L'Avant, le Pendant et l'Après Toi (OS MiSa) - SPOILERS - [Fin + explication]

Coucou

Avant la fin de Pb, je ne pensais jamais pouvoir écrire une fic sur MiSa, tout simplement parce que je ne suis pas capable de reprendre la série et de la faire à ma sauce, j'ai besoin de qqch d'inconnu ou qui n'a jamais eu lieu pour pouvoir écrir la dessus.

Là, après avoir vu la fin de PB , j'ai été inspiré pour un OS. C'est la première fois que je le fais et là je le fais pour partager avec vous la fin que dans mon coeur je souhaitais avoir (meme si je suis d'accord sur quelques événements de la fin de Pb).

Si vous avez le gout de pleurer en lisant cet OS, eh bien, dites vous que j'ai pleuré en l'écrivant...

J'ai seulement une chose à vous demander avant de vous mettre la première partie de l'OS: attendez à la fin avant de le lacher, même si c'est triste, mais selon quelques filles qui l'ont lu pour me donner un avant gout, c'est un bel OS.

Je tiens à remercier Islemm et Tinkerbel pour leur soutient


Voici, sans tarder, la première partie. Vos comms sont les bienvenus.










Nous nous ne sommes jamais dit les choses simplement, proprement. Nous avons toujours parlé par les signes et les origamis. Maintenant, il est peut-être temps de tout dire finalement, clairement, sans détours. Enfin, tout écrire, puisque la parole nous a été bannie par les lois de la vie et de la mort.




L’Avant

L’avant toi, c’est le néant. Il n’y avait rien, tout simplement. Il y avait une vie, mais vide de sens, de goût. Ou peut-être, c’était l’enfer. Celui de la drogue, de l’alcool. Non, plutôt celui du manque de sens. Je ne sais pas, je ne sais plus.

Mais, je sais que je t’aime. C’est tout ce que je sais. Te souviens-tu?

Avant toi, je vivais, ou plutôt je survivais. Mes mots me font rire, mais me laisse un goût amer dans la bouche en même temps. Avec tout ce que j’ai traversé avec toi, avec toutes les fois où j’ai failli trouver la mort, avec toutes les fois où je t’ai…je t’ai perdu, comment puis-je dire tout simplement que je vis avec toi, alors que pendant l’avant toi, la période vide de menaces, je me prétends avoir survécu seulement?

La vie est drôlement faite.




Le Pendant

« Be the change you want to see in the world! »

La magie s’est ainsi opérée. Par le pouvoir de cette simple phrase. J’ai ris grâce à ton humour si particulier, si unique à toi. « C’est toi? », m’as-tu demandé, un rire espiègle dans les yeux, « j’ai toujours cru que c’était Gandhi. » Très drôle.

Je ne sais pas pourquoi je t’ai aimé. Je ne comprends pas pourquoi. Est-ce parce que tu m’as sauvé d’entre les mains des prisonniers? Est-ce à cause de ce tendre « Happy Birthday » auquel je n’avais même pas porté attention, trop occupée par la fuite de ton regard si bleu et si perçant, si…si enveloppant et attirant? Est-ce cette fleur que tu m’as laissée et que d’ailleurs tu as pris soin de me ramener et qui ne me quitte jamais? Ou, est-ce à cause de cette invitation que tu m’as lancée et pour laquelle je t’ai sermonné, alors que mon cœur galopait dans ma poitrine? « Filet mignon !» Nous n’avons jamais mangé du filet mignon. Même le jour de notre mariage…ce jour…si bénit et si maudit…

Les larmes coulent alors sur ses joues sans même pouvoir être arrêtés. Le seul souvenir de cette journée si heureuse et si pénible en même temps provoque des ravages dans le cœur de la future mère.

Sara se lève doucement, en faisant attention à son ventre joliment arrondi par sa grossesse.

Elle se place devant l’immense fenêtre du salon du petite cottage qu’elle et Linclon louent et qui donne cette grandiose vue sur la mer panamienne.

Après s’être installée au Panama en compagnie de Linc qui est venu retrouver LJ et Sophia et après que celui-ci ait ouvert un magasin d’équipements de plongé, il a invité Sucre à les rejoindre pour l’aider à entretenir le magasin, comme il lui avait promis un jour à Los Angeles.

Elle caresse son ventre, comme si les caresses pouvaient traverser sa peau et toucher directement le petit bébé qu’il abrite. Elle aime lui parler de ce à quoi elle pense, pour se sentir moins seule et pour être plus proche de son père, si loin d’elle.

Elle se retourne et fixe la table du salon, tout de suite envahie par des souvenirs.

« Well, we’ll figure it out, together. »
« I like the sound of that. »
« Me too. »

Combien de fois ai-je frissonné en entendant ce mot « ensemble » du son de ta voix? Combien de fois mon cœur a-t-il battu quand je pensais à cet « ensemble » que nous formerons enfin?

Mais la vie semble avoir décidé de s’acharner sur nous. Après nous avoir donné la liberté, elle nous a permis de vivre la moitié de ce « One day » tant promis et tant attendu. Elle nous a laissé nous unir dans la paix, mais elle te nous a fauché avant que nous embarquions dans le bateau du bonheur.

Seul un souhait arrive à se frayer un chemin dans mon cœur fermé. J’espère que ton éloignement de moi ne soit pas vain, que là-bas, on te soulage…on t’a déjà soulagé de ta douleur et que tu te sentes enfin libre de tout et disposé à accueillir le supposé bonheur qu’on t’offre. Excuse-moi, si je n’arrive pas à croire en ce bonheur promis, comment pourrai-je y croire si je ne l’ai jamais touché, si personne n’est venu pour m’en parler?

« Have faith », c’est ce que tu m’as toujours dit, c’est ce en quoi tu croyais le plus. Comment pourrai-je encore garder la foi si à chaque moment que j’y ai cru, j’ai perdu un morceau de moi…de toi…?

Mais, je vais garder la foi, je vais garder ma foi en toi, parce que tu es la seule chose dans ma vie dont je suis certaine.

Keep having faith…

La porte de cottage s’ouvre et Sara entend un « c’est moi » typique de LJ. Quand le fils de Linclon entre dans le salon, il voit Sara se presser de ranger la table du salon.
-LJ : Bonjour Sara.
-Sara : LJ, comment vas-tu? Tu es rentré plutôt que prévu.
-LJ : Oui, papa m’a délivré. Aussi, j’ai pensé que tu voudrais faire une petite marche.

Sara sourit et serre LJ fort dans ses bras, en espérant que son bébé sera aussi délicat et attentionné que LJ…et son père, bien sûr.






Alors?

elle et bien ton OS félicitation
presser de voir la suite

merci mais la suite pour un peu plus tard

derien ok pas de probleme

wahou! c'est magnifique ce début.

Citation :

L’avant toi, c’est le néant. Il n’y avait rien, tout simplement.

deja la premiere phrase est a la fois tellment simple et vraie dans cette relation Misa...

Citation :

Je ne sais pas pourquoi je t’ai aimé. Je ne comprends pas pourquoi. Est-ce parce que tu m’as sauvé d’entre les mains des prisonniers? Est-ce à cause de ce tendre « Happy Birthday » auquel je n’avais même pas porté attention, trop occupée par la fuite de ton regard si bleu et si perçant, si…si enveloppant et attirant? Est-ce cette fleur que tu m’as laissée et que d’ailleurs tu as pris soin de me ramener et qui ne me quitte jamais? Ou, est-ce à cause de cette invitation que tu m’as lancée et pour laquelle je t’ai sermonné, alors que mon cœur galopait dans ma poitrine?

ce passage est pour moi le plus beau de cette premiere partie. Il décrit en tres peu de mots le début du "nous"de Mike et Sara...la fleur qui ne la quitte jamais

Citation :

tu es la seule chose dans ma vie dont je suis certaine

Cette phrase aussi est ... je ne trouve pas les mots. Magnifique, triste, simple émouvante...et je pourrai en rajouter!
J'aime bien aussi que Sara s'entendent bien avec LJ. C'est comme si Mike est parti, mais il lui a laissé une famille dont elle fait partie... c'est comme ca que je le vois personnelment!

BRAVO donc pour ce début! n'hésite pas pour la suite!

Citation :

J'aime bien aussi que Sara s'entendent bien avec LJ. C'est comme si Mike est parti, mais il lui a laissé une famille dont elle fait partie... c'est comme ca que je le vois personnelment!

tu a raison ce que tu a di
une familel qu'elle a jamais eu
puisque sa mere et morte quand elle était jeune et son père toujours en déplaçemen

très bel OS !
j'aime beaucoup aussi !

merci de nous aider à recoller les morceaux !

Merci beaucoup pour vos comms

Citation :

J'aime bien aussi que Sara s'entendent bien avec LJ. C'est comme si Mike est parti, mais il lui a laissé une famille dont elle fait partie... c'est comme ca que je le vois personnelment!

Je suis tout a fait d'accord avec toi. Quand j'ai vu la fin de Pb (celle de l'épisode 22 avec la tombe), c'est ce que j'ai senti: en partant, il lui a laissé une famille. En plus j'ai choisi ici plus LJ étant donné qu'ils ont été séquestrés ensemble par Gretchen au début de la saison 3, donc, il ont du partagé des moments uniques quand meme

Sans tarder, je vous poste la suite, en espérant que vous allez aimer ce que j'y fais






Le Pendant (suite)

« You don’t understand. This is the only way »

Oui, je n’ai jamais compris et j’ai peur de ne jamais comprendre. Je n’ai jamais compris pourquoi c’était la seule solution à tes yeux. Pourquoi fallait-il t’éloigner aussi brusquement de moi, me quitter d’une manière aussi brutale? Je te voulais avec moi et je n’aurais jamais pensé t’abandonné derrière moi, pour la simple raison que, jamais toi, tu ne m’as abandonnée. Je ne voulais pas partir sans toi, je ne voulais pas. « But, I am coming with you! » Je sais que, sans ce bébé que je suis à veille d’accoucher, sans ce morceau de toi dans mon ventre et dans mon cœur, je n’aurais jamais pu survivre à toute cette cruauté, mais, je sais aussi que je ne t’aurais jamais laissé faire ce que tu as décidé de faire, jamais.

Sara grimace, aucunement capable de continuer.
-Sophia : Sara, ça va bien? Tu n’as pas l’air bien du tout. Je vais appeler l’infirmière.
-Sara : Ça va, mais je crois que le bébé s’en vient.
-Sophia : Madre mia!

Linc entre en trombe dans la petite chambre d’hôpital.
-Linc : Qu’est-ce qu’il y a? Tout va bien? Sara…Oh Lord! Sophia, elle est blanche. Elle est blanche, appelle l’infirmière, le médecin…appelle quelqu’un vite!
-Sara : Linc, arrête de brailler dans mes oreilles ou sort d’ici, tu ne te souviens pas de l’accouchement de ta…ahh…femme. Ahh, ça…hum…reprend.



-Pousse, pousse, vas-y ma belle. Un peu plus fort…ah, voilà, je vois sa petite tête avec une belle touffe de cheveux noirs.

Noirs, noirs comme les tiens. Il me reste à prier pour les yeux.

-Allez ma belle, vas-y. Une dernière fois…de toutes tes forces…

Et puis, c’était le silence. Le silence total. J’ai eu peur, j’ai tellement eu peur. Le silence a duré pour ce qui m’a semblé des heures avant qu’un cri de victoire soit arraché à la masse rose que le médecin tenait dans une main.

La masse rose m’a été tendue dans une serviette blanche. Je l’ai pris dans mes bras et soudain, ce n’était plus une masse rose que je voyais, mais bien…bien toi. Mon bébé, Michael.

Michael Junior Scofield.

Et puis, les cris ont cessé et les petits yeux ce sont plongés dans les miens. Et, là, c’est moi qui ai pleuré, mon regard noyé dans le bleu du tien, à travers ton fils.

Bleus, bleus sont ses yeux…ça, c’est ma victoire à moi.

Tout le monde s’est émerveillé sur le petit Michael Scofield. Les larmes ont laissé place à des émerveillements à chaque petit mouvement que faisait le bébé. Linclon et LJ ne cessaient de faire des allées retours pour observer le petit bébé à travers la vitre de la nursery et rapporter chaque petite grimace à Sara.

À la fin de la journée, tout le monde part et LJ est le dernier à quitter la chambre de la jeune maman. Une fois arrivés au cottage, LJ s’excuse pour partir.
-Linc : Hey, où tu vas, fils?
-LJ : Je reviendrais dans moins de dix minutes.
-Linc : Mais, tu ne veux pas me dire où tu vas?
-Sophia : Laisse-le, Linc. Peut-être qu’il a un amour secret?
-Linc : C’est vrai?
-LJ (exaspéré, lance avant de fermer la porte derrière lui) : Ça se peut!
-Linc : Tu sais où il va comme ça chaque jour?
-Sophia : Laisse-le faire et fait moi confiance.

Elle l’embrasse avant d’entendre ses autres questions.





Alors? Pas pire la scène d'accouchement (j'aurais tellement aimé en voir une dans PB!!!! AVEC LE PAPA A COTÉ!!!!)

Toujours aussi bien!! Bravo pour cette suite ,toute aussi bien ecrite que le debut! Moins triste tout de même , ac l'accouchement tel que j'aurai aimé en voir une dans pb. J'aime bien aussi comment tu décris la " victoire"des yeux bleus Scofield!!

super ta suite
ton OS et vraimen super bienn

merci pour la suite angie !

Merci beaucoup pour vos comms

Voici une autre suite que j'espère vous allez aimer




Le Pendant (Suite)

Linclon et Sara sont attablés devant le petit déjeuné sur la terrasse donnant sur la plage. Linclon regarde à l’horizon, perdu dans ses pensées. Sara l’observe, en attente. Soudain, il ramène son regard vers elle.
« -Je ne comprends pas pourquoi tu veux faire ce voyage maintenant. Le bébé…
-Le bébé a maintenant huit mois, Linc. Huit mois est un âge assez bon pour me permettre de faire un petit voyage de un jour ou deux.
-Tu sais que ça ne va te faire que du mal.
-Ah bon, pourquoi en es-tu aussi certain?
-Tu penses que c’est facile de retourner à Los Angeles. Tu penses que tu es assez guérie pour faire ce voyage seule avec un bébé.
-Si j’y vais avec Mike, c’est bien pour me distraire si jamais je trouve ça trop dur.
-Pourquoi tu n’attends pas un mois ou deux pour que je puisse t’y accompagner avec Sucre.
-Dis-le depuis le début que tu as le gout de faire ce voyage toi aussi.
-Ce n’est pas seulement ça…et…s’il n’apprécie pas ce que tu fais?
-Écoute-moi, Linclon. J’ai assez patienté comme ça. Ça fait plus qu’un an qu’il est…qu’il est loin de moi, et j’ai besoin de le sentir et seules quelques minutes dans le…enfin, seules quelques minutes proche de lui, sans le toucher, ou même sans le voir, me suffisent. Il faut faire avec ce que la vie nous donne et c’est ce que je vais faire. Les photos et les souvenirs ne me suffisent plus, Linc. J’ai besoin de voir quelque chose de plus concret pour arriver enfin à me faire une raison. Parce que je ne comprends toujours pas pourquoi il a fait ce choix et j’ai besoin d’être seule pour essayer de le comprendre. »



« Bonjour, bébé. Ça fait du bien de pouvoir te parler à haute voix, hein? Je ne pouvais pas le faire là-bas, au Panama. Sinon, on m’aurait pris pour une petite folle. »

Le bébé sourit à sa mère.

« Ça te fait rire ça, qu’on me prenne pour une folle? Oui…bon! Tu sais qu’est-ce qu’on va faire maintenant, Michael? On va aller voir ton père. Oui, oui. Il le faut. Je sais que là je t’emmène à un endroit pas très bien pour les bébés, c’est un endroit encore trop vieux pour ta petite personne. Mais, je veux que tu connaisses ton père. Je veux que tu t’habitue à l’idée que ton père est…

Ouf…Je sais, tu es bien trop jeune pour comprendre. Mais, j’avais promis à ton papa de te parler de lui et je tiens ma promesse. Il m’a fait promettre de te dire à quel point il t’aime et à quel point il aurait…il aurait voulu que les choses se soient passées autrement…

Bon, tu es prêt? Oui. Allons voir ton père. »

Je me suis promenée dans les rues de Los Angeles, avec toi dans mes bras. Je suis arrivée à l’endroit indiqué sur le bout de papier que je serrai contre moi. Je n’étais jamais venue à cet endroit auparavant. En observant les lieux, je me suis demandée qui a bien pu avoir l’idée de construire un hôpital devant un cimetière. Quoi de plus déprimant pour les patients!

J’ai mis un temps fou à observer l’hôpital, serrant mon petit fardeau encore plus fortement contre mon cœur. J’ai bougé ma tête et mon regard est tombé sur le cimetière. Tout de suite, j’ai fermé les yeux et pris une grande inspiration.

Keep having faith…

J’ai traversé la rue pour aller à ta rencontre, en essayant de calmer le flot d’émotions qui me submergeait et en essayant d’emprisonner mes larmes dans mes yeux.

Je suis retournée le cœur brisé et j’ai compris pourquoi tu avais fait ce choix. Je n’ai pas totalement compris, mais partiellement. Je sais maintenant que si tu n’avais pas fait ce que tu as fait, nous aurions peut-être, pour ne pas dire certainement, pas pu survire ou avoir un bébé aussi beau et aussi en santé.

Donne-moi encore du temps et je vais comprendre. Quand même, en y pensant, je t’en veux pour une chose, avoir voulu ainsi m’éloigner de toi…mais, je sais qu’un jour je te rejoindrai. D’ici là, je garde ma foi en toi. Ne me lâche surtout pas.








Il ne reste plus que deux petites suites, si je ne me trompe pas, alors vous aimez toujours?

oui biensur qu'on aime toujours

dis moi la miss, est-ce que tu vas écrire plus que ce que j'ai déja lu ? si oui ca serait cool...

IsLeMMe a écrit:

dis moi la miss, est-ce que tu vas écrire plus que ce que j'ai déja lu ? si oui ca serait cool...

Oh la...je sais pas...je pense que non, parce que j'ai peur de gâcher...mais je pense toujours à ton truc que tu m'as dis que ce serai bien d'ajouter (tu sais je peu pas en parler encore...)

Je vais voir, si je le fais, je te le dirai

ben ca serait cool en faite... mais bon tu fais comme tu le sens.

J'ai rattrapé mon retard sur cette derniere suite et c'est toujours aussi bien! J'aime le fait que Sara aie envie d'aller voir Mike avec son bébé et que une fois la bas,elle réalise ce que le sacrifice de Michael lui a permis d'avoir, ce qu'il lui a offert... bref bravo!

et la suite arrive bientot bien sur!! (en tout cas moi je l'attend!

moi aussi j'attends

tu veux dire une big encouragement

WOOWWW

merci merci pour les encouragements et le spoiler



Islemm ton nouveau nom m'a tellement mélangé...jtai comme HA une nouvelle lectrice...mais la j'ai vu que l'autre ton OS "Bittersweet" a changé de nom aussi , alors j'ai compris...

Bon...alors, je vois que vous voulez la suite...eh bien, je vous annonce que c'est l'avant dernière...tout ça étai bien trop triste pour que j'en fasse plus...mais bon, c'est mon dernier hommage à Michael Scofield

Voila et j'espère que vous allez l'aimer.




Le Pendant (suite)


Linclon voit son fils sortir doucement de la porte du magasin comme des voleurs.

« -LJ! Où vas-tu?
-Euh…
-Veux-tu me dire pourquoi tu te pointes à la poste chaque jour et l’autre?
-Papa…pour Sara. »

Linclon lève ses sourcils d’étonnement. LJ sort vite du magasin au même où le téléphone sonne.

Ayant assisté à l’entretien entre le père et le fils, Sucre répond au téléphone voyant que Linclon ne bouge pas pour le faire.
« -Hallo!
-Hello, Sucre.
-OH…madre mia! »



C’est la troisième année que je me rends te rendre visiter avec mon petit cœur, Linclon, Sucre et Alex. C’est la troisième année que j’achète des orchidées et les donnent à MJ en lui disant : « veux-tu les donner à papa, mon cœur? » et je reçois toujours le même acquiescement grave de tête. C’est la troisième année que nous allons à Los Angeles et que nous traversons la rue pour te voir, heureux.

Assise sur un roc, Sara observe la plage en jouant au cache-cache avec Michael. Elle triture entre ses mains un origami que MJ lui a fait avec l’aide de Linclon qui a commencé à lui apprendre le bricolage depuis quelques mois. Elle regarde le papier et sourit.

« J’ai fini de compter. Je viens te chercher. Tu es bien caché? »

Elle se lève et en tournant sa tête remarque une forme rouge et vert sur le rocher. Elle le prend entre ses mains tout émue. De l’eau tremble dans ses yeux et la fleur en origami devient floue pendant quelques instants. Elle refoule ses larmes et prend une grande inspiration pour pouvoir parler.

« Michael? C’est toi qui m’a laissé cette fleur? C’est toi qui l’as fait, Mikey? Michael, répond à maman, on va reprendre le jeu plus tard promis. Michael? Michael? »

Le cœur de Sara commence à battre plus fort. Elle s’empêche de penser au pire. Elle a déjà joué au cache-cache avec son petit garçon plusieurs fois et aucun problème n’a surgit. Tenant toujours sa fleur dans sa main, elle continue à crier le nom de son fils en commençant à se promener.

« Michael? Michael? Ce n’est plus drôle, maman s’inquiète là. Michael? Michael? »

Elle tourne sa tête et soudain, perd la voix.

Son menton commence à trembler, elle serre la fleur entre ses doigts. Elle cligne les paupières à quelques reprises, comme pour s’assurer de ce qu’elle voit devant ses yeux.

« Oh mon Dieu… Michael! »









Alors???????????

comme ca déchire tu vois j'attendais trop un moment comme ca enfin je priais trop pour ca !!!!!!!!!!!!je keep faith a fond !!!!!!!stp BRING HIM BACK !!!!!!!!!j'espère tant pitier que ce soit ca !!!!

OMG!!! quelle fin !!
est ce que le Michael va répondre "sara, sara, c'est bien moi, je suis la" comme me le laissent esperer tres tres fort le coup de fil a sucre et la fleur, ou bien va il répondre "Maman, maman!"
moi j'opte pour la premiere réponse!!!

Citation :

Elle cligne les paupières à quelques reprises, comme pour s’assurer de ce qu’elle voit devant ses yeux.

« Oh mon Dieu… Michael!

je veux la suite a cette fin qui me laisse esperer tant de choses ! s'il te plaaaaaait!!
aller!

ou lalala
mais de quel michael s'agit il
vivementa suite

Ohh la la, je me sens sadique de faire durer le suspense autant.

Merci pour vos comms, je ne vous dit rien, cette suite va répondre à vos questions

C'est la dernière et je l'ai modifiée, donc, Islemm j'ai fait les ajouts, j'espère que tu l'aimes mieux comme sa

Voila et j'attend votre avis





Le Pendant (suite)


Je ne sais pas pourquoi je continue à faire tout ce que j’ai fait depuis ce jour où tu es devenu loin de moi. Maintenant, tout a changé, tout est différent et je suis heureuse, mais on dirait que j’ai encore besoin de boucler la boucle, de mettre le point final.

Pendant ces trois ans où je suis allée te visiter avec les garçons, j’ai regardé les deux côtés de ce grand boulevard de Los Angeles et dans les deux je voyais la peur. Doucement, l’un des côtés du boulevard a commencé à me paraître moins douloureux à regarder, peut-être bien à cause de l’habitude, mais…en y pensant…peut-être bien à cause du maigre espoir que ce lieu pourtant si sinistre me donnait. L’espoir de t’avoir à mes côtés, en santé, comme avant, ou même moins en santé qu’avant, ça ne me dérange pas, je te voulais seulement à mes côtés.

Si j’ai bien vécu ces dernières années, si j’ai réussi à garder le sourire, c’est bien grâce à ma foi en toi qui s’est battu…que se battait toujours contre cette tumeur maligne, loin de moi, mais si présent dans mon cœur (même si j’aurais dû me battre à tes côtés, être là, te tenir la main, te réconforter, comme tu savais si bien le faire avec moi). Maintenant, tu es non seulement dans mon cœur, mais à côté de moi aussi. Quand je t’ai vu devant moi sur la plage, debout et un peu de couleur au joues, un sourire gravement beau comme seul toi est capable d’en dessiner sur tes lèvres, les yeux brillants et plus beaux que l’océan qui s’étendait à perte de vue devant nous, je me suis dit que tous mes rêves sont réalisés et que je ne me plaindrai plus jamais dans ma vie. Quand je t’ai pris dans mes bras, la fleur toujours serrée entre mes doigts, j’avais peur de te faire mal tellement j’avais l’envie de te serrer fort, alors j’étais hésitante. Et après, tu as écouté mon désir et tu m’as entouré fortement de tes bras, en me collant à ton cœur. Et, tu m’as embrassé d’un baiser heureux comme nous n’en avons pas eu depuis longtemps, un baiser vide d’angoisse, de larmes, de peur, d’adieux. Un baiser d’amour heureux.

À chaque fois que je regardais les deux côtés de la rue, j’avais si peur de devoir arrêter de la traverser et continuer mon chemin vers ce lieu que je ne voulais pas avoir à visiter aussi tôt.

Alors, à chaque fois que j’allais te visiter, je prenais un grand soin à regarder ce cimetière et à lui tourner ensuite le dos, le cœur battant, le sourire aux lèvres, pour traverser ce boulevard de Los Angeles, entrer dans le grand bâtiment et prononcer enfin les mots : « Bonjour, je suis Sara Scofield, je viens visiter mon mari, Michael Scofield. »


L’Après

L’après toi, c’est la mort. Rien ne peut me séparer de toi. Rien ne peut t’enlever de mon cœur. Même la mort ne réussit pas à nous éloigner l’un de l’autre.

Le jour où tu vas cesser de respirer, mon cœur va se briser, mais il va continuer à vivre par la force de l’amour qu’il porte pour toi.


Michael replie soigneusement la dernière feuille. Il la remet dans son enveloppe et resserre sa jaquette autour de lui. Il se poste devant la grande fenêtre du salon et observe le calme de la mer, un calme si semblable à celui qui règne dans la maison. Dans le silence du cottage, il éteint la petite lampe du salon, laissant courir une dernière fois ses doigts sur l’enveloppe blanche.

Sans bruit, il se dirige vers la chambre, s’arrête dans l’embrasure de la porte.

Une fraîche brise nocturne fait danser les rideaux de la fenêtre entrouverte. La lueur bleutée de la lune caresse les bras nus et fins qui dépassent de la légère couverture du lit. Les cheveux longs et aubrun courent sur l’oreiller. La silhouette féminine est découpée par les draps qui l’épousent et donne le dos à l’observateur épris.

Très doucement, celui-ci s’avance jusqu’au grand lit en retirant sa jaquette. Il se glisse dans les draps frais et touche du bout des doigts les boucles folles, les fait ensuite danser jusqu’à la nuque où ses lèvres écartent ses doigts et prennent le relais, caressantes et chaudes.

Des frissons parcourent la peau tendue sous sa bouche. Une main bouge et rejoint la sienne.

« -Il y a quelque chose, chéri. Tu te sens mal? Tu as besoin de quelque chose?
-Non, non. Désolé si je t’ai fait peur. Je vais bien. Très bien, même. Je…Je voulais seulement te dire…
-Mmm
-Je t’aime, Sara. »

Un baiser sur ses lèvres lui répond et lui témoigne tout l’amour déjà exprimé dans des pages et des pages qui l’ont aidé à se battre, ces pages placées dans une enveloppe blanche, sur une table du salon d’un cottage au Panama.