaient plus à sortir, l’émotion étant devenue trop importante, Michael ne savait plus comment lui expliquer ce qu’il ressentait alors il prit les mains de Sara, qui se trouvaient toujours sur ses joues, et il se pencha avant de poser ses lèvres sur celles de son amie.
Le baiser se fit délicat, doux, mais quand même avec une pointe de sensualité. Puis il se recula

M : je t’aime et j’ai besoin de toi. Mais il est nécessaire que tu continues de te soigner et même si il reste des obstacles, on les surmontera ensemble…toi et moi

S (hésitante) : Michael….il est au courant alors pourquoi tu hésites…le traitement…

M (l’interrompant) : je sais et ça ne change rien. La seule chose qui compte c’est que bientôt tu iras mieux

S (bafouillant) : je….dis lui…je….moi aussi
Pourquoi je n’arrive pas à lui dire que je l’aime
parce que l'auteur n'en a pas envie maintenant lol

Une larme coula sur sa joue, Michael l’effaça du bout des doigts avant de la serrer contre lui

M (à son oreille) : les mots sont inutiles, je le vois dans ton regard et cette fois je ne doute pas de ce que j’y vois

Il releva la tête et lui sourit avant de se reculer un peu et de prendre la petite pochette

M : tu veux savoir ce que c’est ?




on va dire que vous êtes chanceuses, j'ai coupé là sur l'autre fofo

Partie 5

Sara se rasseya convenablement tout en positionnant ses jambes de chaque côté de son ami, elle le regarda hésitante ce qui fit sourire Michael

S : c’est pour moi ?

M : non (avec un grand sourire)

Pourquoi tu lui dit non
C’est une blague
Je te l’accorde, très nulle

S (déçue) : ah

Rattrape toi
M (avec un grand sourire) : je suis nul dans mes effets de surprise. Bien sûr que c’est pour toi

Je suis soulagée
S (souriant) : qu’est-ce que c’est alors ?

Michael desserra le petit nœud et en sortit une bague qu’il lui tendit



Waouh
S : elle est magnifique (en la prenant délicatement entre ses doigts)

M : c’est une alliance irlandaise

Oh

Il vit tout de suite que l’expression de son amie changea

M : je ne vais pas te demander en mariage (en rigolant)

S : tu es déçu ? (gênée)

M : non, et puis tu sais on a le temps pour y penser et si un jour tu changes d’avis (remettant une mèche de ses cheveux)

S : tu seras celui que je voudrais épouser (ancrant son regard dans celui de son ami)

M : j’en suis flatté

Sara reporta son attention sur la bague

S : qu’est-ce qu’elle représente ?

Il reprit la bague que Sara lui tendait

M : alors la couronne symbolise la fidélité, le cœur l'amour et les mains l'amitié. C’est un peu ce qui nous résume et c’est aussi ce que je te promets, je te serai toujours fidèle, mon amour pour toi est éternel et on sera toujours amis quoiqu’il arrive

S (les larmes aux yeux) : t’es sûre que ce n’est pas une demande en mariage ?

M : oui. Mais si tu veux que ça en soit une, laisse moi le temps de m’habiller mieux que ça et d‘aller chercher des roses (souriant)

S : non ça ira (rigolant malgré les larmes qui coulaient sur ses joues)

Il lui prit la main droite pour lui passer la bague, mais Sara la retira pour lui tendre la main gauche

M : il y a une signification aussi par rapport à la main à laquelle la femme la porte

S : et ce sera la gauche (en lui faisant un doux sourire)

Il répondit à son sourire avant qu’il ne lui mette l’anneau à l’annuaire de la main gauche et ils scellèrent leurs lèvres amoureusement.
Sara passa ensuite ses bras autour du cou de son ami qui positionna ses mains derrière son dos, il la serra contre lui de façon à qu’elle se retrouve à califourchon sur lui.
Après quelques minutes, Sara glissa sa langue dans la bouche de Michael, il la fit basculer sans casser le baiser, sa main dériva rapidement sur la cuisse de son amie avant de monter jusqu’à passer sous son débardeur. Il caressa délicatement son ventre puis il laissa sa main sur le côté.
Il releva la tête et capta le regard de Sara qui lui sourit, il passa son index sur ses lèvres frémissantes avant d’y déposer un chaste baiser

M (murmure) : pas ce soir

S : je sais

Elle mit sa main derrière sa nuque pour l’attirer vers elle. Leurs lèvres s’accrochèrent et leurs langues s’unirent dans un élan commun.
Ce n’est quelques minutes plus tard, qui furent ponctuées de douces caresses, qu’ils durent s’interrompre en entendant le bruit de quelqu’un qui frappait à la porte, Michael se redressa sans quitter le contact du corps de Sara

M : oui

Fr : Michael…Sara est avec vous ?

M (souriant à Sara) : oui

Fr (bredouillant) : ah ok…euh…bon bah d’accord, je vous laisse

Michael étouffa son rire dans le cou de Sara

S : il a pensé à frapper cette fois (caressant sa nuque du bout des ongles)

M : heureusement

S : il a du se douter qu’on ne discutait plus

M : je pense aussi

Il lui sourit avant de l’embrasser de nouveau.

Partie 6

Après quelques minutes passées à s’embrasser, Michael et Sara allèrent, main dans la main, rejoindre Franck dans la cuisine. Ce dernier était en train d’essayer de préparer le dîner

S (souriant) : tu as besoin d’aide ?

Fr (se retournant) : j’essaye de préparer le dîner de ce soir

M : ça n’a pas l’air d’être en bonne voie (en voyant le fouillis sur le plan de travail)

Fr : vous êtes en train de vous moquez ?

M : pas du tout

Fr : ouais. Vivement que Maria revienne, quelle idée j’ai eut de la mettre en congé (secouant la tête)

S : je vais le faire (lui prenant le couteau des mains)

Fr : toi ?

S : oui pourquoi ?

Fr : et si on commandait des pizzas (souriant à Michael)

S : dis tout de suite que je ne sais pas faire à manger (mettant ses mains sur ses hanches)

M : vous savez quoi, on va le préparer ensemble (regardant Sara)

Fr : dans ce cas (souriant)

S : alors Michael te dit qu’il va faire à manger, tu es d’accord, mais quand c’est moi tu préfères commander des pizzas (faisant mine d’être vexée)

Fr : non…enfin…j’ai déjà gouté sa cuisine alors je sais à quoi m’en tenir

Sara se mit à rire face à la tête confuse que faisait son père, elle l’enlaça et lui fit un petit baiser sur la joue

S : je te promet de ne pas t’empoisonner

Fr : je sais (lui rendant son baiser)

M : aller princesse, aux fourneaux

Franck sortit de la cuisine les laissant seuls. Ce n’est que ¾ h plus tard qu’ils en ressortirent avec un plat fumant, Sara le posa sur la table où Franck avait mit le couvert

Fr : ça sent bon (humant le parfum au dessus du plat)

S : et c’est même très bon

M : j’ai goûté avant

S : et il est en vie (en faisant un clin d’œil à son père)

Franck rigola avant de commencer à servir sa fille et Michael, ensuite il s’asseya près d’eux et ils commencèrent à manger tout en discutant gaiement

Fr : si je t’assure

S : tu l’as mangé alors qu’il était immangeable

Fr : je voulais de faire plaisir

S : tu as du être malade ensuite

Fr : un peu, mais ça n’avait aucunes importance, tu étais tellement contente

Flash back

Sara se trouvait debout sur le tabouret face au plan de travail en train de mélanger divers ingrédients dans un saladier, elle mit son doigt à l’intérieur et gouta à la préparation

S : c’est pas sucré (en grimaçant)

Elle fit attention en descendant du tabouret, puis elle le traina jusqu’au placard où elle s‘empara d’un paquet blanc avant de retourner devant le plan de travail et d’en verser une grande quantité dans le saladier.

La petite fille rigola

S : c’est bon avec plein de sucre (en parlant à sa peluche qui était assise sur le plan de travail)

Elle mélangea le tout avant de le verser dans un petit plat et évidement sur le côté

S (de la cuisine) : papa

Franck arriva dans la cuisine et en voyant le chantier

Fr : c’est pas vrai, tu ne peux pas être sage 5 minutes

S : je vais nettoyer (peinée)

Fr : j’y compte bien (un peu durement)

S : tu peux allumer le four s’il te plait

Fr : pas question que tu touches au four

S : je dois faire chauffer le gâteau sinon il sera pas bon (en lui montrant)

Franck s’avança et regarda

Fr : qu’est-ce que tu as mis dedans ?

S : tout ce qui est écrit sur la recette (lui donnant une feuille)

Fr : où tu l’as trouvée ?

S : je l’ai écrite toute seule (fièrement)

Fr : c’est plein de fautes

S : pardon (en baissant la tête honteuse)

Fr : je vais le mettre dans le four, mais je ne veux pas que tu t’en approches

S : d’accord

Franck prit le plat et le mit dans le four avant de l’allumer, Sara lui prit la main ensuite et l’entraina dans le salon

S : tiens c’est pour toi (lui tendant un paquet emballé)

Fr : merci (le prenant avec un grand sourire) qu’est-ce que c’est ?

S : c’est un cadeau. C’est Bruce qui m’a emmené et je l’ai payé avec mes sous que tu mets dans ma tirelire

Fr : merci mon ange (la serrant dans ses bras)

S : aller ouvre (frappant dans ses mains avec impatience)

Franck déballa avec précaution le paquet et en sortit un cadre avec une photo de lui et Sara

S : et t’as vu là c’est écrit papa et Sara (en pointant la gravure au bas du cadre)

Fr : merci (il la prit de nouveau dans ses bras et lui fit un gros bisou) et pourquoi tu m’offres ça ?

S : parce que c’est ton anniversaire, tu te rappelles plus ?

Fr : euh si

S : t’oublies toujours les anniversaires

Fr : je suis désolé (sachant qu’elle faisait allusion aux siens)

S : c’est pas grave, il y en a plein

Fr : et le gâteau c’est aussi pour moi ?

S : oui

Fin du flash back

Fr : si tu avais vu ta tête quand je l’ai mangé, je ne pouvais pas te dire qu’il était mauvais

S : j’avais mis trop de sucre ?

Fr : de sel

Michael éclata de rire ce qui lui valu une tape sur l’épaule

M : bah quoi , c’est drôle (se frottant l’épaule)

S : j’avais 7 ans alors ne te moque pas

Fr : c’est vrai

M (à Sara) : mais tu n’en as pas mangé ?

S : non

Fr : en fait le plat était petit, et elle a voulu que je mange tout vu que c’était pour moi

S : je me souviens juste du cadeau, Bruce m’avait emmené et il m’avait aidé à choisir

Fr : je l’ai encore

S : c’est vrai !!

Fr : sur mon bureau

S : je ne l’ai pas vu (intriguée)

Fr : pas ici (avec un grand sourire)

S : ah …. ce bureau là

Franck hocha la tête.

Après le dîner, ils avaient débarrassé et Michael et Franck se trouvaient assis face à face en train de jouer une partie d’échec, au bout d‘une heure, Sara avait préféré aller se coucher

Fr : alors ça va mieux ?

M : oui, on a discuté

Fr : discuté (avec un sourire amusé)

M : euh oui, pour le reste, c’est assez délicat d’en parler devant vous

Fr : ne vous inquiétez pas, je sais que vous la respectez

M : hum

Fr : et j’ai vu que vous vous étiez décidé pour la bague

M : oui. Elle a beaucoup aimé

Ils continuèrent leur partie, et au bout de quelques heures, ils se décidèrent à ne pas la finir le soir même

Fr : demain je serai plus à même de vous battre

M : je doute

Fr : on verra. Bonne nuit Michael

M : bonne nuit également

Le gouverneur entra dans sa chambre et après un moment d’hésitation Michael ouvrit une porte avant d’entrer à l’intérieur de la pièce.





dans le flash back au début Franck est un peu dur, mais faut pas oublier qu'il n'a pas toujours été tendre avec Sara :cryyyyyyyy:

Chapitre 72
Partie 1

Quand Sara ouvrit les yeux, elle vit que Michael se trouvait à ses côtés, allongé sur le ventre, la tête tournée vers la salle de bain, un sourire s’afficha sur son visage

Il est venu dormir avec moi
Je ne l’ai pas sentit quand il s’est allongé
Je pense qu’il n’a pas voulu me réveiller
Mais j’aurai aimé qu’il me serre contre lui pour la nuit

Elle se rapprocha et colla son corps à celui de son ami, sa main s’échoua délicatement sur son dos avant de se mettre à dessiner des formes imaginaires dessus

Elle est réveillée
J’aimerai qu’elle me réveille comme ça tous les jours

Il s’étira un peu avant de retourner son visage et de rencontrer le regard confus de son amie

M : tu peux continuer, c’est très agréable (avec un grand sourire)

Sara avait arrêté ses caresses en le sentant bouger, elle lui fit un doux sourire avant d’approcher ses lèvres de celles de Michael

S : moi aussi je veux un câlin

M : ça peut s’arranger (avec un sourire malicieux)

Il se retourna et l’attira dans ses bras, elle posa sa tête sur son torse et il passa sa main sous son débardeur pour lui caresser délicatement le dos, elle lui sourit avant qu’elle aussi ne débute ses caresses sur son torse

M : tu as bien dormit ?

S : oui, mais pourquoi tu ne m’as pas réveillé cette nuit ?

M : il était tard

S : tu as gagné ?

M : non, on a du arrêter la partie à cause de l’heure

S : vous allez la continuer tout à l’heure ?

M : je ne pense pas

Il arrêta ses caresses, Sara releva la tête comprenant qu’il voulait lui parler

M : j’aimerai qu’on aille visiter l’appartement dont Catlin m’a parlé

S : on ?

M : oui, enfin si ça ne t’ennuie pas

Sara s’était redressée dans son lit

S : Michael

M : oui (se redressant pour se mettre face à elle)

S : je vais retourner vivre ici

M : ça ne t’empêche pas de me donner ton avis pour cet appartement

S : non, je veux bien

Il lui releva le visage et déposa un baiser sur ses lèvres

M : pour ça aussi, on n’est pas obligé de sauter les étapes

S : on va prendre notre petit déjeuner ?

Il comprit qu’elle ne voulait pas aborder le sujet

M : ok

Il se leva et enfila son jean et son sweat

Attends il ne te demande pas de venir emménager avec lui
Alors pourquoi tu réagis comme ça

S : Michael (il se retourna) tu n’es pas fâché ?

M : pourquoi je le serai ?

S : pour rien

Elle se leva et attrapa un jogging avant de l’enfiler, Michael l’encercla par derrière et déposa son menton sur son épaule

M : tu as pensé que j’allais te demander de venir vivre avec moi ?

S : je suis bête

M : non j’y ai pensé, mais je sais aussi que tu as besoin de reprendre tes repères

S : merci

M : je veux l’avis de mon amie avant de dire oui

Elle se retourna et posa sa tête sur son torse

S : je pourrai venir quand je veux ?

M : bien sûr

Après un rapide petit déjeuner, ils s’étaient préparés avant de se rendre à l’adresse où se trouvait l’appartement.
Le quartier était dans un coin tranquille de Chicago, les bordures des allées étaient fleuries

S : c’est super mignon comme quartier

M : oui, j’aime beaucoup

S : déjà un point positif (souriant)

Michael se gara et ils sortirent de la voiture puis ils se dirigèrent vers l’entrée de l’immeuble

S : par contre ce n’est pas une immense tour (relevant la tête pour contempler l’immeuble)

M : dommage (en rigolant)

S : c’est à quel étage au fait ?

M : je n’en sais rien, je n’ai pas pensé à le demander

Il sonna à l’interphone du gardien

Voix : oui

M : bonjour, je suis Michael Scofield, je viens de la part de Mlle Todd

Voix : oui, je vous ouvre

Michael et Sara entrèrent et un homme d’une soixantaine d’année apparut

Homme : bonjour je suis Mr Sanders le gardien de l’immeuble (en tendant sa main)

M (serrant sa main) : enchanté Michael Scofield et (désignant Sara) Sara Tancredi

L’homme dévisagea Sara ce qui la mit mal à l’aise

Pourquoi il la regarde comme ça…ah Tancredi, je suis bête
M (remarquant le trouble de Sara) : Mlle Todd vous a signalé notre venue ?

Mr S : oui, Catlin m’a dit que je pouvais vous laissez les clés sans problèmes

Catlin ??
M : vous la connaissez bien ?

Mr S : oui c’est la fille du propriétaire de l’immeuble. Je la connais depuis plusieurs années

M : je comprends mieux

Mr S : quoi ?

M : rien

Mr S : tenez (lui tendant des clés) c’est au dernier étage, l’appartement 103

M : merci (en prenant les clés)

Mr S : vous allez voir, les appartements au dernier étage sont spacieux et vous n’êtes que trois sur le palier, de quoi être tranquille (avec un sourire amical)

M : d’accord

Mr S : je vous laisse le visiter

S : merci

Monsieur Sanders repartit dans sa loge et Michael et Sara s’avancèrent jusqu’aux ascenseurs

S : dernier étage, second point positif

Michael lui sourit avant de lui prendre la main amoureusement. L’ascenseur arriva et il les emmena au 10 ème étage

S : j’espère que tes voisins ne sont pas des voisines

M : pourquoi ça ? (avec un sourire moqueur)

S : oublie

Michael rigola, il entra la clé dans la serrure et ils entrèrent à l’intérieur de l’appartement.

Partie 2

Michael referma la porte, ils se trouvaient dans l’entrée, Sara lui lâcha la main pour aller dans la pièce principale

S : devine

Michael alla la rejoindre

S : une baie vitrée (lui désignant la grande fenêtre)

M : moins grande que celle dont je rêvais

S (rigolant) : difficile

M (regardant autour de lui) : il est immense et …..(et voyant les marches montant à l’étage) c’est un duplex

S : ça va te changer de ta chambre sur le campus

M : je ne sais pas encore si je vais dire oui

S : c’est ça
Tu as des grands yeux émerveillés et tu doutes encore…mon œil

Elle rigola avant de monter les marches pour visiter l’étage où Michael la rejoignit rapidement. Ils visitèrent chaque pièces avant de retourner dans le salon, Sara s’asseya sur la moquette

S : je le trouve superbe

M : moi aussi (s’asseyant face à elle)

S : alors tu vas dire oui ?

M : je crois que oui

S : tu as une immense salle de bain avec une grande baignoire

M : tu n’as remarqué que ça ?

S : non…il y a aussi une cuisine aménagée et deux grandes chambres et … il est parfait

M : c’est vrai qu’il est parfait

S : j’aime bien le fait que les chambres et la salle de bain soient à l’étage comme ça tu auras l’impression d’être dans une maison plutôt qu’un appartement

M : et je vais surtout être tranquille ici

S : tu emménages quand ?

M : je dois d’abord donner ma réponse, ensuite je verrais bien

S : je pourrai t’aider à emménager ?

M : on verra

Ils continuèrent de discuter un peu, Sara lui expliquant comment il pourrait aménager les espaces, Michael sourit, il se voyait déjà dans cet appartement, mais avec elle.

Peu de temps après avoir rendu les clés et donné sa réponse au gardien, ils prirent le chemin du Starbuck

S : il a l’air confiant pour la réponse

M : Catlin m’a dit que si je voulais cet appartement, elle en parlerait au propriétaire

S : et comme c’est son père, je pense que tu es le nouveau locataire

M : oui (avec un grand sourire)

S : Michael (en posant sa main sur sa cuisse) tu es sûre qu’elle le fait que parce qu’elle veut te remercier ?

M : Sara, je n’ai pas envie que tu penses à autre chose

S : je sais, mais les gens font rarement des choses dans le seul but d’être gentil

M : elle a quelqu’un dans sa vie alors elle n’est pas intéressée par moi

S : ma mère avait un mari et un enfant, ça ne l’a pas empêchée d’aller voir ailleurs

Michael s’était garé sur le parking du Starbuck, il coupa le moteur avant de se retourner et de prendre le visage de Sara entre ses mains

M : je te promets que même si elle tente quoique ce soit, je ne répondrais pas à ses avances

S : je sais

M : alors le sujet est clos

Il l’embrassa tendrement avant qu’ils ne sortent de la voiture pour se rendre à l’intérieur du café.

Après avoir déjeuné ensemble, ils étaient rentrés chez le gouverneur, Michael avait appelé Catlin pour lui confirmer sa réponse, elle lui avait affirmé que ça ne posait pas de problèmes, donc le temps qu’elle en parle à son père et que les papiers soient faits, il aurait la réponse définitive avant la fin de la semaine.

Sara et Michael se trouvaient dans le jardin, ils profitaient du soleil tout en discutant, la jeune femme écoutait son ami raconter ces futurs projets de vie, l’air rêveur

M : et dans une dizaine d’années, on pourra faire le tour du monde en bateau

S (en rigolant) : tu sais naviguer ?

M : ça ne doit pas être compliqué et dans le pire des cas on s’échouera sur une île déserte et on jouera au Robinson jusqu’à la fin de notre vie



Alex arriva dans le jardin

S : bonjour Alex (avec un grand sourire)

Il la regarda en faisant mine de bouder, elle se leva et s’approcha de lui

S : vous êtes fâché ?

Alex : j’aurai des raisons ?

S : oui (avec un sourire amusé)

Alex : donc je le suis

S : je suis désolée, mais j’avais besoin d’être seule

Alex : et moi, je devais assurer votre sécurité

S : je ne recommencerai plus (faisant la moue)

Alex : ouais

Elle lui sourit et il n’arriva pas à résister alors il lui rendit son sourire

S (l’enlaçant) : merci Alex (déposant un petit baiser sur sa joue)

Alex : je cherchais votre père

S : il doit être dans son bureau

Alex : merci (à Michael) bon courage avec cette demoiselle, c’est une sacré chipie

S : hey (en boudant)

Il rigola tout en se dirigeant vers l’intérieur de la maison. Sara retourna s’asseoir près de lui

S : pourquoi tu souris comme ça ?

M : comme ça

Il lui attrapa la main pour qu’elle vienne s’asseoir sur ses genoux puis il l’encercla tendrement, elle posa sa tête sur son épaule

M : tu sais que quand j’aurai l’appartement, je ne dormirai plus ici

S : je sais

M : mais si tu as besoin, j’espère que tu n’hésiteras pas à m’appeler et ça quelque soit l’heure

S (souriant) : même si il est deux heures du matin ?

M : oui

S : et si j’ai envie de dormir dans tes bras ?

M : dans ce cas tu pourras venir

Elle releva la tête et rencontra son regard

Mais je ne pourrai pourtant pas y dormir tous les soirs

J’aimerai tellement que ce soit tous les soirs

Il lui remit une mèche de cheveux derrière l’oreille avant de l’embrasser doucement.

Le soir était arrivé rapidement, ils avaient dîné en compagnie de Franck et après que Michael ait finit sa partie d’échec avec le gouverneur, tous étaient partit se coucher.

Chapitre 73
Partie 1

Michael s’était réveillé en premier, il était resté allongé à contempler Sara pendant un long moment avant que cette dernière ne se réveille

M : alors c’est qui la marmotte (rigolant légèrement)

S : toi (en s’étirant)

M : je ne crois pas

Il se pencha pour l’embrasser, Sara l’encercla avant de le retourner, se retrouvant à califourchon

S : tu es réveillé depuis longtemps ?

M : suffisamment

S : donc tu profites de moi pendant mon sommeil

M : non, si je profitais de toi j’aurai fait ça

Il posa ses mains sur ses fesses les faisant ensuite remonter d’une lenteur délibérée sous le haut de la jeune femme qui sentit de multiples papillons danser en elle au fur et à mesure que les mains de Michael remontaient entrainant son débardeur

S : Michael (fermant les yeux)

Il se redressa, se retrouvant assis avec toujours Sara sur ses jambes, il embrassa son petit nez avant de remettre ses mains sur ses hanches, elle rouvrit les yeux et rencontra son regard empli de désir

S : continue

Il lui sourit avant de prendre ses lèvres avec passion. Elle se laissa aller complètement profitant des sensations qu’il faisait naitre en elle. Michael repassa ses mains sous son haut

J’ai envie de lui enlever ce haut et de lui caresser chaque parcelle de peau

Il fit descendre ses lèvres sensuellement sur son cou, embrassant chaque millimètres de peau, Sara prit son visage entre ses mains pour le rappeler à ses lèvres, leurs langues chahutaient frénétiquement.

Ils ne se séparèrent que quelques minutes plus tard quand le besoin d’air se fit ressentir

M : tu n’as pas faim ?

S (rougissant) : hein ?

M (avec un sourire moqueur) : des céréales et un chocolat chaud

S : oui, si j’ai faim

Il rigola avant de se retrouver allongé après que Sara l’ait poussé pour se venger. Ils allèrent ensuite prendre leur petit déjeuner avant de se préparer.



Sara se trouvait dans la salle de bain en train de vomir quand Michael entra dans la chambre

M : ça va ? (inquiet)

S : laisse moi s’il te plait (avant de se remettre à vomir)

Il entra dans la salle de bain et la vit penchée au dessus de la cuvette, il posa sa main sur son dos

S : j’en ai assez (se redressant)

M : je sais

Elle le regarda avant d’aller se rincer la bouche et de retourner s’allonger dans son lit, Michael la rejoignit. Elle posa sa tête sur son épaule



S : je vais devoir aller sur le campus récupérer mes affaires

M : et ça t’angoisse tellement que ça te rend malade ?

S : oui

M : on peut y aller ensemble si tu veux ?

S : Katie me l’a aussi proposé

M : tu ne te sens pas prête ?

S : non, mais il va falloir que je prenne sur moi

M : on sera là

S : je sais

Elle s’allongea en lui tournant le dos pour ne pas pleurer devant lui

M (en se penchant) : je te laisse ma princesse

Il l’embrassa sur la tempe avant de sortir de la chambre pour lui laisser un peu d’intimité. Sara s’endormit quelques minutes après.

Partie 2

Quand Sara se réveilla en début d‘après midi, elle se sentait beaucoup mieux, elle se leva et descendit dans le salon après être passé dans la chambre de Michael voir si il s’y trouvait

S : Michael

Où peut-il bien être ?

Elle se dirigea vers le bureau de son père et entra

Fr : ça va mieux mon ange ?

S : oui

Fr : Michael m’a dit que tu avais été malade, alors on t’a laissé dormir

S : où est il ?

Fr : il a du partir pour signer le bail de l‘appartement, il voulait attendre que tu te réveilles, mais je lui ai dit que ça n’allait pas durer longtemps

S : tu as bien fait

Elle vit l’enveloppe qui se trouvait sur le bureau face à son père qui semblait songeur

S : tu veux l’ouvrir ?

Fr (baissant les yeux sur l‘enveloppe) : ça me fait peur

Elle s’approcha de lui

S : de quoi ?

Fr : je ne sais pas trop…..peur que tu veuilles retrouver ton vrai père, si je ne le suis pas, peur que tu m’éloignes de toi…

Elle se pencha et le prit dans ses bras pour l’interrompre

S : ça ne changera rien, je te le jure (croisant son regard brillant) tu es mon père…le seul

Fr : merci (l’embrassant tendrement)

Sara s’empara de l’enveloppe et de la main de son père et ils allèrent s’asseoir sur le canapé

Fr : tu es sûre d’être prête ?

S : oui

Elle décacheta l’enveloppe puis elle prit une profonde inspiration en retirant les feuilles qui s’y trouvaient.
Franck ferma les yeux pendant que Sara lisait dans sa tête les chiffres et autres informations s’y trouvant, puis elle prit la parole

S : selon les données analysées sur les échantillons d’ADN prélevés sur l‘enfant : Sara Tancredi et le père présumé : Franck Tancredi. La probabilité de filiation est estimée à 99,9%. La paternité est donc confirmée

Il ouvrit les yeux et rencontra le regard de sa fille qui souriait

Fr : aucuns doutes ???

S : non, tu es mon père biologique

Il ne pu s’empêcher de la prendre dans ses bras et de la serrer fortement contre lui laissant les larmes de joie couler sur ses joues

Fr : je suis si heureux

S : moi aussi
J’ai enfin la réponse

Après cette étreinte, Sara lui tendit une enveloppe qui se trouvait avec les papiers

Fr : c’est l’écriture de ta mère

S : elle t’est destinée

Fr : je n’ai pas envie de lire ce qui s’y trouve

S : ça fait plus de 24 ans que tu vivais dans le doute, alors lis là (en posant sa main sur sa cuisse)

Fr : tu as raison

Il décacheta l’enveloppe, Sara se leva pour le laisser, mais il lui retint le poignet

Fr : tu peux rester

S : c’était votre histoire

Il lui lâcha le poignet et elle lui fit un tendre baiser avant de sortir de la pièce. Franck prit la lettre, une photo glissa, il l’a prit et la contempla avant qu’une larme ne glisse sur sa joue

Fr : on était heureux ce jour là

Il posa la photo et commença à lire la lettre qui était datée du jour de la mort de sa femme

Franck,

Je sais très bien que tu ne m’as jamais cru, mais je t’ai aimé sincèrement dès que nos regards se sont croisés.
Je sais que j’ai fait pas mal d’erreurs, et mes excuses ne serviront à rien, je t’ai trompé alors que tu me donnais tout ce que j’avais espéré, de l’amour, une famille et une vie stable et sans aucun soucis matériel.
Je ne sais pas pourquoi j’ai préféré détruire tout ce que je pouvais avoir.

Ces derniers temps, les choses empirent entre nous, il n’y a pas une journée sans qu’on ne se dispute. Sara grandit et elle se retrouve au milieu de ce conflit d’adultes qui a assez duré, 4 ans qu‘elle nous voit nous déchirer.
Je ne veux plus la mêler à tout ça, je me suis rendue compte à quel point elle souffrait quand je l’ai entendu parler à sa peluche, elle lui expliquait qu’elle en avait assez de se cacher pour te faire des câlins, qu’à l’école elle voyait les papas et les mamans se faire des bisous et qu’elle ne comprenait pas pourquoi, moi c’est un autre que j’embrassais. Je ne mettais pas rendue compte que je faisais en sorte qu’elle ne t’aime pas, je suis désolé de t’avoir fait enduré ça de sa part.
Je sais que pour toi, les choses sont difficiles, tu doutes de ta paternité, mais tu l’as aimé et considéré comme ta fille dès que tu l’as prise dans tes bras à sa naissance. Je m’en souviens encore, et pourtant ce jour là, où j’aurai du comprendre, j’ai préféré continuer à détruire notre couple.
Je pense que le mieux est de partir, même si cette façon semble lâche, je ne pourrai pas vivre loin d’elle et je n’ai aucune chance de la garder avec moi, j’ai comprit que jamais tu ne me la laisserais et je ne peux plus vivre cette vie.

Ne lui dit jamais comment je suis partie, elle ne comprendrait pas, explique lui que je l’aime par dessus tout et que je veillerai sur elle du ciel.

Je te joins les résultats du test de paternité, je sais que tu ne voulais plus le faire, mais un jour tu auras besoin de savoir la vérité, même si pour moi, il n’y avait aucuns doutes.
Notre fille va grandir près de toi et je suis sûre qu’elle sera heureuse.

Je t’aime et je suis désolée de t’avoir fait tout ce mal. J’espère que tu pourras trouver un jour une femme qui t’aimera comme tu le mérites.

Rebecca

Franck referma la lettre, il s’essuya les yeux avant de se lever et d’aller ranger l’enveloppe et la photo dans le coffre.

Partie 3

Ce n’est qu’une heure plus tard que Michael refit son apparition, il vit Franck assis avec un verre à la main

M : ça n’a pas l’air d’aller (s’asseyant près de lui)

Fr : c’est à cause de l’enveloppe

M : Sara…(déglutissant)….n’est pas votre fille ?

Fr (le regardant) : euh..si, je suis si heureux. Non en fait il y avait une autre enveloppe

M : une mauvaise nouvelle ?

Fr : une lettre de la mère de Sara, elle m’expliquait certaines choses. C’est assez dur d’en parler

M : je suis désolé

Fr : vous savez elle s’est suicidée quand Sara avait 4 ans. Elle l’a su, mais elle n’aurait jamais du….elle vous en a parlé ?

M : pas vraiment, c’est un sujet qu’elle n’aborde pas trop

Fr : Sara était tellement petite, je lui ai juste dit qu’elle était montée au ciel. Mais elle a finit par l’apprendre quelques années plus tard, et évidemment elle m’a mit ça sur le dos. La dernière fois qu’elle a vu sa mère, on venait de se disputer, elle a fait le rapprochement

Flash back

Franck venait de claquer la porte de chez lui après la violente dispute qu’il venait d’échanger avec sa femme, dispute qui l’avait conduit à la gifler devant Sara.
La petite fille, en voyant ça, s’était réfugiée dans le salon et fut vite rejointe par sa mère qui la rassura. Après qu’elle ait cessé de pleurer

Mère : allez viens, on va aller jouer dans ta chambre (portant sa fille jusqu’à l ‘étage)

S : non, papa il va revenir

Mère : ne t’inquiète pas ma puce, papa ne te fera jamais de mal

S : à toi oui

Mère : j’ai fait une bêtise, c’est pour ça

S : qu’est-ce que t’as fait ?

Rebecca posa sa fille sur son lit avant de s’asseoir près d’elle

Mère : c’est des histoires de grandes personnes (caressant ses cheveux)

S : tu sais je suis une grande fille

Mère : oui mais pas encore assez grande

S : c’est pour ça que tu pleures tout le temps ?

Mère : ne t’inquiètes pas ma puce. Alors à quoi tu veux jouer ?

S : au docteur

Sara alla chercher ses jouets et les emmena sur son lit

S : quand je serais grande, je serai docteur et je te soignerai

Mère : je ne suis pas malade (rigolant)

S : si comme tu pleures c’est que t’as mal, alors moi je te donnerai un médicament pour que tu ailles mieux

Mère : tu seras le meilleur médecin et la plus jolie (embrassant tendrement sa fille)

La mère et la fille commencèrent à jouer. Pendant ce temps là, Franck était revenu, il monta à l’étage pour être sûr que sa femme n’était pas partit avec sa fille. Il entendit un bout de la conversation

Mère : tu sais même si je pars très loin, je veillerai toujours sur toi et je veux que tu n’oublies jamais que je t’aime plus que tout au monde

S : moi aussi je t’aime à la folie (étirant ses bras au maximum)

Mère : tu me garderas une place dans ton cœur ?

Sara prit la main de sa mère et la posa sur sa poitrine

S : tu seras là ?

Mère : oui

Franck se décida à les laisser, il redescendit dans son bureau

S : et je peux aussi mettre papa ?

Mère : oui bien sûr

S : même si tu l’aimes pas ?

Mère : je l’aime, mais c’est tellement compliqué

S : c’est pas compliqué d’aimer, moi je t’aime c’est facile

La mère rigola avant de se mettre à pleurer, Sara la serra fortement dans ses bras. Après une brève étreinte

Mère : je te laisse mon cœur, maman a quelque chose à faire. Tu ne sors pas de ta chambre

S : non, je vais jouer avec mes peluches, je vais les opérer du bidon

La mère embrassa sa fille longuement alors que cette dernière était absorbée à son jeu. Elle sortit de la chambre en larmes.

Fin du flash back

Fr : Sara est venue me voir plus tard dans la soirée car elle avait faim et qu’elle ne trouvait pas sa mère. Je l’avais vu revenir trois heures avant, donc je me demandais ce qu’elle faisait

M : elle….était morte ?

Fr : je suis monté à l’étage, et la porte de sa chambre était fermée de l’intérieur. Je l’ai défoncé et je l’ai trouvé dans son lit (les yeux embués), il était trop tard

M : Sara n’a rien vu ?

Fr : Bruce était là quand Sara est venue me chercher, elle est restée avec lui le temps que la police et les secours arrivent. Il a fait en sorte qu’elle ne soit pas dans les parages

M : c’est horrible

Fr : hum (s’essuyant les yeux)

M : pourquoi cette lettre, qui vous était destinée, était dans un coffre que seule Sara pouvait ouvrir ?

Fr : en fait quand Rebecca est morte, j’ai réunit toutes ses affaires et j’ai rangé tous les papiers dans un coffre sans y toucher, et la dernière fois que j’ai fait du rangement j’ai retrouvé le papier de la banque que j‘ai donné à Sara. Si j’avais fait attention, j’aurai pu y aller avant, vu que Sara était mineure

M : vous aviez trop de peine

Fr : je lui en ai voulu aussi, je me suis retrouvé seul avec Sara et je n’ai fait que des erreurs

La voix de Sara se fit entendre, Franck finit son verre avant de se lever de son fauteuil

S : ah tu es enfin revenu (avec un grand sourire)

M : oui, tu me cherchais ?

Elle vit son père prendre sa veste

S : tu t’en vas ?

Fr : je dois passer à mon bureau, j’avais oublié

S : tu seras là pour le dîner ?

Fr : non, ne m’attendez pas

Elle n’insista pas voyant les yeux rougis de son père

La lettre l’a chamboulée, je me demande ce que ma mère a pu écrire
C’était leur histoire, je n’ai pas à savoir
Même si j’aimerai pour pouvoir trouver les mots pour le soulager

Elle sentit la main de Michael dans la sienne, elle sortit de ses pensées et lui sourit

S : j’ai fait des muffins

M : miam miam

S : qui t’as dit que tu allais en avoir ?

M : tu me nargues là

S : non (rigolant)

Il lui saisit les hanches et la colla contre lui

M : tu ne vas pas m’en donner ?

S : non, ils ne sont pas pour toi

Il commença à la chatouiller, elle se tortilla

S : non

M : tu es sûre (tout en continuant ses chatouilles)

S : Michael…non…arrête (entre plusieurs éclats de rires)

Sara était pliée en deux, Michael ne l’avait pas lâchée et il continuait

S : pitié arrête….j’en peux plus

Il arrêta sa torture avant que leurs regards ne se croisent, elle approcha ses lèvres de celles de Michael et au moment où elles allaient se rencontrer, Sara se dégagea de son étreinte en rigolant

M : chipie

Elle partit en courant dans la cuisine.






alors le flash back est la suite d'un autre que j'avais posté avant pour comprendre un peu même si je sais que ce n'est pas évident de se rappeler de tous les détails, et la discussion de Sara avec sa mère est un lien avec une chose que Sara a dit à Michael au tout début de leur rencontre

Partie 4

Après avoir chahutés, Sara et Michael avaient dîner en tête à tête, ils se trouvaient à présent dans le jardin, assis sur un transat, Sara avait son dos collé à la poitrine de Michael qui avait ses mains posées sur son ventre recouvert d’un de ses pull

M : il est très gentil, il m’a dit que je pouvais emménager dès que je le souhaitais

S : tu veux partir quand ?

M : Sara

Il avait comprit au son attristé de la voix de son amie qu’elle pensait qu’il était pressé de la quitter

S : quoi ?

Il la fit se retourner de façon à qu’ils se retrouvent face à face

M : je ne vais pas partir loin de toi. Tu vas mieux et ton père est présent

S : je sais

M : et tu sais aussi que tu seras la bienvenue (caressant sa joue tendrement)

S : j’ai pris l’habitude de t’avoir toujours près de moi

M : tu sais quoi, je te laisserai quelques uns de mes pull (souriant)

S : alors dans ce cas

Ils rigolèrent avant que Michael ne la serre un peu plus contre lui et qu’il ne débute de douces caresses sous son pull

S : ça aussi ça va me manquer (caressant sa nuque)

M : à moi aussi

Ils restèrent ainsi plusieurs minutes avant de se décider à aller se coucher.



Le lendemain matin, Sara et Michael avaient rejoint Franck pour le petit déjeuner, ce dernier se sentait mieux après qu’il soit allé voir son ami, Bruce, et qu’ils aient discuté

M : attend tu en as déjà mangé trois

S : et alors, j’ai faim et c’est moi qui les ais fait

M : ce n’est pas une raison

Fr : pourquoi vous ne le coupez pas en deux (avalant son café)

Sara et Michael échangèrent un regard gêné

M : euh..oui, je n’y avais pas pensé

Sara se mit à rire ce qui fit bouder Michael

M : parce que toi tu y as pensé peut être ?

S : oui

M : c’est ça

Il coupa le dernier muffin et en tendit un bout à son amie qui s’empressa d’attraper le second morceau et de le croquer

M : hey !!!!

S : je veux le plus gros

Franck se leva en secouant la tête, il se servit une seconde tasse de café

Fr : vous savez je me demande quel âge vous avez. Quand je vous vois, j’ai l’impression d’avoir à faire à deux gamins

S : tu parles pour Michael (tirant la langue à son ami)

Fr : de toi aussi

Michael explosa de rire ce qui lui valu, comme toujours, une tape sur l’épaule

M : arrête de me taper

S : je ne t’ai pas tapé

M : ah bon..alors si je te fais ça (la tapant sur le bras, mais doucement) je ne te tape pas ?

S : tu oses lever la main sur une fille !! (avec un regard outré)

M : oui (la défiant du regard)

Fr : je vous préviens que les jeux de mains finissent toujours mal

S : il n’avait qu’à pas commencer

Elle se leva et débarrassa son bol

M : et le mien ? (lui tendant son bol)

S : t’es un grand garçon (lui faisant un clin d’œil)

Michael se leva, il posa son bol dans le lave vaisselle et il s’approcha de Sara

M : quand on habitera ensemble, tu feras la vaisselle, le ménage, le repassage…

Elle l’interrompit en posant ses lèvres sur les siennes

S : comptes là-dessus

Puis elle s’éclipsa dans le jardin

M (à Franck) : je vais tout me taper

Fr (en rigolant) : je crois bien que oui



Ce n’est qu’un peu plus tard que Katie arriva, elle avait pu se libérer pour aider Michael et Sara à vider la chambre de la jeune femme sur le campus. Ils se trouvaient à présent tous les trois sur le parking

M : ça va aller, tu es sûre ?

S : oui

K : si tu ne te sens pas bien, on finira avec Michael

S : ok

Elle prit une profonde inspiration avant de sortir de sa voiture, ils se dirigèrent tous les trois jusqu’au bâtiment, Sara entrelaça ses doigts à ceux de Michael.

TINK!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

TU ES DE RETOUR!!!! Enfin...

Je suis TROP contente!

Hey miss, on est JAMAIS déçu de tes suites...enfin, sauf kand c'est très sadique ( ) Mais le pire c'est que meme kand c'est sadique j'aime sa moi!


BISOUS

super bien ecrite cette suiite

on é pa du tout deçu !!!!