This meeting that saved me (ch 90 p 4- 29-11-09)

Partie 2

Sara été rentrée chez elle en larmes, elle avait tout balancé dans sa chambre afin d’évacuer sa colère, la honte et la culpabilité qui la rongeaient de l’intérieur depuis tant d’années.
Elle avait finit par s’effondrer sur son lit épuisée moralement et physiquement. Ce n’est que quand les larmes cessèrent qu’elle s’endormie en serrant son doudou et son singe.

Bureau du gouverneur Tancredi

Bruce : Franck

Bruce n’avait jamais beaucoup vu son ami en larmes, il avait entendu les dernières paroles de Sara et c’est comme si à cet instant, il avait reçu un coup de poignard en plein cœur.
Il était resté un mois seul avec Sara, elle était très mal, mais il n’avait pas pensé que ce qui la rendait dans cet état été lié à un événement si grave et si intolérable.

Il s’approcha de son ami et posa une main sur son épaule

Fr : 10 ans que je crois que ma fille est comme sa mère alors que….il l’a…..comment je n’ai pas pu voir ça

Bruce : tu ne pouvais pas savoir, on n’a rien vu

Fr : ce petit salaud est venu me voir après ce qui lui avait fait, il m’a regardé dans les yeux en me disant que ma fille couchait à droite à gauche….j’ai préféré le croire plutôt que d’aller la voir

Bruce : elle ne t’aurait rien dit

Fr : non, mais je suis partit en la laissant après ça…et après notre dispute où je n’ai fait que la rabaisser encore plus

Bruce : tu ne peux pas culpabiliser pour ce qu’il lui a fait

Fr : je vais le tuer de mes propres mains (frappant sur son bureau)

Bruce : il a déjà été punit

Fr (relevant les yeux) : comment ça ?

Bruce : j’ai eut des nouvelles par James Meyer, peut être 6 mois après…ce qu’il s’était passé. Tu étais à Washington, il m’a dit que le fils d’Howard avait eut un grave accident de la route, qu’il avait du être amputé et qu’il était paralysé à vie..Nathan a été punit

Fr : il aurait du mourir, il a détruit ma fille

Bruce : tu ne crois pas que la mort aurait été trop facile

Franck plongea sa tête entre ses mains, Bruce serra les poings pour ne pas laisser ses larmes couler.

Campus de Northwestern

Sara n’arrêtait pas de se retourner dans son lit, elle se débattait dans son sommeil, elle pleurait et criait.

« Nathan : moi qui pensais que tu serais plus docile avec un peu d’alcool »

« S : je ne suis pas prête pour aller plus loin Nathan »

« S : arrête je ne veux pas »

« Nathan : sauf que moi j’en ai très envie (contre son oreille) »

« Nathan : tu ne diras rien à ton cher papa, car il va être très déçu…tu ne veux pas encore le décevoir…..et puis si il apprenait que tu as bu et que tu emmènes des garçons dans ta chambre….tu t’imagines comment il te regarderait après ? »

Sara se réveilla en criant

Comment il va me regarder maintenant, je me sens si sale
J’en peux plus……….je veux que tout s’arrête

Elle se sentit prise de nausées, elle se leva et partit dans la salle de bain. Une fois que les vomissements se stoppèrent, elle se laissa glisser contre le mur

Ça sera toujours comme ça
Jamais plus je ne pourrais être heureuse

Elle se leva et alla chercher son sac. Elle vida complètement le contenu sur son lit pour trouver ce qu’elle avait mit à l’intérieur, il y a quelques jours.
Une fois le flacon de morphine entre ses mains, elle le contempla

Même si ce n’est qu’éphémère je me sentirai mieux
Les effets secondaires sont toujours moins douloureux que la réalité

Elle refit les mêmes gestes que la fois dernière, comme si maintenant l’habitude s’était installée. Il ne lui fallut qu’un instant avant de ressentir une sensation de sérénité lui parcourir le corps.
Ses yeux se fermèrent doucement.

Partie 3

Elle se réveilla doucement le mercredi matin

Quelle heure est il ?

Elle prit son portable

Il m’a appelé 5 fois, et je n’ai rien entendu
Je vais l’appeler pour éviter qu’il s’inquiète

Elle composa le numéro de Michael

M : allo

S : bonjour Michael

Enfin
M : Sara je m’inquiétais, tu ne répondais pas et je suis passé chez toi, mais tu n’y étais pas

Me***, il est passé
S : je suis désolée, j’étais de garde et mon portable est resté chez moi
Excuse moi de te mentir

Je sens dans sa voix qu’elle me ment, pourquoi ?
M : tu ne m’avais pas dit que tu étais de garde

S : j’avais oublié

M : hum

S : je te laisse, je dois aller en cours

M : Sara, si c’est à cause de ce qui c’est passé…j’aimerai qu’on en parle s’il te plait

S : tu m’as déjà tout dit

M : ne fais pas ça Sara, ne te renferme pas sur toi-même

S : ce n’est pas ce que je fais, je te laisse je vais être en retard

Elle raccrocha et se remit à pleurer avant de partir dans la salle de bain, les effets secondaires se faisant ressentir.

Campus de Loyola

Michael garda son téléphone contre son oreille avant qu’il ne finisse contre le mur

J’ai tout gâché
Elle se sentait tellement mieux
J’avais juste à la garder dans mes bras….il a fallut que je lui dise…j’ai tout gâché

Il se mit à pleurer

Hôpital de Northwestern

Sara venait d’arriver, elle évita Katie et partit se changer avant d’aller dans son bureau.
Elle s’asseya et sortit la photo de Michael

C’est toi que j’aurai du rencontrer il y a 10 ans

Katie frappa et entra dans le bureau de Sara qui s’empressa de cacher la photo

K : je savais bien que je t’avais vue arriver

S : bonjour Katie (essayant de sourire)

K : on doit vraiment parler toutes les deux

L’infirmière s’installa près de son amie

S : de quoi ?

K : ne fais pas l’innocente Sara

S : Katie, je n’ai pas envie de te parler aujourd’hui

K : je peux parler et toi tu écoutes. Tu agis de façon étrange, tu as un comportement très changeant et je commence à me poser des questions sur…

S : si tu es venue pour me casser les pieds, tu peux partir (sèchement)

K : on est amies, je me fais du souci

S (criant) : j’en ai marre, tu comprends…tout le monde pense savoir…mais vous ne savez rien de ce que je vis ou ce que je ressens

K : …. (choquée par le soudain ton employé)

Sara se leva et se dirigea vers la porte

S : laisse moi !!!

Elle posa sa main sur la poignée et alla ouvrir la porte

K : c’est quoi…de la morphine (soutenant son regard)

Sara déglutit en regardant son amie qui avait prit un air encore plus inquiet face au silence de Sara



S : sors !!!

L’infirmière sortit, Sara claqua la porte

Comment elle sait ??
De toute façon, ça m’est égal, je suis médecin je sais ce que j’ai à faire
Tu t’écoutes…un médecin qui prend de la morphine…il n’y a pas de quoi être fière
Saleté de conscience

½ h plus tard, Sara avait commencé ses consultations avec Clémence. Elle évitait le regard de Katie et s’arrangeait pour envoyer son interne chercher les feuilles de consultations.
Cela faisait deux heures qu’elles avaient eut cette discussion, Katie ne cherchait pas à parler avec son amie, mais elle ne comptait pas en rester là.
Elle savait qu’elle avait vue juste quand Sara n’avait pas répondu, elle s’en voulait de ne pas avoir remarqué avant les signes, pourtant elle ne les connaissait trop bien, elle avait vu un de ses collègues se détruire.
Sara venait de finir avec le dernier patient, Clémence et Éthan étaient partis en cours et dans une heure, elle ferait pareil.
Elle s’asseya derrière le comptoir de l’accueil et prit les dossiers dans lesquels elle devait rajouter ses observations

Je ne me sens pas très bien
Je ne sais même pas si c’est tous ces événements ou…un manque
Michael me manque, pas la morphine
Je n’en ai pas prit assez
En tout cas, si j’en prends un peu, je pourrai tenir en cours

Elle croisa le regard de Katie qui l‘observait, elle détourna les yeux et se leva avant de se diriger vers la pharmacie.
Elle fit attention que sa collègue continuait son travail avant d‘ouvrir la porte.

Ce n’est pas très professionnel
Ce n’est pas souvent non plus
Enfin ces derniers temps, ça l’a été un peu
Oh c’est bon, ferme là

Elle referma la porte et se dirigea vers l’étagère des stupéfiants



Elle prit plusieurs flacons

Ceux là sont plus concentrés, je me demande si l’effet est plus long
Évidemment que c’est plus fort
Voilà que je n’arrive même pas à réfléchir
Et dire que la pharmacologie des stupéfiants s’apprend en troisième année

Elle sursauta et fourra les flacons dans sa poche quand la porte s’ouvrit

Mer** j’ai oublié de la verrouiller
S (étonnée) : Dr Parker !!
Qu’est-ce qu’il fait là

Dr P : Dr Tancredi je pensais que vous étiez partit en cours (avec un sourire)

S : dans une heure seulement

Dr P : intéressant (verrouillant la porte)

Il s’approcha d’elle et Sara sentit une vague d’angoisse la submerger.



jusqu'où vous pensez que je peux la faire souffrir
et pourtant je l'adore

Partie 4

Sara commença à paniquer, elle se mit à trembler en le voyant se rapprocher de plus en plus

Dr P : ça nous laisse 1 h pour s’amuser

S : j’ai un patient à voir (voulant passer)

Dr P : je sais que c’est faux (mettant sa main pour la bloquer)

Il se trouvait maintenant face à elle, Sara sentit les larmes monter

Dr P : j’en ai assez de ce petit jeu entre nous

S : il n’y a pas de jeu

Dr P : dès que je t’ai vu, j’ai tout de suite su qu’on allait bien s’entendre (caressant sa joue)

S : laissez moi (retirant sa main)

Dr P : fait pas ta sainte ni touche

Elle alla pour le gifler, mais il lui agrippa le poignet fermement et rigola

Dr P : tu aimes quand ça fait mal

Il la gifla et lui attrapa les cheveux

Dr P : n’essaie même pas de recommencer

Il la plaqua contre le mur et l’embrassa de force, Sara essaya de le repousser, mais il était trop fort.
Il écarta violemment les bords de sa blouse faisant sauter les boutons et il passa ses mains sous son haut, elle lui mordit la lèvre ce qui le fit se reculer, il la gifla.
Sara tomba au sol sous la violence du coup

Dr P : tu peux toujours essayer, j’obtiens toujours ce que je veux (essuyant sa lèvre)

Il ne lui laissa pas le temps de se relever, il s’allongea sur elle et l’embrassa dans le cou avant de commencer à lui retirer les boutons de son jean, il introduisit sa main à l’intérieur.
Sara cria et se débattit, il retira sa main de son pantalon et se redressa en lui attrapant le menton

Dr P : tu commences vraiment à m’énerver

Il saisit ses poignets et les plaqua contre le sol

Dr P : tu vas rester bien sage sinon je t’assure que ça sera encore plus désagréable

Elle lui cracha au visage, il rigola en s’essuyant avant de reprendre ses lèvres, elle tourna la tête et vit sur le bas de l’étagère des sets de souture, elle tendit son bras et en attrapa un…….sa vue se brouilla

Elle recula et resta prostrée dans un coin. Elle s’essuya le visage avec un bout de sa blouse et sursauta au moment où la porte céda, laissant place aux agents de sécurité, à Katie et au directeur

Pope (s’approchant de Sara) : ça va ??

K : ma puce (en larmes)

Pope : tout le monde dehors (criant)

Tout le personnel, qui venait de faire son apparition devant la pharmacie en voyant les gardes forcés la porte, se dispersa

Pope : biper moi le psy de garde

K : Sara

S : qu’est-ce que j’ai fait ? (sans lâcher du regard le corps)

Pope (à l’agent de sécurité) : couvrez le

L’agent de sécurité prit un drap et recouvrit le cadavre du Dr Parker qui gisait pas loin des pieds de Sara.
Katie s’agenouilla face à elle, mais Sara gardait le regard sans expression

K : donne moi ça ma puce (désignant le scalpel qu’elle tenait encore dans sa main)

Elle ne répondit pas alors l’infirmière lui prit des mains et le donna à Pope

K : viens, on ne peut pas rester là (caressant ses cheveux)

Pope : Sara

S : qu’est-ce que j’ai fait ? (s’essuyant les mains sur son jean énergiquement)

K : rien….tu t’es défendue

Pope : Sara venez

Katie aida Sara a se lever et tous trois se dirigèrent vers un box, à l‘abri des regards. Le directeur demanda à la sécurité de veiller la pharmacie jusqu’à que la police arrive.

Sara s’était assise sur un brancard et Katie lui nettoyait les mains et le visage avec un linge mouillé

K : ça va aller, ne t’inquiète pas

Pope sortit de la salle en apercevant la police arriver

Policier (à ses hommes): délimitez moi un périmètre (puis à Pope) je suis l’agent Self

Pope : Henri Pope, je suis le directeur

Self : que s’est t-il passé ?

Pope : je n’ai pas encore toutes les informations

Self : dites moi juste ce que vous savez

Pope : je suis descendu aux urgences pour parler avec le Dr Tancredi, et en arrivant, j’ai vu que sa collègue essayait d’ouvrir la porte de la pharmacie et quand je me suis approché, j’ai entendu crier

Flash back

Pope : Katie qu’est-ce qu’il se passe ?

K : c’est Sara, il est avec elle (essayant d’ouvrir la porte)

Pope : qui ?

K : le Dr Parker

Sara cria une nouvelle fois

Pope : appelez moi la sécurité (à une infirmière qui passait)

Fin du flash back

Self : bien, où est elle ?

Pope : on attend le psy, elle est choquée

Self : ça attendra, je dois l’interroger

Pope : non, elle doit d’abord voir le psy

Self : j’ai besoin qu’elle me dise ce qui s’est passé avec que votre psy l’embrouille

Il partit vers le box avant que Pope n’ait eut le temps de répondre.

Partie 5

Box

Katie essayait de retirer tout le sang que Sara avait sur le visage et ses mains, mais il y en avait trop. Ses vêtements étaient également souillés

K : Sara, ma puce, je vais t’aider à prendre une douche d’accord ?

Elle ne répondit pas et continua de regarder le mur face à elle

K : Sara, c’est de la légitime défense

S : il est mort ?

K : oui, il ne te fera plus rien

S : j’ai tué un homme

K : arrête s’il te plait, il allait te…Sara viens

Sara se leva et elles partirent vers la salle de bain. L’infirmière l’aida à retirer ses vêtements, Sara étant dans un état de léthargie et elle ne fit pas attention qu’il restait trois flacons de morphine dans les poches de la blouse de son amie.

Sara alla sous la douche et l’eau la fit sortir de son état de choc, elle se laissa glisser sur la paroi froide et elle regarda l’eau colorée s’évacuer

J’ai tué un homme
Son sang….il y en avait partout



Elle finit par se mettre à pleurer.
Katie l’observait se sentant complètement impuissante face à ce qui venait de se passer et à ce que Sara pouvait ressentir après cette agression

K : est-ce que tu veux que j’appelle Michael ?

Sara ne répondit pas. Elle finit par cesser de pleurer et une fois nettoyée, elle sortit de la douche et enfila les vêtements propres que sa collègue avait été chercher dans son vestiaire.
L’agent Self entra peu de temps après

Self : bonjour je suis l’agent Self, je vais devoir vous interroger

K : vous ne pouvez pas la laisser tranquille

S : ne t’inquiète pas, ça va aller

L’agent s’approcha de Sara et de Katie

Self : on peut aller dans votre bureau ?

S : oui

Self : je vais vous interroger séparément

Katie hocha la tête et elle partit rejoindre Pope pendant que Sara se dirigeait vers son bureau avec Self. Ils durent passer à proximité de la pharmacie où les légistes examinaient encore le corps, elle fut prise de nausées en apercevant le corps livide du médecin et la quantité de sang autour

S (la main devant la bouche) : désolée

Elle partit en courant dans les toilettes suivit de Self

Self : je pensais que le corps avait déjà été emmené

Sara se rinça la bouche, elle le regarda méchamment et ils partirent vers son bureau. Une fois installés

Self : j’aimerai que vous me racontiez ce qui s’est passé

Après que Sara lui ait raconté les détails des évènements, il interrogea Katie. Sara quant à elle se trouvait toujours dans son bureau quand Pope frappa et entra

Pope : Sara

Elle se leva de son fauteuil et aperçut le directeur avec une autre personne

Pope : je vous présente le Dr Sloane

S : je n’ai pas besoin de psy

Le médecin fit signe à Pope de sortir et entra

Dr S : Dr Tancredi, je veux juste qu’on discute un peu

S : non, ça va, je vais bien
Non, ça va pas, mais je veux pas parler

Dr S : d’accord, alors on peut parler d’autre chose

Sara se dirigea vers la porte de son bureau

S : j’ai dit non !!! (criant)

Elle sortit en trombe et partit vers son vestiaire, elle ouvrit son casier et elle prit son manteau et fourra dans son sac, les flacons de morphine qu’elle avait récupéré dans sa blouse

J’en ai assez…tout le monde me regarde comme si j’étais…
Et ce policier….il l’a fait exprès de passer devant son cadavre
Je ne sais même pas si j’ai des remords de lui avoir tranché la gorge
J’ai fait médecine pour sauver des vies, mais je ne fais que les prendre

Elle claqua la porte de son casier et partit voir Katie qui discutait avec Pope

K : où tu vas ma puce ?

S : je rentre chez moi

Pope : Sara, vous pouvez prendre autant de jours que nécessaires

S : merci

K : tu veux rester chez moi quelques jours ?

S : non, je vais aller voir Michael
Quelle menteuse, tu fais

K : je ne l’ai pas appelé

S : c’est pas grave

Elle fit la bise à son amie qui l’enlaça tendrement et Pope la serra dans ses bras également. Ensuite elle se dirigea vers son campus

J’aimerai que Michael soit là, lui seul pourrait me consoler
Mais ce n’est pas possible, je ne pourrai jamais lui dire ce qui vient de se passer

Elle arriva finalement sur son campus.

Partie 6

Dès que Sara était rentrée, elle avait balancé son sac et était partit reprendre une douche

J’ai l’impression d’en avoir encore sur moi
De sentir ses mains sur moi, ses lèvres sur ma bouche

Elle se frotta énergiquement pendant de longues minutes avant de sortir de la salle de bain puis elle resta en peignoir et s’allongea sur son lit, le sommeil l’emporta rapidement

Flash back

« Dr P : tu aimes quand ça fait mal »

« S : je ne suis pas prête pour aller plus loin Nathan »

« Paul : un mec ça s’arrête pas comme ça, tu vois dans l’état où je suis, alors on va finir ce qu’on a commencé »

« Dr P : tu vas rester bien sage sinon je t’assure que ça sera encore plus désagréable »

« Andrew : tu veux plus qu‘on couche ensemble, parce que d’un seul coup, tu préfères être amoureuse…t’es une pu** Sara, les mecs te verront toujours comme ça »

« Nathan : j’ai envie de te toucher, après tout je suis ton petit ami »

« Dr P : tu peux toujours essayer, j’obtiens toujours ce que je veux »

« S : arrête je ne veux pas »

Fin du flash back

Elle se réveilla en sursaut, son regard s’arrêta sur son sac

Ma délivrance…

Encore une fois, elle se laissa aller aux sensations éphémères qu’allaient lui procurer la morphine.
Elle ferma les yeux un instant et le larmes se mirent à couler

Je ne vaux rien…Michael ne m’aime plus
Mon père me considère comme une traînée…et ce n’est peut être pas mon père
Et Bruce…maintenant il doit savoir…il doit être déçu

Elle se retourna dans son lit et s’enveloppa dans sa couverture.
Plus tard dans la soirée, elle se leva et se prépara à sortir, déterminée à s‘amuser.

Campus de Loyola

Michael était allé en cours malgré que ses pensées n’aient cessé d’être dirigées vers Sara, il n’arrêtait pas de se remémorer ses paroles et s’en voulait

« M : j’ai envie de faire l’amour avec toi Sara »

Pourquoi je lui ai dit ça, j’ai du lui faire peur

« M : oui, c’est pour ça que je préfère qu’on reste chacun de notre côté, j’ai besoin de ne pas te sentir contre moi »

Alors que j’aime cette sensation, j’aime tant l’avoir dans mes bras

« S : tu sais que je te laisserai faire »

Pourquoi elle se punit, se laisser faire juste pour me faire plaisir…c’est inimaginable

« S : je ne veux pas te perdre Michael, alors si… »

Je lui ai dit que jamais je ne la laisserai, surtout pas pour ça

« S : mais tu as besoin d’autre chose »

Oui, mais mon amour est plus fort

« M : Sara, si c’est à cause de ce qui c’est passé…j’aimerai qu’on en parle s’il te plait »

« S : tu m’as déjà tout dit »

« M : ne fais pas ça Sara, ne te renferme pas sur toi-même »

Je suis trop c**, j’ai tout gâché en lui parlant de ce que je ressentais

Il aurait voulu passer la voir au Northwestern, mais il devait absolument se rendre chez son employeur avec ses plans, il y resta tout l’après midi et il rentra ensuite chez lui.

Elle ne m’a pas appelé
Elle est fâchée, je le sais

Il prit son téléphone et composa le numéro de Sara

Comme toujours cette foutue messagerie

Il raccrocha agaçé.

Maison du gouverneur

De son côté Franck avait tourné en rond chez lui pendant des heures avant de se décider à appeler sa fille. Il en avait discuté avec Bruce, et il avait besoin de la voir pour lui expliquer qu’il était désolé et qu’il l’aimait. Bien évidemment, il pensait aussi lui parler de ce qui s’était passé avec Nathan, même si il savait qu’il aurait du mal à aborder ce sujet avec son enfant.

Il composa le numéro de portable de sa fille, et lui aussi tomba sur le répondeur

Fr : Sara, mon ange, c’est moi….je veux m’excuser et te dire que je t’aime…tout à l’heure, j’ai…je n’ai pas su quoi faire ou dire…mais il faut qu’on en parle….je dois partir demain matin pour Montréal…appelle moi s’il te plait. Je t’aime ma Sara

Il raccrocha et prit sa tête entre ses mains.

Bar à Chicago

Sara s’était installée à une table, elle en était à son troisième verre quand une jeune femme arriva vers elle

JF : bonsoir Sara

Elle leva les yeux et sourit

S : Mari Cruz

Les deux jeunes femmes se firent la bise

MC : Michael n’est pas là ?

S : euh non

MC : désolée

Elle comprit en voyant le regard de Sara qu’elle ne préférait pas aborder ce sujet

MC : alors, comment ça va ??

S : ça peut aller et toi ?

MC : ça va, j’ai bientôt finit, tu veux qu’on se voient après ?

S : non, j’attends quelqu’un en fait
Même pas vrai, menteuse

MC : ah d’accord

S : une autre fois

MC : oui, aller je vais travailler avant que mon patron m’assassine

Mari Cruz jeta un regard inquiet vers Sara et repartit travailler.
Il était déjà 22h, quand elle finit son travail, elle vit que Sara se trouvait toujours à table en train de boire, sauf que cette fois, un homme discutait avec elle.
Elle la regarda attristée et sortit rejoindre Sucre sur le parking

Su : ah ma mie, j’ai cru que je t’avais ratée

MC : non (l’embrassant)

Su : ça va pas ?

MC : je viens de voir Sara…

Su : les cachottiers, on aurait pu se faire une soirée tous les quatre

MC : non elle est toute seule…enfin pas avec Michael

Su : mer**

MC : Michael ne t’a pas dit si ils avaient rompus ?

Su : non…de toute façon, il est assez discret sur ça, il ne me parle pas trop de ce qui se passe avec Sara

MC : elle ne va pas bien, je devrai appeler Michael

Su : on ne devrait pas s’en mêler

MC : je sais, mais tu te souviens de la fois où on était là et qu’on ne savait pas qu’ils étaient ensemble…Sara avait trop bu…

Su : …et elle aguichait d’autres mecs

MC : oui

Su : ok, on va l’appeler

Sucre prit son portable et appela Michael

M : allo

Su : hey papy, ça va ?

M : ouais

Su : je sais que ça doit pas aller

M : j’ai pas trop la forme, t’inquiète pas

Su : ça va avec ta chérie ?

M : pourquoi tu me demandes ça ?

Su : bah…tu sais, je n’aime pas me mêler des affaires des autres

M : oui mais ???

Su : Sara est au bar où bosse mari Cruz et…tu devrais peut être venir

M : ok, j’ai comprit…merci Sucre
Elle recommence ses bêtises

Ils raccrochèrent

Su : j’aime pas faire ça

MC : il va la raisonner

Su : j’espère

Partie 7

À peine son téléphone raccroché, Michael avait pris sa veste et était partit vers le bar

Elle va m’entendre
Mais de quel droit, je me mêle de sa vie
Je suis son ami alors j’ai le droit
Et puis je sais très bien ce qu’elle a en tête

Quand il arriva, il la vit entrain de danser avec un homme, il serra les dents

Cet espèce de porc ose la toucher
Et elle a encore trop bu
Sara, pourquoi tu fais ça
Je vais te surveiller et je ne laisserai aucun mec t’emmener

Il respira et alla s’asseoir à une table, il commanda un verre et il resta à l’observer

Pas question qu’elle sorte d’ici accompagnée

Cela faisait 2h que Sara se trémoussait sur la piste de danse, avec de multiples partenaires, sous les yeux de Michael et elle buvait un peu trop à son goût.
Sara avait finit par s’apercevoir de sa présence, leurs regards s’étaient croisés, mais aucuns des deux n’avaient fait un pas vers l’autre.

Elle est entrain d’allumer ce mec, c’est pas possible et elle me regarde…elle sait que je suis jaloux, mais elle le fait exprès
Pourquoi….elle sait que je comprends son petit manège

Il posa son verre violement sur la table, il n’avait qu’une envie, c’était de l’éloigner de tous ces mecs qui n’avaient qu’une chose en tête.

Il se leva et s’approcha de Sara, elle lui sourit

S : tu te décides enfin à venir danser avec moi (en passant ses bras autour de son cou)

M : Sara, viens !!!

S : non, je m’amuse

Elle le lâcha et continua à se déhancher

M : arrêtes, tu te ridiculises

Il lui prit le bras pour l’éloigner un peu.

S : t’es trop coincé Michael

M : aller on rentre

Elle rapprocha son visage très près du sien, leurs lèvres se trouvant à proximité l’une de l’autre.

S (sensuellement) : tous les deux

M : oui. Tu n’es pas en état pour prendre le volant

Puis il l’entraîna en dehors du bar, quand ils arrivèrent sur le parking

M : donne moi les clés de ta voiture

S : non (se mordant la lèvre)

M : tu crois tout de même pas que je vais te laisser conduire

Elle le regarda avec provocation

M : Sara, je ne rigole pas (agaçé)

Elle lui tendit les clés et au moment où il essaya de les prendre, elle les cacha dans son décolleté

S : viens les chercher (avec un sourire aguicheur)

Il se rapprocha d’elle

M : parce que tu penses que je vais me gêner

Il l’encercla d’un bras et alla récupérer les clés, malgré qu’elle essayait de l’en empêcher. Leurs visages se trouvaient très proches et leurs regards se soudèrent, il rapprocha ses lèvres de celles de Sara

Non, je ne dois pas profiter de la situation
Elle ne va pas bien et ça serait pire....oh, j’ai tellement envie de retrouver le goût de ses lèvres

Finalement, il lui fit un tendre baiser sur le front, elle soupira de frustration et ils prirent la direction du campus de Sara.

Le trajet se fit dans le silence, Michael était énervé et Sara n’avait plus les idées très claires entre tout l’alcool ingurgité et sans compter les effets de la morphine encore présents.

Une fois arrivés, ils montèrent jusqu’au dernier étage où elle résidait, mais ce ne fut pas facile, car elle ratait au moins une marche sur deux et éclatait de rire à chaque fois. Arrivé devant sa chambre, elle donna ses clés à Michael, car elle ne trouvait pas la serrure. Ils rentrèrent

M : tu vas prendre une bonne douche, ok !!

Ce serait une bonne idée
S (dans un sourire provocant) : tu la prends avec moi ??

Elle enleva ses bottes et les jeta sous le lit.

M : arrête tu dis n’importe quoi (la regardant) tu te souviens de la dernière fois, et comment ça s’est finit

Elle s’approcha de lui

S : aller, Michael détend toi

M : Sara, pourquoi tu as bu autant ce soir ? Je ne te comprends plus…on ne peut pas continuer à jouer à ça

Sara n’écoutait pas ce que Michael disait, elle partit de l’autre côté de sa chambre

S : je m’amuse Michael, fais en autant

Elle alluma la chaîne hifi et commença à se déhancher sous les yeux de Michael

M (sur un ton autoritaire) : éteint, il est tard !!!!

S : mais non

Il s’approcha de la chaîne pour l’éteindre, mais Sara se mit devant et le regarda en se mordant la lèvre

S : tu ne veux pas danser ?

M : ce n’est pas l’heure

S : alors on pourrait s’occuper autrement (avec un regard coquin)

Elle éteignit la musique et le regarda avec provocation.

Partie 8

Il soutint son regard, furieux, elle enleva son débardeur et se retrouva avec les seins nus devant Michael

M : tu dépasses les bornes Sara !!!

S (sur un ton las) : tu n’es pas possible

Elle s’approcha très près et finit par se coller à lui, avant de l‘embrasser fougueusement, et d’encercler son cou fermement.

Il la repoussa doucement en lui tenant les bras

M (dans un chuchotement) : ne fais pas ça s’il te plait

Elle lui sourit et reprit ses lèvres, il capitula sous l’effet qu’elle produisait en lui. Ils reculèrent et tombèrent lourdement sur le lit, elle se mit à califourchon sur lui.
Michael voulait résister, mais il aimait la sensation qu’il éprouvait face au contact de ses lèvres et de son corps, il en avait envie depuis le premier jour où leur chemin s’était croisé, plus d‘une fois, ils avaient faillit passé à l‘acte mais à chaque fois, il s‘était arrêté pour ne pas la brusquer et ces derniers jours sa patience avait été mise à rude épreuve.

Je ne peux pas…….mais j’en ai envie…….elle aussi….non, elle ne veut pas

Elle se redressa et enleva le sweat de Michael et reprit ses lèvres avec avidité. Leurs langues se cherchaient, se trouvaient, se mêlaient inlassablement.
Il laissa ses mains vagabonder sur le corps de la jeune femme et la retourna pour se retrouver sur elle

Michael arrête !!!

Il leva la tête et rencontra son regard, elle lui sourit avant d’attraper sa nuque et de l’attirer contre elle. Leurs bouches se retrouvèrent avec frénésie

C’est si agréable………

Un soupir sortit de la bouche de Sara quand il fit glisser sa main le long de sa jambe et la remonta jusqu’à passer sous sa jupe. Il hésita un instant et sa main arriva sur le tissu recouvrant son intimité.

Tu vas trop loin……….
Ferme là !!!

Sa main glissa sous son string et il entreprit de douces caresses sur son intimité.
Sara commença à se cambrer et gémir en sentant les doigts de Michael s’insinuer en elle.
Elle décida de déboutonner le jean de son amant et arrivé à son entre jambe, elle sentit son désir contre elle. Un sourire apparut sur ses lèvres et elle passa sa main sous son boxer et saisit son membre qu‘elle caressa sensuellement. Michael gémit et continua d’explorer l’antre humide de son amie.
Le baiser était plus violent, plus passionné, leur respiration était saccadée mais aucun ne semblait vouloir reprendre sa respiration et couper cet instant.

Tu ne peux pas lui faire ça

Il essaya de se redresser en se sentant perdre le contrôle, mais Sara en avait décidé autrement, elle retira sa main de son boxer et resserra son étreinte autour de son cou, il cassa le baiser.

M : on ne peut pas Sara….je suis désolé, j’aurai pas du

Elle reprit ses lèvres, mais il se recula, elle le lâcha et il se redressa complètement

S (se mettant face à lui) : continues, tu t’excuseras après (elle reposa ses mains sur son torse)

M (posant ses mains sur les siennes) : tu ne comprends pas que demain, tu regretteras et….moi aussi

S (en souriant) : je t’assure que tu ne regretteras pas (en se mordant la lèvre)

M : tu n’en a pas réellement envie, arrête ça (remettant les boutons de son jean)

S : tu veux coucher avec moi et tu y arriveras que si je suis comme ça

Son visage avait reprit un air plus sérieux, Michael la regarda troublé

M : je n’ai pas envie de coucher avec toi

S : pourtant il me semble que tu en as envie, à en voir la bosse qui déforme ton pantalon

M : j’ai envie de toi, si tu savais, mais pas si tu es dans cet état

Sara le gifla et se mit à pleurer.

Il la prit dans ses bras et elle essaya de se dégager de son étreinte, mais il ne céda pas et la garda emprisonnée contre lui.

S : lâche moi, va t’en !!!!!

M : je t’aime Sara, mais je ne veux pas faire l’amour avec toi, si tu es saoule !!

S : t’es un sal***

M : peut être, mais je ne te laisserai pas continuer tes bêtises

S : lâche moi !!!!

Elle le poussa violemment et se leva, elle attrapa son débardeur et l’enfila avant de se mettre face à Michael qui se trouvait derrière elle, désemparé par le comportement de son amie.
Ils s’affrontèrent du regard

M : ça ne peut pas être comme ça à chaque fois Sara

S : profites en au lieu d’écouter ta conscience

Michael en avait assez, il se sentait frustré, en colère et triste

M (le ton montait) : c’est trop Sara j’en peux plus, j’ai des envies et tu me pousses à chaque fois. C’est finit !!!

S : bien, j’irai voir un autre mec qui lui ne réfléchira pas

M : c’est ça que tu veux….ferme là….que je te fasse l’amour alors que tu n’en as pas envie

S (criant) : j’en ai envie et tu gâches tout !!!!

M (très énervé) : moi !!!! C’est toi Sara qui gâche tout…tu n’as pas encore comprit…tu veux que je fasse ce que Nathan t’as fait ou Paul ??

Le visage de Sara prit une expression meurtrie

Ils m’ont violés eux

Tu es trop nul Michael

Michael s’approcha de Sara et il lui attrapa les bras fermement

M : je ne serai pas comme eux…si tu veux qu’un autre mec te viole……….continue comme ça

Il vit les larmes perler au coin des yeux de Sara qui le gifla une nouvelle fois mais plus brutalement, il posa sa main sur sa joue

M (hurlant) : quand tu auras retrouvé tes esprits tu sais où me trouver, mais d’ici là je ne veux plus te voir !!!!

Il ramassa ses affaires et sortit en claquant la porte. Sara se laissa tomber par terre en larmes.



vous pensez que je ne peux pas faire pire


promis je fais mon possible pour ne pas vous laisser trop longtemps sans suites


gros les filles

youpi ta posté !!!

mais j'en ai marre du misa la ils faut qu'ils soit ensemble !!!!!!!!

merci

Oh c'est pas vrai pourtant c'etait bien partit, faut toujours qu'il y ai des problemes.

michael est vraiment chaud comme la braise, il serait temps qu'il se soulage lol.

Sara elle me fait de la peine la pauvre elle a vraiment pas de chance il lui arrive que des merde et pourtant elle a un mec genial.

J'ai vraiment hate d'avoir la suite je vais essayer de patienter une semaine mais ça va etre dur

re coucou

merci mike & sara et Sara59 pour vos comms

parce que je sais ce que c'est que d'attendre, je vous poste encore des suites

mais ne vous attendez pas à que ça s"améliore




Il ramassa ses affaires et sortit en claquant la porte. Sara se laissa tomber par terre en larmes.

Chapitre 44
Partie 1

Michael se trouvait en bas du bâtiment de Sara

Pourquoi je lui ais dit toutes ces horreurs
Je suis un sal**

Les larmes coulèrent sur ses joues, il s’asseya sur les marches

Elle m’a poussé à bout
J’aurai du m’arrêter avant
Elle n’était pas dans son état normal
Et j’ai profité d’elle

Pendant ce temps, dans sa chambre Sara avait de nouveau tout balancé par terre. Elle se trouvait sur son lit, sa peluche entre les mains. Les mots qu’avaient prononcés Michael raisonnaient dans sa tête

« C’est finit »

Les larmes coulèrent encore plus

« si tu veux qu’un autre mec te viole……….continue comme ça »

Elle balança la peluche et se leva pour attraper son sac et sortit les flacons qui restaient

« je ne veux plus te voir !!!! »

Elle remplit la seringue avec le liquide contenu dans tous les flacons et s’injecta le produit dans le bras.

Michael était toujours assis sur les marches, il n’arrivait pas à prendre une décision, remonter voir Sara ou rentrer chez lui et la laisser reprendre ses esprits

Je ne peux pas la laisser toute seule
Elle doit se sentir mal avec tout ce que je lui ai balancé
Si je remonte, on va encore se disputer, elle va encore me gifler
Et alors, je vais lui tenir tête pour qu’elle comprenne qu’elle ne peut pas continuer d’agir comme ça
Et tu crois qu’elle va t’écouter alors que tu as profité d’elle et après que tu lui ais dit que tu ne voulais plus la voir

Il se sentit submergé par la culpabilité, il regrettait ce qui lui avait dit, même si elle l’avait poussé à bout, ses paroles avaient été trop cruelles. il essuya ses yeux, se releva

Tant pis j’assume, mais je ne la laisserai jamais

Sa décision était prise, il entra de nouveau dans le bâtiment et il monta les escaliers. Une fois devant la porte, il inspira un bon coup avant de frapper

M : Sara, je suis désolé…ouvre moi s’il te plait

Pas de réponses

M : j’ai été stupide…je t’aime Sara

Toujours rien

M : je ne peux pas vivre sans toi

Il entendit un bruit sourd et il ouvrit la porte

M : Sara !!!

Elle se trouvait assise sur le sol, il s’accroupit face à elle en lui prenant la tête

M : Sara…réponds

Il vit les flacons de morphine et la seringue, Sara resta prostrée

M : mer** qu’est-ce que tu as fait ??

Elle se mit à pleurer, il ferma les yeux comprenant ce qu’il venait de se produire

M : ça va aller ma puce



M : tu as tout prit ??

Elle ne répondit pas alors il recula son visage pour croiser son regard

M : Sara, ouvre les yeux

Elle les ouvrit, mais aucun son ne sortait, elle voyait ses lèvres bouger mais ne comprenait pas ce qu’il lui disait, sa vue se brouilla, les sons paraissaient s’éloigner

M : Sara

Mer** elle a le regard perdu dans le vide

M : Sara, je vais te mettre sur ton lit

Elle ne bougea et ne réagit pas. Il la souleva et la déposa sur son lit

M : Sara (les larmes apparaissant sur ses yeux)

Il commença à paniquer en ne la voyant pas réagir

Je vais appeler les secours, je ne sais pas quoi faire

Il alla pour prendre son téléphone quand elle se mit à convulser

M : Sara…Sara

Il essaya d’atténuer les soubresauts que faisait son corps, elle se mit à vomir

Oh Sara !!!

Il la tourna sur le côté et la garda dans cette position jusqu’à que les convulsions cessent. Il essuya sa bouche

M : Sara

Il se mit à pleurer quand il vit que son corps ne bougeait plus et que son teint était livide.

Partie 2

Il la secoua légèrement

M : ne fais pas ça….ne m’abandonne pas

Il attrapa son téléphone et composa le 911, sans la lâcher du regard, il expliqua aux secours ce qu‘il venait d’arriver, il avait du mal à parler mais il devait garder son sang froid

Secours : est-ce qu’elle a encore un pouls ?

Michael posa ses doigts tremblants sur le cou de la jeune femme et il sentit de faibles coups

M : oui, mais c’est faible

Secours : bien, vous contrôlez son pouls et sa respiration, si nécessaire vous savez pratiquez les gestes de réanimation ?

M : oui

Secours : ok, mettez la sur le côté, on arrive

Une fois qu’il eut raccroché, il caressa ses cheveux

M : Sara, je suis désolé de ce que je t’ai dit….ne me laisse pas (les larmes coulant sur ses joues)

Les minutes s’écoulaient trop lentement au goût de Michael, Sara avait de nouveau convulsé, il se sentait totalement impuissant, mais il essayait de faire ce que lui avait expliqué le médecin.

Il entendit les sirènes arriver au loin

M (en larmes) : ils arrivent…tiens bon….je t’aime Sara (tout en caressant sa joue)

Bas du bâtiment

L’ambulance venait de se garer face au bâtiment, les secouristes descendirent du véhicule

Dr : c’est au dernier étage, aller les gars on se bouge

Les secours prirent tout le nécessaire de soins et prirent les escaliers menant aux chambres.

Une femme qui venait d’arriver resta choquée à l‘entente de ces mots.

Chambre de Sara

Le médecin venait d’entrer dans la chambre suivit des ses collègues, il se dirigea immédiatement vers Sara

Dr : ça fait combien de temps qu’elle est inconsciente ? (prenant le pouls de Sara)

M : 10 minutes peut être plus….je sais pas

Dr (à un de ses collègues) : tu me prépares une voie veineuse et branche lui un litre de sérum phy

Inf : ok

Dr : elle a convulsé ? (voyant les traces de vomit)

M : deux fois

Dr (à Michael) : poussez vous, on a besoin de place (à son collègue) prépares moi du Valium au cas où elle convulserait de nouveau

Michael se recula complètement perdu, ses yeux fixaient Sara

Je fais un cauchemar
Rien n’est réel, je veux me réveiller et la voir me sourire
Je veux la prendre dans mes bras, l’entendre rire

Avec un autre collègue, ils prirent le corps de Sara et le posèrent sur le sol, il commença à l’ausculter quand elle recommença à convulser et vomir

Dr (en la tournant) : passe lui le Valium et branche là

L’infirmier injecta le produit, les convulsions cessèrent, ils la remirent sur le dos et soulevèrent son débardeur pour brancher les électrodes

Une femme arriva et entra dans la chambre dont les portes étaient restées ouvertes et où les secours s’activaient autour du corps de Sara

Voix : Sara !!!! (les mains sur la bouche)

Michael, qui était prostré dans un coin de la chambre, se tourna vers la voix et vit Katie, elle se dirigea vers lui et s’effondra dans ses bras

K : je savais qu’elle n’allait pas bien (pleurant)

M : c’est de ma faute

Dr (à son collègue) : fais les sortir

L’infirmier alla vers eux

Inf : il faut sortir s’il vous plait

M : non !!!

Inf : vous ne pouvez pas rester

M : non, je ne la laisserai pas !!!

K : viens, on va les laisser faire leur travail (sans en avoir réellement envie)

Le médecin regarda le tracé

Dr (à un autre collègue) : prépares moi une ampoule d’adrénaline vite !!!!!!

Un bip se fit entendre

M : Sara !!!!

Il s’approcha, mais l’infirmier l’attrapa par le bras

Inf : sortez

M : non !!!!

Dr : dehors !!!!

L’infirmier les fit sortir difficilement et resta avec eux pour les empêcher de rentrer.

Pendant ce temps à l’intérieur, le médecin choquait Sara dont le corps se soulevait à chaque décharge envoyée

Dr : aller réagis….300

Il la choqua de nouveau

Inf : toujours rien

Dr : augmente

Un nouvelle décharge….un nouveau soubresaut….un son régulier

Dr : c’est bien…aller bat toi

Dr (à son collègue) : on l’intube et on l’emmène, elle est trop instable

Une fois qu’elle fut intubée, ils la mirent sur le brancard et sortirent

M : Sara (lui attrapant la main)….je suis là

Dr : où est-ce qu’elle s’est procuré ces flacons ?

M : elle…..elle est médecin

Les secouristes prirent l’ascenseur laissant le médecin, Michael et Katie

Dr : on l’emmène au Northwestern

M : non !!

Dr : c’est le plus près, on ne peut pas se permettre de perdre du temps

M : elle y travaille, non pas là bas

K : emmenez là au Chicago Hope, son père est le gouverneur Tancredi

Dr (inspirant) : ok (par talkie walkie) on part pour le Hope et vite

Les secours partirent vers l’hôpital suivit par Katie et Michael qui ne savait plus où il en était.

Partie 3

Chicago Hope

Dr (secours) : femme de 24 ans, overdose à la morphine, inconsciente à notre arrivée, a fait plusieurs crises convulsives et un arrêt, intubée et choquée, a reprit un rythme mais est très instable…a reçu une dose de Valium et d’adrénaline

Dr (urgences) : ok, on la prend en charge

Dr (secours) : c’est la fille du gouverneur

Dr (urgences) : mer**

Les secouristes partirent une fois Sara installée dans un box, et le médecin urgentiste prit le relais

Dr : elle fibrille….passe moi les palettes de réanimation

Pendant ce temps, Katie et Michael étaient également arrivés

K : va t’asseoir là bas, je vais dire qu’on est là

M : non, je veux la voir

K : je sais que c’est dur, mais je sais comment ça fonctionne, si on s’énerve, ils vont appeler la police….il faut qu’on les laisse faire leur travail…elle va s’en sortir (posant sa main sur son bras)

Michael savait qu’elle avait raison, mais son cœur ne voulait pas être séparé de Sara

K : dès qu’ils auront finit, on pourra aller la voir

Elle aussi voulait aller retrouver sa petite sœur, mais elle savait pertinemment qu’ils ne pourraient pas rentrer dans la salle tant qu’elle ne serait pas stabilisée.
Michael s’asseya à contre cœur, il se mit à pleurer en prenant sa tête entre ses mains, Katie se dirigea vers l’accueil

K : bonsoir, on vient de vous emmener une jeune femme…Sara Tancredi…quand vous aurez des nouvelles…

Hôtesse : je vais dire au médecin que vous êtes là (lui faisant un sourire compatissant)

K : merci

Elle repartit et s’asseya près de Michael, elle lui prit la main

K : ça va aller

M : tout est de ma faute…je lui ais dit….

K (l’interrompant) : oh non, rien n’est de ta faute (inspirant) il s’est passé quelque chose à l’hôpital….j’aurai du me douter de ce qu’il allait arriver après ça

Michael la regarda stupéfait, son esprit était embrouillé

M : elle avait trop bu, on a…je me suis mal comporté et on s’est disputé violement…

K : non, c’est-ce qu’il s’est passé ce matin, j’ai dit à Sara que je la trouvais changeante et je me suis rendu compte que depuis quelques temps ça arrivait fréquemment…elle prenait de la morphine…je n’ai rien vu….enfin j’ai pensé que ça ne pouvait pas être ça

Quoi non, ce n’est pas possible, on ne s’est pas quitté pendant près de 4 jours et ça allait

Michael resta choqué face à cette révélation, mais le pire, il ne le savait pas encore

M : elle en a déjà prit ??? (étonné)

K : oui, elle n’a pas nié et ce matin elle s’est énervée…elle a fait ses consultations….je sais pas ce qu‘elle avait en tête, mais en fin de matinée, elle est allée dans la pharmacie….

Michael déglutit

Elle n’allait pas bien…à cause de se qui s’est passé hier soir…elle s’est drogué par ma faute

K : je finissais avec un patient, j’allais la voir, mais ensuite j‘ai vu…..le Dr Parker

Michael serra la main de Katie

Ce salaud….je savais que son regard n’était pas innocent…si il l’a touchée…je le tue

K (en pleurs) : il est entré derrière elle….la porte était verrouillé, je l’ai entendue crier

Les larmes coulèrent sur ses joues alors que la colère montait pour Michael

K : la sécurité a forcé la porte….il y avait du sang partout….elle l’a tué pour se défendre

Elle l’a ….

M (troublé) : oh Sara…..elle ne m’a rien dit…elle a préféré…boire et..

Il se remit à pleurer, il ne savait plus quoi penser, son esprit s’emmêlait sous les révélations

Encore….et moi qui lui ait dit que si elle continuait à jouer à ça, un autre la violerait
Il a….

M (paniqué) : il l’a…violé…il lui a fait du mal ?

K : non, il n’a pas eut le temps (comprenant ce que Michael pensait)

Box

Dr : on augmente….mer**…...passe lui une autre ampoule d’adrénaline

Le corps de Sara se soulevait….et toujours pas de réactions

Flash back

« M : je suis impressionné, à 25 ans vous serez médecin »



« M : je … enfin j’ai mal à la tête »

S : ah bon ??

M : oui c’est même très douloureux

S : je vais devoir t’ausculter alors »



« K : dis moi ce qui c’est passé avec le beau brun pour que tu te mettes dans cet état ?

S (entre deux reniflements) : on s’est embrassé »



« S : c’était WAOUUU, mais ce que j’ai ressenti…je sais pas

K : Sara, tu as flashé sur lui dès que tu l’as croisé, pourquoi tu te prends la tête ?

S : ce que j’ai ressenti était indescriptible et ça me fait peur

K : qu’il soit comme les autres garçons avec qui tu es sortit, comme ton père ? Qu’il te laisse tomber?? »



«M : un dernier baiser avant de recommencer à zéro ?

S (en souriant) : tu es gourmand

M : je sais »



Fin du flash back

Chapitre 45
Partie 1

Cela faisait une heure que Michael et Katie était dans la salle d’attente, il n’en pouvait plus et n’arrêtait pas de se lever, se rasseoir et tourner en rond

Je vais devenir dingue si je n’ai pas de ses nouvelles
Cette attente est insoutenable
J’en peux plus…je vais craquer

Katie n’allait pas bien non plus, mais elle essayait de garder pour elle ses craintes, elle savait ce qu’une overdose pouvait causer. Depuis qu’elle exerçait aux urgences, elle en avait vu passer….peu s’en sortait, une larme coula sur sa joue.
Michael se rasseya près de Katie et il commença à frictionner ses cuisses nerveusement.

Un médecin parla avec l’hôtesse qui montra du menton Michael et Katie, ils se levèrent et allèrent à sa rencontre

M : comment elle va ?? (très nerveux)

Dr : vous êtes de la famille ?

Katie savait qu’ils n’auraient pas de nouvelles, donc spontanément elle répondit

K : c’est son fiancé (en serrant la main de Michael pour qu’il se taise)

Dr : suivez moi

Ils allèrent s’installer dans une petite salle

M : dites moi qu‘elle va bien…..je veux la voir
J’en peux plus d’attendre

Katie déglutit, trop d’expériences sans doutes, elle savait pourquoi on emmenait les familles à l’écart

K : elle….elle… (se mettant à pleurer)

Dr : non, on a réussit à récupérer un rythme, mais elle est très instable

M : elle va s’en sortir ?
Parce que je ne me remettrai pas de la perdre

Dr : je ne peux pas me prononcer, elle a prit une forte quantité de morphine et d’alcool

Ils continuèrent de discuter un moment avant que le médecin n’accepte de les laisser la voir. Quand ils entrèrent dans la chambre, où Sara avait été emmenée, Michael se sentit défaillir en la voyant allongée et reliée à tous ses tuyaux



M : Sara (la voix brisée)

Il s’approcha d’elle et lui prit la main

Mon Dieu, Sara….ta peau est si froide
Réveille toi s’il te plait

Dr : elle est en arythmie et la morphine a provoqué une dépression respiratoire sévère, elle est ne peut pas respirer seule. Il va falloir attendre pour voir si elle aura des séquelles

K : (regardant Sara) : si elle s’en sort

Le médecin la regarda peiné

Dr : elle est médecin, qu’est-ce qui la poussé à faire ça ?

Katie ne répondit, elle s’approcha de Michael et posa une main réconfortante sur son épaule

K : elle est forte, elle va s’en sortir

Michael avait toujours la main de Sara dans la sienne

Après tout ce qu’elle a vécue, pourquoi elle voudrait s’en sortir
Elle pense que je ne voulais plus la voir
Oh ma Sara, je t’aime tellement…..je ne pourrai pas vivre sans toi


Katie regarda Sara, elle s’en voulait de ne pas avoir su tenir tête à son amie et avoir essayer de l’aider un peu plus

Dr : voulez vous prévenir son père ou je dois m’en charger ?

K : non, je m’en occupe

Dr : il faut sortir maintenant

Michael sortit de ses pensées

M : pas question, je ne bouge pas !!!! (regardant le médecin avec insistance)

K : Michael (posant sa main sur son épaule)

M (les larmes aux yeux) : elle n’aurait pas fait ça si j’étais resté avec elle au lieu de claquer la porte, alors je ne bougerai pas jusqu’à qu’elle se réveille !!

Le médecin le regarda et il finit par capituler face à la profonde détresse de l’homme qui se trouvait face à lui

Dr : bien, mais vous devez nous laisser faire les soins et sortir si on vous le demande

M : oui

Le médecin sortit les laissant seuls

K : il est tard, j’appellerai son père demain matin

M : hum

K : ce n’est pas de ta faute

M : je lui ais dit tellement de choses horribles et ce que….ce qu’il a faillit lui faire

K : elle ne va pas bien depuis un moment, mais elle a essayé de se montrer forte et ta présence lui a fait énormément de bien

M : tu penses vraiment ?

K : oui. Je connais Sara et les sentiments qu’elle a pour toi sont très forts et j’ai comme l’impression que c’est réciproque

M : je l’aime tellement (les larmes coulant)

K : je reviens demain, appelle moi si son état évolue

M : d’accord

Katie n’avait pas très envie de partir, mais elle avait des obligations familiales et elle pensait que Michael avait besoin de rester seul avec elle.
Elle partit regardant une dernière fois Michael qui se penchait pour embrasser le front de Sara.



ok, c'est gnagnan

Partie 2

Michael avait veillé le reste de la nuit au chevet de Sara, il s’était installé sur un fauteuil près de son lit tout en gardant sa main dans la sienne. Les infirmières passaient toutes les ½ h pour régler les perfusions et autres appareils reliant Sara.
Son esprit tournait en boucle tous les évènements passés, la culpabilité qu’il ressentait était pesante

Tout est en partie ma faute
Je n’ai pas su être un bon ami pour elle
J’ai été égoïste, la seule chose que j’avais besoin, était d’être près d’elle
J’aurai du être plus attentif, je me serai rendu compte à quel point elle souffrait

L’équipe de nuit laissa place à celle du matin.
Michael regarda les rayons du soleil traverser la fenêtre

Une journée qui commence
J’aimerai effacé ces dernières 48 h
Je te promet de ne jamais te quitter…je t’aime trop

Il se redressa et lui fit un baiser sur le front

M : bonjour ma puce…..

Il caressa son front repoussant ses cheveux

M : tu sais….à et instant, je donnerai tout ce que j’ai pour t’entendre me répondre

Il se rasseya et posa sa tête sur le matelas près de son visage

M : Je ne sais pas si tu sens ma présence…

Un bruit se fit entendre

Inf : bonjour je m’appelle Audrey, je suis l’infirmière qui vais m’occuper de Mlle Tancredi aujourd’hui

M : bonjour

Aud : je vais changer les perfusions et ensuite, on va venir faire sa toilette

M : hum

Aud : vous devriez descendre prendre quelque chose à la cafétéria

M : je ne peux pas la laisser toute seule

Aud : on sera là

M : mais pas moi

Aud : elle ne va pas se réveiller maintenant, le médecin a prescrit des hypnotiques

M : pourquoi ?

Aud : il faudra voir ça avec lui

M : hum

L’infirmière fit son travail et ressortit en lui faisant un sourire compatissant.
Michael se leva du fauteuil et se pencha au dessus de Sara, il déposa un doux baiser sur son front

M : réveille toi, s’il te plait

Il lâcha sa main et se dirigea vers la salle de bain pour se passer un peu d’eau sur le visage.
Quand il en ressortit les infirmières venaient de revenir

Inf : vous pouvez sortir s’il vous plait

Michael hocha la tête et sortit en regardant Sara une dernière fois. Il resta derrière la porte attendant qu’elles finissent pour rentrer de nouveau.
Il observait les médecins et autres personnels s’activer dans les chambres

Voix : Mr Scofield

Il se tourna vers la voix

M : oui

Voix : je suis le Dr Adam Wright, je suis aussi le directeur de cet hôpital, je vais prendre en charge Sara

M : d’accord

Dr W : je ne savais pas que Sara était fiancée

M : …

Dr W : je suis ami avec le gouverneur et j’ai eut l’occasion de rencontrer Sara

M : j’ai besoin de rester près d’elle

Dr W : je n’ai pas l’intention de vous demander de partir

M : merci

Dr W : à ce que je sais, Franck n’a pas encore été mis au courant de ce qui vient de se passer

M : Katie, l’amie de Sara, doit l’appeler ce matin

Dr W : bien. En attendant, toutes les mesures ont été prises pour que cet incident reste entre nos murs

M : merci pour lui
Je doute qu’il apprécie que ça fasse la une des journaux

Dr W : je vais aller l’ausculter....en attendant je l’ai mise sous divers traitements pour la maintenir dans un état stationnaire…on va dire que ce qu’elle a prit est assez fort et que ça nous pose quelques soucis

Des soucis !!!!!
M : elle va aller mieux ? (avec une voix désespérée)

Dr W : il faut l’espérer…..je vous laisse, vous feriez mieux de descendre, ça risque d’être long

Michael hocha la tête et regarda le médecin entrer dans la chambre.

Partie 3

Michael se trouvait dehors sur le parking, avait besoin de prendre l’air. Il regardait les gens passer

Ils m’ont tous l’air si heureux….mon cœur à moi est en mille morceaux
Après ses cours, j’aurai pu aller la voir et on serait aller se balader dans le parc, il fait beau aujourd’hui
Ensuite on aurait mangé ensemble et on se serait sans doute endormit dans les bras l’un de l’autre

Katie arriva et s’approcha de lui

K : Michael

Il releva la tête

M : bonjour

K : j’imagine que ça ne va pas mieux ?

M : non, le médecin n’est pas très optimiste, il est avec elle en ce moment

Elle prit sa main et la serra, il lui sourit

K : je n’ai pas pu avoir son père, il est partit à Montréal ce matin. Mr Bennett va venir et il va s’occuper de le prévenir

M : merci

K : je lui ai ramené des affaires. Je vais rester avec elle…(hésitante)…si tu veux rentrer te changer et dormir un peu

M : non, je ne pars pas d’ici
Pas question

Il lâcha la main de Katie et remonta en réanimation prit d‘un soudain sentiment d‘angoisse.

Je me sens envahir par une sensation étrange

Quand ils arrivèrent, ils virent une effervescence de personnel se précipiter devant la chambre de Sara

M (murmurant) : Sara

Il accouru, mais fut tout de suite repoussé par les infirmiers

Dr W : augmente !!!

« M : tu as un très beau tatouage

S : Michael !!!

M : je n’ai pas fait exprès »

Le son strident des alarmes des moniteurs de surveillance résonnait dans la chambre.
Michael vit que le médecin pratiquait un massage cardiaque à Sara pendant qu’un autre lui administrait des médicaments directement dans la poitrine

Dr : toujours rien

« K : ce que tu as fait avec Andrew est normal après un viol

S (brusquement) : ce n’était pas un viol, j’ai laissé Nathan faire ce qu’il voulait »

Dr W (toujours en massant) : mer** Sara, ne fais pas ça… (à son collègue) choque là

Il vit le second médecin prendre les palettes de réanimation

Dr : on dégage !!!

Tout le monde se poussa du lit, il posa les palettes sur sa poitrine et le corps de Sara se souleva

« M : je t’aime Sara et je suis désolé pour..

S (énervée) : arrête de me dire que tu m’aimes, je ne veux plus l’entendre tu comprends »

« Fr : Sara, tu es aussi rancunière que ta mère, j’espère que tu n’as pas tous ses défauts »

Dr W : on augmente !!!

« S : Charly, je vais devoir vous intuber si votre taux d’oxygène continue de baisser

Ch : ça me fait peur

S : ça va bien se passer, je vous le promets

Ch : je vous fais confiance »

Dr : on dégage !!!

Le corps de Sara se souleva encore une fois

« Pope : je vous présente le Dr Parker, vous avez du le croiser hier »

« M (murmure) : c’est d’un ami que tu as besoin en ce moment et c’est ce que je serai pour toi »

Dr W : passe lui 5 mg d’adré

« S : c’est une enveloppe qui vient de l’hôpital où je suis née, et elle a été envoyée à peine un mois après ma naissance »

« Fr : parce que j’ai l’impression de voir ta mère »

Les médecins continuaient de la réanimer, Michael sentit une douleur irradiante dans la poitrine, sa respiration s’accéléra

« M : je t’aime et même si tu ne veux pas l’entendre, je continuerai à te le dire »

« S : je veux juste qu’on rentre et que tu me gardes dans tes bras toute la journée »

Dr : on la perd

« M : quand tu auras retrouvé tes esprits tu sais où me trouver, mais d’ici là je ne veux plus te voir !!!! »

K : Michael !!!

Il venait de s’effondrer sur le sol face à la chambre où l’alarme continuait de retentir

Dr W : Sara accroche toi !!!!!

« J : en tout cas, tu bosses chez le plus grand fournisseur, si un jour tu changes d’avis, pas besoin d’ordonnance »

Dr W : on augmente encore !!!…..Sara….mer** bat toi !!!

« Dr P : c’est bien aussi quand une femme me résiste, ça rend le jeu plus excitant »

Un nouveau choc


« S : tu n’as pas le droit de faire ça

M : si

S : non !! Arrêtes je vais perdre

M : c’est le but du jeu

S : laisse moi gagner »

« M : j’ai envie de rester, j’aime me réveiller et te voir blottit dans mes bras

S : et moi j’aime être dans tes bras, je m’y sens en sécurité »


j'essaie de poster demain mais c'est pas garantie



je vous adore


gros

Nan mais c'est quoi ça ??
C'est bien toi qui embete toutes les autres ficteuses quand leurs suite est triste , et bah je vais faire pareil !!
Tu arrête tout de suite de faire soufrir Sara ! Allez allez hop hop hop , tu m'ecris une suite heureuse tout de suite !!

ju' a écrit:

Nan mais c'est quoi ça ??
C'est bien toi qui embete toutes les autres ficteuses quand leurs suite est triste , et bah je vais faire pareil !!
Tu arrête tout de suite de faire soufrir Sara ! Allez allez hop hop hop , tu m'ecris une suite heureuse tout de suite !!

quoi moi ???????? même pas vrai

coucou et merci Ju' pour ton comm

aller encore des suites mais pour le happy

Chapitre 46
Partie 1

Michael ouvrit les yeux, il se passa la main sur le front

Où je suis ?

Il regarda autour de lui et aperçut Katie près de la fenêtre en train de contempler l’extérieur

Sara
M : Sara !!!!

Il se redressa et il s’aperçut qu’il avait une perfusion au bras, il l’arracha sans ménagement et se leva avant d’être prit d’un vertige

K : Michael rallonge toi (arrivant à sa hauteur)

M : Sara…oh mon Dieu (se laissant tomber sur le bord du lit)

Il se mit à pleurer en se souvenant des dernières images dont il avait été témoin.
Katie posa sa main sur son épaule

K : son cœur est repartit, ce n’est pas encore gagné, mais elle se bat

M : il faut que je la vois tout de suite

K : pas maintenant, tu es en état de choc

M (se relevant) : laisse moi

Il alla pour se lever, mais elle lui prit le bras

K : attends deux minutes, ton bras saigne…tu n’aurais pas du l’arracher (montrant la perfusion)

Il se rasseya et Katie posa une compresse sur son bras.

M : ça fait combien de temps que je suis comme ça ?

K : environ 4 h

Le médecin frappa à la porte et entra

Dr W : vous êtes réveillé, c’est bien

M : comment elle va ??? (très inquiet)

Dr W : on a réussit à faire repartir son cœur, pour le moment sont état s’est stabilisé

M : je dois retourner près d’elle

Dr W : vous allez manger un peu avant, sinon vous restez ici

Le ton catégorique employé ne laissait pas le choix à Michael

M : d’accord
Comme ça tu vas me lâcher

Dr W : Bruce….Mr Bennett est avec elle

K : je peux aller la voir ?

Dr W : oui

M : tu reviens ?
J’ai besoin de savoir comment elle va ?

K : oui, ne t’inquiète pas

Elle sortit laissant le médecin seul avec Michael

Dr W : dès que vous aurez mangé un peu, vous pourrez retourner près d’elle

M : j’ai cru mourir quand…(une larme perla au coin de son œil)

Dr W : vous avez fait un malaise vagal

M : je…je n’y connais pas grand-chose

Dr W : vous avez eut des émotions très…fortes ces deniers jours, et voir Sara en arrêt…(il le regarda sans savoir comment lui expliquer) en fait, en explication purement médicale, le nerf vagal, qui influence le rythme cardiaque, son rôle est de modérer la rapidité de nos battements cardiaques, il agit en équilibre avec le système nerveux sympathique qui accélère notre cœur

Michael le regardait avec des grands yeux (moi aussi je vous avoue :suuuu: )

Dr W : de nombreux réflexes passent par le nerf vagal et contribuent à accorder notre pouls et les besoins de notre organisme. Si l'un de ces réflexes fonctionne trop, ou de façon inappropriée, le nerf vagal ralentit trop notre rythme cardiaque et entraîne une baisse de la tension artérielle et le malaise

Michael l’observa

Dr W : trop d’émotions entraînent une sorte de mécanisme de défense et l‘organisme s‘adapte (essayant de se rattraper)

M : merci docteur
J’ai rien pigé
moi non plus

Dr W : ça arrive de s’évanouir

M : mouais

Dr W : c’est une battante, mais elle a besoin de quelque chose pour avoir envie de s’en sortir

Michael hocha la tête, le médecin sortit

Réanimation

Bruce se trouvait près de Sara, il lui tenait la main

Bruce : ma Schtroumpfette, pourquoi tu ne m’as pas appelé…..je savais bien que ça n’allait pas fort…j’ai prévenu ton père, il est mort d’inquiétude…..tu as tout gardé pour toi…si j’avais su ce qu’il s’était passé

Une larme coula sur sa joue

Bruce : je t’aime Sara

Il s’essuya les yeux quand il entendit un bruit derrière lui

K : désolée, je ne voulais pas vous déranger

Bruce : ce n’est rien

Elle s’asseya près de lui

Bruce : je ne pensais pas qu’elle souffrait autant

K : elle a fait en sorte de le cacher à tout le monde, c’est tout Sara

Bruce : oui….quand sa mère est morte, elle n’a pas tout de suite pleuré, elle voulait être forte…et puis elle a finit par se laisser aller

Flash back

Sara se trouvait sur la balançoire dans le jardin, cela faisait deux semaines que sa mère avait été enterrée.
La petite fille agitait ses jambes

Bruce : tu veux que je te pousse ?

S : très haut…tout là haut (montrant de son petit doigt le ciel)

Il commença à la pousser doucement

S : encore (gesticulant les jambes)

La balançoire allait et venait



S : plus haut (énervée)

Bruce : non, tu es trop petite, tu risques de tomber

S : si, je dois aller dans le ciel

Bruce arrêta la balançoire, Sara s’énerva

S : non, continue Bruce

Bruce : calmes toi Sara

Sara descendit de la balançoire

S : je dois aller dans le ciel, pourquoi tu veux pas ?

Il se mit à sa hauteur, posant ses mains sur ses petits bras

Bruce : pourquoi tu dois y aller ?

S : il faut

Elle se dégagea et partit en courant vers le portail, Bruce la rattrapa

Bruce : arrête ma Schtroumpfette

Elle se débattait, mais Bruce ne la lâcha pas, elle finit par capituler et se mit à pleurer

S : je dois aller voir maman

Bruce lui fit un baiser et la prit dans ses bras pour la ramener à l’intérieur de la demeure.
Il s’asseya sur le canapé en la gardant sur ses genoux, la fillette continuait de pleurer

Bruce : ça va aller (caressant ses cheveux)

S : elle aurait du m’emmener

Bruce : ne dis pas ça Sara

S : si, papa il s’en fiche de moi

Bruce : il est triste aussi…

S : c’est pas vrai, ils criaient tout le temps tous les deux et moi, il m’aime pas

Bruce : il t’aime beaucoup Sara et le reste, c’est des histoires de grand..

S : moi je veux pas grandir

Elle se remit à pleurer et Bruce continua de la consoler.

Fin du flash back

Bruce : son père va revenir, il prend le premier vol

K : elle va avoir besoin d’amour, pas de reproches

Bruce : il regrette

K : je ne sais pas si ça suffira

Michael avait mangé ce qu’on lui avait emmené, et il se dirigeait vers la réanimation.

Spoiler:

Partie 2

Quand il a arriva, il vit un homme discuter avec Katie et Bruce, il s’approcha d’eux

Bruce : et pourquoi le FBI se mêle de ça ?

Self : en fait le Dr Parker a déjà sévit en Louisiane et dernièrement à New York, il était recherché par nos services

K (énervée) : vous auriez pu l’arrêter avant…avant qu’il ne fasse une nouvelle victime

Self : je comprends votre énervement, mais il a su nous filer entre les mains à chaque fois que nous étions sur le point de l’arrêter

Michael était maintenant près d’eux

M : ce pourri n’a eut que ce qu’il méritait, si Sara ne l’avait pas….tué, c’est moi qui l’aurais fait (serrant les dents)

Self : et vous êtes ?

M : son ami

Bruce (interrompant Self qui allait parler) : si vous avez des questions, passez par le bureau du gouverneur Tancredi

Self : bien (comprenant qu’il devait partir)

Il partit les laissant seuls, Michael regarda Bruce et le salua avant d’entrer dans la chambre.
Il s’approcha du lit de Sara

M (prenant sa main) : ne refait plus jamais ça, je ne veux pas te perdre

Il déposa un baiser sur son front et s’asseya près d’elle, tout en gardant sa main qu’il caressa avec son pouce.
Katie s’approcha également

K : Michael, je dois partir…mon fils

M : je comprends, merci Katie

Elle déposa un baiser sur le front de Sara

K : bat toi s’il te plait

M : je t’appellerai

Elle hocha la tête et sortit au moment où Bruce entra

Bruce : Michael

M : hum

Bruce : nous n’avons pas eut l’occasion de nous rencontrer souvent, mais je sais que Sara tient beaucoup à vous

M : tout comme moi

Bruce (s’asseyant) : son père va arriver…..

M : il s’intéresse à elle maintenant

Bruce : il s’est passé beaucoup de choses. Il a apprit…nous avons apprit que Sara avait subit des choses qui l’ont terriblement affectée, et je pense qu’une accumulation d’évènements l’a fragilisée…

M : ça fait 24 ans qu’elle est malheureuse, il n’effacera pas tout ce qui s’est passé

Bruce : non, mais il tient vraiment à elle

M : c’est avant qu’il aurait du se rendre compte de quelle merveilleuse personne est Sara

Bruce : est-ce que Sara vous a parlé un peu ?

M : oui…je sais certaines choses

Bruce : son adolescence ?

M : ça oui, je sais tout

Bruce : elle ne m’en avait jamais parlé….

M : elle pense que tout est de sa faute

Bruce : comment a-t-elle pu penser ça ?

Le médecin les interrompit

Dr W : Bruce

Bruce : oui Adam

Dr W : Franck arrive d’ici une quinzaine de minutes

Bruce : merci, j’arrive

M : je resterai

Bruce : je m’en doute

Il embrassa Sara et partit avec le Dr Wright

M (à Sara) : tu te souviens de notre week end à Hot Springs

Il commença à lui remémorer les moments qu’ils y avaient passé.

Pendant ce temps, Bruce et Adam attendaient que Franck arrive sur le toit de l’hôpital où un hélicoptère devait le ramener de l’aéroport. Il ne tarda pas à apparaître

Le gouverneur descendit rapidement de l’hélicoptère et alla à la rencontre des deux hommes

Fr : comment elle va ??

Dr W : viens on va dans mon bureau

Il regarda Bruce qui lui tapota l’épaule et tous trois se dirigèrent vers les bureaux.

Chapitre 47
Partie 1

Adam s’était assis derrière son bureau face à Franck et Bruce, il n’aurait jamais pensé qu’un jour il se retrouverait dans cette situation, annoncer une mauvaise nouvelle à ses amis

Dr W : j’ai prit en charge Sara, une fois qu’elle a été transférée en réanimation…j’ai pensé que ce serait mieux

Fr : tu as bien fait, je ne veux pas d’autres médecins pour ma fille

Dr W (à Bruce et Franck) : elle a fait une overdose à la morphine, le taux à son arrivée était extrêmement élevé, sans compter l’alcool qu’elle a prit avec

Bruce : ce n’est pas Sara ça, je ne comprends pas

Dr W : apparemment elle a du en prendre pendant quelques jours et l’accumulation et les dernières prises ont été de trop. Heureusement que son ami était là, sinon elle serait morte

Franck déglutit, jamais il n’aurait pensé que sa fille puisse aller si mal, et qu’il pouvait la perdre

Dr W : son état est très instable, elle a fait plusieurs arrêts cardiaques…le dernier s‘est prolongé…...elle risque d’en faire d’autres…..et (déglutissant) elle n’a aucunes réactions. Elle est en coma stade III, Franck…

Franck sentit les larmes monter, il savait où Adam voulait en venir

Fr (le coupant) : tu continues la réanimation

Dr W : Franck, tu sais que je ne la laisserai pas mourir, mais les conséquences de multiples arrêts peuvent être…..

Fr : tu la réanimes !!!

Dr W : oui

Fr : je veux la voir

Dr W : je vous y emmène

Ils sortirent du bureau et se dirigèrent vers la réanimation

Fr (à Bruce) : demande à Alex de passer, je veux qu’il ne reste pas loin de l’hôpital, et qu’il surveille les alentours

Bruce : bien

Fr (à Adam) : pas de presse ou de fuites

Dr W : les mesures ont déjà été prises

Fr : merci, je ne veux que personne n’importune ma fille

Ils arrivèrent devant la chambre, Franck se stoppa, les larmes se mirent à couler en voyant sa fille allongée

Fr : fait tout ce que tu peux Adam. Je ne veux pas perdre ma fille

Dr W : ne t’en fais pas (posant une main sur son épaule)

Le médecin regarda l’infirmière qui se trouvait dans la chambre et lui fit un signe de tête pour qu’elle sorte

Aud : bonjour Dr Wright, messieurs

Tous : bonjour

Dr W : comment sont ses constantes ?

Aud : elle est toujours bradycarde et la tension est encore très basse

Dr W : toujours pas de réactions ?

Elle regarda le gouverneur et Bruce

Aud : désolée, non

Dr W : je vais modifier le traitement, merci

L’infirmière partit. Franck regarda Michael qui caressait le front de Sara

Dr W : il est resté depuis qu’elle est arrivée

Bruce : ne l’oblige pas à partir Franck

Fr : hum…il sait que Sara risque de….mourir

Dr W : non

Fr : dis lui

Il entra dans la chambre suivit de Bruce et d‘Adam, Michael se retourna sans lâcher la main de Sara.

Dr W : Michael, j’ai besoin de vous parler s’il vous plait

Michael regarda à tour de rôle Franck, Bruce et Adam

M : je ne la laisserai pas
Jamais

Bruce : juste un moment

Michael sentit les larmes monter poussées par la colère et la crainte. Il se retourna et regarda Sara avant de lui embrasser la main

M : je reviens ma puce

Il se leva et suivit Adam. Franck s’asseya près de sa fille

Bruce : je reviens tout à l’heure

Fr : merci Bruce

Bureau du Dr Wright

Dr W : je viens de discuter avec le père de Sara, il pense que vous devriez être informé de l’état de sa fille

M : vous ne m’avez pas tout dit, c’est ça ??

Dr W : non

Il scruta le regard de Michael et commença à lui expliquer que le cœur de Sara avait beaucoup souffert et qu’il ne résisterait peut être pas à un autre arrêt, sans compter les effets néfastes que la morphine avaient provoqués sur les autres organes vitaux. Michael s’effondra. Il lui expliqua également ce qu’il comptait faire pour éviter que cela se reproduise et pour la stabiliser.

Partie 2

Michael avait longuement hésité avant de retourner dans la chambre de Sara, mais il s’était promis de ne plus la quitter, même si la présence du gouverneur le gênait

Il est encore là…c’est un peu tard pour faire son rôle de père
Je n’ai pas à le juger…..je ne le connais pas vraiment
Pourtant le peu de fois où j’ai eut l’occasion de le rencontrer ne m’a pas laissé une bonne impression
Je veux la garder que pour moi

Il s’approcha et entendit les paroles de Franck

Fr : tu avais un spectacle et je ne pouvais pas m’y rendre…tu avais 6 ans, il me semble, et déjà un sacré caractère

Flash back

Franck se trouvait dans son bureau quand Sara débarqua en courant

S : papa, je vais danser dans le spectacle (jetant son sac sur le fauteuil)

Fr : c’est bien mon ange

S : tu vas venir, les parents sont tous invités….Bruce va venir, il m’a dit

Fr : oui je viendrai, c’est quel jour ?

S : c’est samedi (toute heureuse)

Fr : je ne peux pas mon ange, je pars pour Miami

S : non, tu dois venir…tous les parents vont être là (déçue)

Fr : je ne peux pas, tu danseras une autre fois pour moi

S : c’est toujours pareil (le regardant sévèrement)

Fr : j’ai des obligations Sara

S : et moi, je passe toujours en dernier….j’en ai marre de ton travail, il est nul

Fr : je t’achèterai une poupée à la place

S : j’en veux pas…..je n’aime pas les poupées !!

Elle prit son sac et sortit du bureau, puis elle revint à peine une minute plus tard

S (criant) : et puis je te déteste !!!!

Elle attrapa la lourde porte et la fit claquer le plus fort qu’elle pouvait

Fin du flash back

Fr : tu as toujours le même regard quand tu es en colère…mais tu sais, je n’ais pas pu assister au spectacle, mais j’avais demandé à Bruce de le filmer, je l’ai regardé dès mon retour…je me souviens avoir été très fier de toi en te voyant danser… (souriant)….tu faisais une très belle fleur. Tu m’as fait la tête pendant des semaines alors je ne te l’ais pas dit

Il hésita avant de prendre la main de Sara dans la sienne, il se sentait si impuissant face à cette situation

M : vous auriez du, elle aurait aimé l’entendre avant

Franck se retourna

Fr : j’ai fait beaucoup d’erreurs, mais je l’aime vraiment

M : peut être, mais vous n’avez jamais fait en sorte qu’elle s’en rende compte

Michael contourna le lit et il s’asseya dessus avant de prendre la main de Sara qu’il caressa de son pouce

Fr : vous tenez à elle ?

M : plus que tout

Fr : je me souviens de la première où je vous ai vu…

M : moi aussi, vous l’avez giflée ce soir là (le regardant sévèrement)

Fr : c’était la première fois que je levais la main sur elle

M : la fois de trop

Fr : je l’ai regretté à l’instant même

M : mais le mal était fait

Fr : je n’ai jamais su lui montrer à quel point je tiens à elle, j’ai toujours été aveuglé par les sentiments que j’avais envers sa mère

Michael lâcha la main de Sara et se leva

M : et si pour une fois vous arriviez à voir Sara au lieu de voir sa mère à travers elle

Fr : vous ne pouvez pas comprendre

M : ouvrez l’enveloppe et vous serez une bonne fois pour toute si elle est ou non votre fille

Fr : ça ne changera rien pour moi…

M (agaçé) : si ça changera quelque chose, vous n’aurez plus d’incertitude et vous pourrez la regarder elle au lieu de regarder un doute

Franck le regarda, peut être qu’il n’avait pas tord, il avait peut être besoin de savoir.
Michael se rasseya et reprit la main de Sara.
Les deux hommes restèrent ainsi jusqu’à l’arrivée d’Alex sans échanger ni regards, ni paroles.

Alex : Mr le gouverneur

Franck se retourna et salua Michael avant de partir avec son garde du corps qui semblait lui aussi affecté par l’état de Sara.
Après un passage chez Adam, Franck était repartit chez lui. Il aurait aimé resté, mais il avait des obligations.

Chapitre 48
Partie 1

Cela faisait 5 jours que Sara avait fait son overdose, le Dr Wright était plutôt soulagé sur l’état de sa patiente, elle réagissait plutôt bien aux traitements et n’avait pas refait d’arrêts cardiaques. Ses constantes étaient plus satisfaisantes ce qu’il trouvait très encourageant. À deux reprises, il avait essayé de retirer la respiration artificielle mais ça s’était soldé sur deux échecs.
Elle se trouvait toujours dans le coma, mais l’IRM pratiquée ne montrait aucunes séquelles évidentes.

Michael ne l’avait pas quitté depuis qu’elle avait été emmenée à l’hôpital, seul quand Franck venait, il préférait sortir et rentrer chez lui pour se laver et se changer et surtout éviter la confrontation avec lui.
Katie passait tous les jours avant d’aller travailler, elle le forçait à se nourrir. Pope était également venu aux nouvelles, très affecté par ce qui était arrivé à Sara.
Sucre, Lincoln et Véronica avaient apprit eux aussi, ce qu’il s’était passé et étaient également passés pour soutenir Michael, ces deux derniers avaient voulu repousser leur départ pour New York, mais Michael avait insisté en leur promettant d’appeler pour donner des nouvelles.

Quand le médecin toqua à la porte, il réveilla Michael qui s’était endormi près du visage de Sara

Dr W : je suis désolé, je dois de nouveau l’ausculter

M : ce n’est rien

Dr W : toujours aucunes réactions ?

M : non

Le médecin regarda les paramètres sur les moniteurs de surveillance avant de l’ausculter sous les yeux attentifs de Michael

Dr W : je vais lui retirer certains médicaments et voir comment elle réagit. Je vous avoue que je suis très étonné de l’évolution de son état….je ne pensais pas qu’elle surmonterait ça

M : elle veut s’en sortir

Dr W : je pense que oui

M : j’aimerai tellement qu’elle se réveille

Dr W : je ne peux pas vous dire quand ça arrivera. Je repasserai en fin de matinée

Franck entra dans la chambre

Dr W : bonjour Franck

Fr : bonjour Adam…Michael (en hochant la tête)

M : bonjour
Toujours ponctuel

Fr : comment va Sara ?

Il s’approcha de sa fille et lui embrassa le front

Dr W : il y a une nette amélioration de ses paramètres vitaux, je vais retirer certains médicaments et voir comment elle réagit sans

Fr : bien

Dr W : je vous laisse

Fr/M : merci

Michael lâcha la main de Sara après y avoir déposé un baiser, il se leva. Comme à son habitude, il laissa le père avec sa fille en tête à tête

M (à l‘oreille de Sara) : je reviens ma puce

Il quitta la chambre et rencontra Bruce

M : bonjour Bruce

Bruce : bonjour Michael, comment vous allez ?

M : ça ira mieux quand elle se réveillera

Bruce : je viens de voir Adam, et il est optimiste

M : peut être, mais tant qu’elle est comme ça, je continue d’avoir peur de la perdre

Bruce : elle veut s’en sortir, elle nous le prouve en allant mieux

Michael hocha la tête et partit. Bruce entra dans la chambre, il s’approcha de Sara et lui embrassa le front

Bruce : Franck, j’ai obtenu un report pour la réunion

Fr : merci

Bruce (s‘asseyant) : Adam m’a dit qu’elle allait mieux

Fr : je suis soulagé…je n’ai jamais ressentit cette peur et cette douleur auparavant

Bruce : moi si

Franck releva les yeux et regarda Bruce dont les yeux brillaient

Fr : quand tu as perdu Kate et le bébé

Bruce : oui (s’essuyant les yeux), je suis resté des jours à la regarder et à lui parler en sachant qu’elle ne survivrait pas, mais j’avais encore espoir pour le bébé et …

Fr : j’ai de la chance d’avoir Sara…

Bruce : tu ne sais pas à quel point (fixant sa protégée)

Fr : Michael m’a fait réagir

Bruce : sur quoi ?

Fr : pour le test…dès que Sara sera réveillée, on l’ouvrira ensemble et peu importe les résultats…je compte être un meilleur père

Bruce : tu as prit une bonne décision

Fr : tu t’es toujours comporté comme un père envers elle alors que ce n’est pas ta fille, moi qui suis son père, je n’ai jamais su lui montrer que j’étais fier d’elle et que je l’aimais

Bruce : tu vas pouvoir le faire maintenant

Fr : si elle le veut…elle est sacrément butée quand elle s’y met

Bruce sourit.

Partie 2

Michael était rentré sur le campus, comme toujours il prenait sa douche, enfilait des vêtements propres avant de repartir à l’hôpital

Voilà plusieurs jours que je fais ces mêmes gestes, tel un robot
Je ne vis plus, c’est comme si ma vie s’était arrêtée également
Si il devait t’arriver quelque chose, je ne m’en remettrai pas

Un bruit le fit sortir de ses pensées

Qui ça peut bien être

Il alla ouvrir la porte

M : Sucre (étonné)

Su : salut. Je sais qu’à cette heure là tu n’es pas à l’hôpital et comme les visites sont limitées, je me suis dit que je pourrai passer savoir comment tu allais

M : ça va et toi ?

Su : ouais, et Sara, elle…elle va mieux ?

M : il parait que oui

Su : c’est une bonne nouvelle

M : j’ai tellement peur de la perdre, que je ne veux pas me donner de faux espoirs

Su : elle va s’en sortir

M : tu sais quand je l’ai vu assise sur le sol et les flacons près d’elle…et quand elle a convulsé, et après elle a fait son arrêt cardiaque…..si je n’avais pas été si c**, rien ne serait arrivé….je revois sans arrêt ses images dans ma tête, j’ai l’impression de devenir dingue (les larmes commençant à faire leur apparition)

Su : attend, tu n’y es pour rien….elle en avait déjà prit, tu me l’as dit toi-même. Elle n’allait pas bien et je t’assure que ce n’est pas de ta faute (mettant ses mains sur ses épaules en guise de soutien)

M : si, on s’est disputé..

Su (l‘interrompant) : je vous ai vu tous les deux….pas tout de suite dans ce bar, je ne suis pas très observateur, mais quand on a passé l’après midi ensemble, là c’était évident qu’elle se sentait bien avec toi, elle avait le sourire et toi aussi…Michael ne culpabilise pas. Ça arrive de se disputer dans un couple

M : ouais
Mais pas comme ça

Su : avec son père, comment ça se passe ?

M : je ne sais pas, il reste avec elle pendant deux, trois heures le matin, j’ai l’impression qu’il s’en veut, mais avec tout ce qui s’est passé, je ne sais pas trop

Su : il a peut être enfin comprit

M : c’est un peu tard, il l’a rejetée toute son enfance et il lui a dit des choses tellement affreuses. Hier, je l’ai vu pleurer, pourtant je n’arrive pas à lui pardonner

Su : ce n’est pas à toi de lui pardonner

M : non, c’est à Sara

Su : il faut que j’y aille, je te ramène à l’hôpital ?

M : ça ne t’ennuie pas ?

Su : arrête tes bêtises

Il lui tapa sur l’épaule puis ils partirent vers le Chicago Hope.

Hôpital Chicago Hope

Franck se trouvait toujours au chevet de sa fille, Bruce était resté une bonne heure avant de partir, cela devenait trop douloureux pour lui de rester.
Quand sa femme avait eut cet accident de voiture, les médecins ne lui avait laissé aucun espoir, sa femme était pratiquement en mort cérébral, mais il la maintenait en vie pour essayer de sauver le bébé qu’elle portait, il avait souffert lors de la collision et les médecins préféraient attendre avant de provoquer l‘accouchement.
Il était resté des semaines à attendre sans réussir à accepter qu’elle soit morte, alors que son cœur battait, certes grâce à de multiples machines. Et puis son état s’est aggravé les médecins n’ont rien pu faire, son cœur s’est arrêté, ils ont fait une césarienne en urgence, mais il était trop tard le bébé n’avait pas survécu.

Alors pour lui, voir Sara dans ce lit, réveillait en lui ses blessures et même si elle n’était pas sa fille, il était profondément attaché à elle et il ne voulait pas revivre ça, cela aurait été comme perdre son enfant une nouvelle fois.

Franck parlait avec Sara, tous les jours il le faisait, il lui demandait pardon, il essayait de lui rappeler des bons moments, mais évidemment il se rendait compte à quel point, il n’y avait pas eut beaucoup de bons moments partagés avec sa fille

Fr : et la fois où tu es arrivée en trombe dans le bureau de Bruce

Flash back

Sara venait d’ouvrir la porte du bureau de Bruce sans même avoir frappé, elle ne s’aperçut pas tout de suite de la présence de son père assit sur le canapé en cuir, elle sauta dans les bras de son confident

S : j’ai été admise, Bruce, je vais être médecin

Bruce lui fit un grand sourire avant de la serrer dans ses bras

Bruce : c’est génial, je suis très heureux

Elle se recula en voyant son père qui la regardait, elle se sentit mal à l’aise

Fr : je ne savais pas que tu comptais faire médecine

S : euh…si

Fr : c’est une bonne chose, je peux savoir quand tu comptais m’en parler ?

S : quand j’aurai eut un peu plus d’attention de ta part

Elle fit un bisou sur la joue de Bruce et sortit du bureau

Fr : Sara !!!

Bruce : laisse là Franck

Fr : attend, c’est ma fille et c’est à toi qu’elle vient annoncer qu’elle est admise en fac de médecine

Bruce : je suis désolé, elle a pensé que tu n’y prêterais pas attention

Fr : elle a eut tord, je suis très fier d’elle qu’elle ait été admise

Bruce : dis lui dans ce cas

Fr : elle m’agace, elle a un sale caractère

Bruce : tu sais, vous êtes aussi buté l’un que l’autre…un jour tu regretteras de ne pas lui montrer ce que tu ressens

Fr : elle sait que je l’aime et que je suis fier d’elle

Bruce : elle a besoin de l’entendre Franck

Fin du flash back

Dr W : Franck

Fr (en se retournant) : oui Adam

Dr W : je viens de recevoir les dernières analyses de Sara, elles sont meilleures

Fr : tant mieux

Dr W : elle n’a plus aucunes traces de morphine dans le sang. Par contre, je ne sais pas depuis combien de temps elle en prend, mais il y a de grandes chances pour qu’à son réveil, elle soit en manque

Fr : qu’est-ce qu’on va pouvoir faire ?

Dr W : pour le moment, je vais la mettre sous un substitutif, mais ensuite tu vas devoir penser à un centre

Fr : je m’en occupe

Dr W : je vais l’ausculter pour voir comment elle réagit sans sédatifs

Fr : d’accord

Le médecin contrôla les différents paramètres et retira certaines autres perfusions, puis il ausculta son cœur avant de pratiquer quelques tests.

Dr W : c’est beaucoup mieux, ses réflexes à la douleur reviennent. Elle est passée en stade II

Fr : ce qui veut dire ?

Dr W : que son corps réagit aux stimuli, elle reprend conscience doucement

Franck sourit comme soulagé par ces dernières paroles, il regarda sa fille



Dr W : la phase aigue est passée, mais elle doit encore sortir du coma

Il partit après lui avoir serré la main

Fr : si tu savais comment je suis heureux, comme le jour où tu es née, même si ça n’a rien de comparable

Michael arriva à ce moment là, il resta un peu devant la vitre donnant sur la chambre et entra.

Partie 3

Franck se retourna en attendant la porte s’ouvrir sur Michael

Fr : je vais y aller

Il lâcha la main de Sara et lui embrassa le front

M : vous voulez rester encore une peu ?

Fr : non, je vous laisse la place

M : hum
Ça m’aurait étonné aussi

Fr : Adam vient de la voir, elle va beaucoup mieux

M : merci

Franck sortit et Michael prit sa place après avoir embrassé Sara. Il resta tout l’après midi près d’elle à lui parler et lui caresser le bras.

Dans la soirée, après un énième passage des infirmières, Michael se laissa aller au sommeil. Katie arriva, elle venait de finir son travail et elle le vit endormi serrant la main de Sara, leurs doigts entrelacés, elle sourit en les voyant.

Elle s’approcha et après avoir caressé le front de Sara, elle regarda la pancarte de soin posée au pied du lit

M : tu y comprends quelque chose ?

Elle regarda Michael qui apparemment ne dormait pas si profondément

K : bien sûr (en souriant)

M : pour moi, ce ne sont que des chiffres

K : ça dit qu’elle va beaucoup mieux

M : mais elle ne veut pas se réveiller (tristement)

K : Michael (s’asseyant près de lui), le coma est un mystère, elle peut se réveiller maintenant comme dans plusieurs semaines

M : j’en peux plus (reportant son attention sur le visage de Sara)

K : je sais (prenant sa main) moi non plus

Ils restèrent ainsi une bonne heure à parler. Puis dans la soirée, Katie se leva

K : je te ramène un sandwich

M : non merci
J’ai vraiment pas faim

K : ce n’est pas vraiment une question

M : tu ne lâcheras pas l’affaire ?

K : non

M : merci alors

Katie lui sourit et partit lui chercher un sandwich qu’elle remonta. Après s’être salué, elle rentra chez elle rejoindre son fils.

Michael avait mangé sans appétit, il caressait le bras de Sara, mais il tombait de sommeil

Ça fait des jours que je n’ai pas vraiment dormit, je me sens vidé de toute énergie
J’aimerai tant que tu te réveilles même si à ce moment là, tu me repousses après ce que je t’ai fait

Aud : bonsoir

M : bonsoir

Aud : je suis de garde cette nuit, si vous avez besoin de quoique ce soit, n’hésitez pas

M : merci

Elle contrôla les constantes

Aud : le Dr Wright est très confiant pour les jours à venir

M : apparemment

Aud : elle va beaucoup mieux, et elle n’a quasiment plus rien comme traitement lourd

M : je sais, mais je veux juste qu’elle se réveille

Aud : dites lui, elle vous entend

M : hum

Elle sortit le laissant dans ses pensées.

Que je lui dises, je n’arrête pas
Si seulement cela pouvait changer quelque chose

M : il parait que tu entends…

Il lui caressa le visage délicatement pendant quelques instants

M : Sara, je t’aime et je regrette vraiment ce qui s’est passé. Plus jamais je me fâcherai après toi

Il déposa un doux baiser sur son front et posa sa tête près de celle de Sara, puis il lui continua de lui caresser le bras délicatement

M : je sais que tu aimes bien les câlins avant de t’endormir…je t’en ferai autant que tu veux, mais réveille toi s’il te plait (une larme coula sur sa joue et finit sa course sur l’oreiller), je t’aime Sara…tu n’as pas le droit de m’abandonner

Il releva son visage et lui déposa un baiser sur la joue, il la contempla un instant comme si à cet instant ses yeux allaient s’ouvrir



M : ça ne fait même pas deux mois qu’on se connaît, mais je sais que tu es la femme avec qui je veux finir ma vie, celle auprès de qui je veux me réveiller tous les matins

Il essuya ses yeux et reposa sa tête près de Sara avant de poser sa main sur son ventre pour en sentir les mouvements. Il finit par s’endormir, épuisé.

Les doigts de la main de Sara se mirent à bouger imperceptiblement.

Chapitre 49
Partie 1

La nuit avait été courte, les infirmières se faisaient discrètes, mais leurs fréquents passages réveillaient Michael qui n’arrivait pas à dormir d’un sommeil réparateur.

Il ouvrit les yeux péniblement, sa main se trouvait toujours sur le ventre de Sara qui se soulevait au rythme du son que faisait le respirateur artificiel.

Il lui caressa le visage avant d’y déposer un baiser

M : bonjour ma princesse

Encore une journée qui commence
Encore une journée sans te voir ouvrir les yeux sous mes caresses

M : je reviens

Il se dirigea vers la salle de bain et il s’y enferma le temps de se calmer.
Il s’asseya sur le bord de la baignoire et il se mit à pleurer.

La dernière qu’il avait autant pleuré, c’était quand Lincoln l’avait emmené à l’hôpital, alors qu’il n’était encore qu’un enfant, pour voir leur mère une dernière fois

Flash back

Un matin après que Lincoln ait reçu un appel de l’hôpital, il avait décidé de s’y rendre avec son petit frère. Il lui avait demandé de l’attendre le temps qu’il aille voir leur mère, Michael avait d’abord refusé, voulant lui aussi y aller, mais après plusieurs tentatives pour faire plier son grand frère, il avait cédé attendant son tour.
Après être sortit de la chambre, Lincoln avait demandé au médecin si Michael pouvait y aller, ils le regardèrent avant que l’aîné ne se décide à venir lui parler.
Il s’asseya près de son jeune frère

L : Michael, tu sais parfois quand les gens sont malades, ça arrive qu’ils doivent partir très loin

M : pour guérir ?

L : non

M : pour quoi faire alors ?

L : ils vont au ciel

M : et ils font quoi là bas ?

L : ils se reposent

M : pourquoi tu me dis ça ?

L : tu sais que maman est très malade et le docteur a dit qu’il ne pouvait pas la soigner

M : maman a dit qu’elle reviendrait à la maison, elle me l’a dit !!

L : si je t’emmène la voir, tu me promets d’être sage ?

M : je veux la voir, je serais toujours sage

Lincoln ne savait pas comment il allait réagir, lui-même avait du mal à admettre que leur mère allait partir. Sa mère ne lui avait rien caché de son état de santé, contrairement à Michael qu’elle jugeait trop jeune, il savait l’issu de cette maladie, il y était préparé depuis des mois.
Ils étaient restés toute la journée avec elle, Christina voulait ses deux fils près d’elle, donc chacun s‘étaient allongés de chaque côté de leur mère et elle leur racontait des histoires et des souvenirs essayant de résister.
Puis Michael s’était endormi, après un dernier baiser à ses fils, elle s’était assoupie.
Le réveil fut dur pour Michael quand le médecin le retira des bras de sa mère, Lincoln était en pleurs ce qui effraya son frère qui commença à comprendre ce qui venait de se produire, il se mit également à pleurer avant qu‘on ne les sorte de la chambre.
L’assistante sociale ne tarda pas à arriver pour les séparer.
Les jours et semaines qui avaient suivis, le plus jeune des deux frères n’avait cessé de pleurer.

Fin du flash back

Il s’aspergea le visage d’eau froide et ressortit de la salle de bain pour reprendre sa place près de Sara

M : quand tu seras réveillée, on partira une semaine en vacances rien que toi et moi, je t’emmènerai au soleil sous les cocotiers, on restera des heures dans un hamac à parler de notre avenir

Il continua à parler avec elle tout en caressant son bras.

Il était 9h16 quand Franck arriva à l’hôpital, son garde du corps le laissa devant l’entrée avant de repartir surveiller les alentours. Le gouverneur monta comme tous les jours en réanimation, il se dirigea vers la chambre de Sara

M : mais avant qu’on y aille, va falloir que tu ailles mieux…je t’aime mon amour

Il lui embrassa le front tendrement

Fr : bonjour Michael

Michael se retourna surprit

M : vous êtes en avance

Fr : j’ai une réunion et je ne peux pas la manquer cette fois

M : hum

Fr : comment s’est passée la nuit ?

M : comme toutes les autres

Fr : je sais que vous ne m’aimez pas, mais je tiens beaucoup à ma fille

M : c’est dommage que vous ne lui aillez pas dit avant

Fr : vous savez je regrette ce que je lui ais fait, mais je vais réparer mes erreurs, dès qu’elle sera réveillée, elle sera transférée dans un des meilleurs centres de désintoxication

M : vous ne pouvez pas l’y envoyer

Fr : pourquoi ça ??? Elle y recevra les meilleurs soins et…

M : je ne veux pas qu’elle y aille, elle n’en a pas besoin

Fr : Sara est une droguée, elle rechutera sans aide

M : ce n’est pas une droguée, elle ira mieux avec de l’amour. Elle a besoin d’être entourée

Les deux hommes entamèrent une violente dispute, chacun restant sur sa position et ne prêtant pas attention au bip qui commençait à résonner dans la chambre.

Partie 2

Le docteur Wright et le personnel arrivèrent en courant dans la chambre, ils s’activèrent autour du lit de Sara.
Michael et Franck avaient cessé leur dispute

Fr/M : Sara

Dr W : sortez !!!!

Fr : Adam

Dr W : dehors !!!!

Deux infirmiers les obligèrent à sortir avant de fermer la porte et baisser les rideaux. Au même moment, Katie et Bruce arrivaient

K : qu’est-ce qu’il se passe Michael ??

M : on….ça recommence
Je ne veux pas la perdre

Il s’effondra dans les bras de Katie qui regarda Franck qui semblait lui aussi choqué.
Bruce l’entraîna à l’écart

Bruce : pourquoi ils vous ont fait sortir ?

Fr (murmurant) : Sara s’est réveillée, elle avait les yeux ouverts

Bruce : tu es sûr ?

Fr : je ne sais plus (se tenant la tête)

Chambre

Dr W : Sara calme toi (posant sa main sur son front)

Sara avait ouvert les yeux, le médecin savait que dans ce cas là, les personnes, se réveillant subitement, se sentaient perdus et confuses



Dr W : passe lui du Diazépam

L’infirmier injecta le calmant dans la perfusion

Dr W : n’essaie pas de contrôler ta respiration…ne résiste pas

Sara commença à s’agiter encore plus, ne comprenant pas où elle se trouvait

Qu’est-ce qu’il se passe ??
J’étouffe
Michael où tu es ??

Elle leva les mains qu’elle porta sur son visage, mais Adam lui attrapa pour ne pas qu’elle retire la sonde

Dr W : Sara attend (à son collègue) on va l’extuber

Il regarda le moniteur et le bip se mit à résonner encore plus fort quand le cœur de Sara commença à s’affoler

Dr W : ah non, pas question que tu me lâches maintenant (à son collègue) passe lui 3 mg d’adré

L’infirmier s’exécuta

Dr W : Sara regarde moi (attrapant son visage) il faut que tu te calmes

Sara tourna la tête, mais ses yeux se fermèrent

Dr W : c’est bon, on l’extube…elle est endormit

Il regarda le moniteur, le tracé reprenait une courbe satisfaisante

Devant la chambre

Franck attendait un peu à l’écart avec Bruce, il essayait de se calmer

Fr : tu peux aller lui dire, je n’ai pas envie de lui parler

Bruce : tu sais que Sara l’aime, et si tu veux renouer des liens avec elle, tu devras faire des efforts

Fr : comment tu peux savoir ce que ressent Sara pour lui ?

Bruce : parce que je les ais vu ensemble, et je la connais depuis sa naissance donc je sais reconnaître quand elle aime ou pas quelqu’un

Fr : hum. Je sais que de son côté à lui, c’est évident qu’il tient à elle, même si ça ne m’enchante guère

Bruce était allé voir Michael et Katie, ce dernier était assis par terre

Bruce : Michael

M : quoi ?

Bruce : Sara s’est réveillée

Il releva la tête pour regarder Bruce

M : je n’ai rien vu, j’étais dos à elle

Bruce posa sa main sur son épaule

Bruce : ça va aller maintenant

Il se releva et partit rejoindre Franck.

K : si tu savais comme je suis heureuse, je crois que je vais pleurer

Michael la regarda et la prit dans ses bras

M : t’as le droit de craquer maintenant

Le temps paraissait ne pas s’écouler. Quand Adam sortit, ils se levèrent tous pour aller à sa rencontre

Fr : comment elle va ??

Dr W (énervé) : attendez, je vous préviens, si jamais un de vous se remet à crier dans cette chambre, je le fais sortir…je me suis bien fait comprendre ?

M : oui

Dr W : Franck, c’est valable aussi pour toi. C’est un hôpital ici, pas l’assemblée nationale

Fr : je serai me tenir

Dr W : on lui a injecté un calmant, pour le moment elle dort, alors maintenant, on va tous aller dans mon bureau, les infirmières vont finir de s’occuper d’elle

Ils allèrent tous dans le bureau du médecin, soulagés par cette nouvelle.