This meeting that saved me (ch 90 p 4- 29-11-09)

Chapitre 78
Partie 1

Sara ouvrit les yeux péniblement quand son réveil sonna, elle l’éteignit en grommelant avant d’enfouir sa tête sous l’oreiller

Sara, tu vas te rendormir si tu restes dans ton lit
Tant pis, je veux pas me lever

Elle resta encore un long moment dans son lit, profitant de la chaleur que lui offrait la couette, quand elle sentit quelqu’un la bousculer légèrement

S : humm (grognon)

Fr : je me doutais que tu n’arriverais pas à te lever (retirant l’oreiller de sur la tête de sa fille)

S : je suis fatiguée (attrapant la couette pour se cacher)

Fr : fallait te coucher plus tôt, mon ange

S : j’avais pas envie de raccrocher, il me manque trop

Fr : je sais, aller debout

Il retira la couverture qui couvrait sa fille pour l’obliger à se lever

S : hey !!!

Fr : va prendre une bonne douche et descend, je te prépare ton petit déjeuner

S : t’es dur (en boudant)

Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain pendant que son père souriait, puis il sortit de la chambre.
Sara retira son pyjama et elle s’engouffra sous le puissant jet d’eau

Ça fait un bien fou

Elle pencha la tête en arrière et savoura l’eau coulant sur son corps

J’aimerai que Michael soit là aujourd’hui
Hier, il m’a dit que son séjour risquait de se prolonger encore
Je n’ai pas pu retenir mes larmes longtemps, malgré que je ne voulais pas craquer et le culpabiliser

Flash back

Michael avait appelé Sara pour prendre de ses nouvelles, comme tous les jours depuis qu’ils étaient séparés, il venait de lui annoncer qu’il devrait rester à Bismarck encore quelques jours

S : tu avais dit que tu pourrais rentrer demain

M : que je ne rentrerai pas avant jeudi

S : c’est pareil (fâchée)

M : je suis désolé Sara

S : tu me manques, j’ai envie que tu rentres

M : tu me manques aussi, mais je dois finir ce que j’ai commencé

S : ils peuvent le faire sans toi

M : non…(il l’entendit sangloter)….Sara, s’il te plait

S : j’ai besoin de toi Michael (essayant de refouler ses larmes)

M : Sara, est-ce que ça va ??

Il s’inquiétait, peut être qu’elle se sentait en manque et que les nausées recommençaient et qu’elle ne lui disait pas

S : ça va…mais j’ai besoin de toi

M : Sara, c’est dur aussi pour moi, mais je ne peux pas faire autrement…je t’aime

S : moi aussi

Elle se mit à pleurer, n’en pouvant plus, et raccrocha avant de prendre sa peluche et de la serrer contre elle. Son portable re sonna

M : tu te souviens de..

Michael comprit qu’elle avait besoin de se changer les idées, alors il commença à énumérer quelques souvenirs joyeux qu’ils avaient partagés. Sara rigola et ils discutèrent pendant des heures, évitant de se dire à quel point ils se manquaient.

Fin du flash back

Une fois sa douche finit, elle s’habilla vite fait et descendit dans la cuisine rejoindre son père

Fr : tu as été longue

S : je suis une fille et donc ça va de soit que je mets plus du temps pour me préparer (avec un sourire moqueur)

Sara prit sa tasse et bu une gorgée de lait chaud avant de croquer dans un muffin

Fr : Michael ne revient pas aujourd’hui ?

S : non, il doit rester là bas

Fr : il te manque ?

S : tu sais avant lui, je n’aurai jamais pensé pouvoir être aussi attachée à un homme

Fr : tu as juste trouvé ta moitié, la personne qui te complète

S : la première fois qu’on s’est rencontré, c’était à l’hôpital, j’étais de garde (avec un grand sourire) le mercredi 4 mars…..je me suis sentit bizarre quand nos regards se sont croisés,….j’étais attiré par lui (les yeux rêveurs)

Fr : c’est vrai que c’est un beau garçon. Il est venu en tant que patient ?

S : pas cette fois là, c’était pour son frère, il avait eut une altercation

Franck hocha la tête

S : on s’est croisé le lendemain quand je partais à l’université, on a déjeuné ensemble et on a discuté, je me suis sentit à l’aise, je n’avais pas d’à priori comme j’en avais avec les autres garçons

Fr : à cause de…ce qui s’était passé ?

S : oui, et des bêtises que j’ai fait par la suite, j’ai mis un fossé avec la gente masculine

Franck posa sa main sur celle de sa fille en signe de réconfort

S : après cette discussion, j’avais vraiment envie de le revoir, mais certaines choses étaient encore présente en moi et apparemment lui aussi voulait me revoir, il est venu le vendredi à l’hôpital prétextant une migraine

Un sourire s’afficha sur son visage quand elle se remémora leur échange verbal et l’auscultation qu’elle avait faite

S : il m’a embrassé ce jour là

Fr : 3 jours et bah…c’est le coup de foudre

S : oui, sauf que j’ai prit peur et je l’ai laissé tout seul dans la salle sans lui donner d’explication

Fr : le pauvre, il a rien du comprendre

S : non, mais j’avais finit de travailler et après que Katie est discuté un peu avec moi, je suis sortit pour aller en cours…il m’attendait

Fr : tenace le jeune homme (avec un grand sourire)

S : oui. On a décidé de ne pas précipiter les choses et d’être d’abord amis

Fr : c’était mieux de commencer par là

S : sauf qu’on n’a pas réussit et qu’à chaque fois, ça nous a fait du mal …(les larmes commençant à monter)….je lui ais fait du mal

Franck se leva et prit Sara dans ses bras

Fr : mais il est encore là, car il t’aime et c’est réciproque, ça se voit quand vous êtes ensemble, vous avez des étincelles dans les yeux et vous êtes très tactile, toujours à vous faire des câlins et à vous taquiner ou vous chamailler

Sara rigola malgré les larmes qui coulaient

S : comme deux enfants

Fr : ça c’est sûr

Il essuya les larmes des joues de sa fille

Fr : tu vas avoir les yeux tout rouges

S : ce n’est pas grave. Merci papa

Sara lui fit un baiser sur la joue puis elle finit son petit déjeuner avant de partir avec son père, pour l’hôpital, où elle recommençait ses gardes.

Partie 2

Franck devait se rendre ensuite à son bureau, Alex était venu le prendre avec la limousine, il avait déposé Sara à quelques pâtés de maison du Northwestern, elle se dirigeait à présent vers l’hôpital quand son téléphone sonna

S : allo

M : bonjour

S : bonjour (avec un grand sourire)



M : tu as bien dormit ?

S : oui, merci pour hier soir

M : de rien, je voudrais tellement être près de toi

S : je sais, je n’aurai pas du craquer hier soir, excuse moi

M : ne t’inquiète pas pour ça. Alors comment tu te sens ?

S : je stresse un peu, mais Katie est là et il y a un autre médecin, donc ça va aller

M : tu finis à 13 h ?

S : oui et ensuite je rentre directement, je n’ai pas cours

M : ok, je ne pourrais pas t’appeler avant ce soir, mais je pense à toi

S : moi aussi, j’ai prit ton origami avec moi

M (rigolant) : je t’apprendrai à les faire

S : tu as plein de choses à m’apprendre

M : il y a en qu’on va apprendre ensemble (sur un ton suave)

S : Michael !!

M : quoi ? (en rigolant)

S : vous avez de drôles d’idées, Mr Scofield

M : je n’ai rien dit Dr Tancredi

S : tu n’as pas eut besoin, le son de ta voix est assez clair

M : quand je vais rentrer, on s’enferme chez moi et on débranche tous les téléphones

S : ah oui !!

M : enfin si tu veux

S : bien sûr que j’en ai envie

M : je t’aime mon amour

S : je t’aime aussi marmotte

Ils rigolèrent avant que Michael ne doive la laisser, car Mr Williams venait de frapper à sa porte de chambre

M : bon courage, bisous

Ils raccrochèrent et Sara inspira profondément avant de franchir la porte des urgences.




Cela faisait deux heures que Sara avait reprit son poste, elle avait fait connaissance rapidement avec le nouveau médecin avant qu’un grave accident n’abrège ce premier contact.
Tout se passait bien, finalement Sara s’était remis dans le bain très vite, Clémence et Ethan avaient prit de l’assurance et accomplissaient parfaitement ce qu’on leur demandait.
Après avoir envoyé le dernier patient au bloc opératoire, Sara respira

K : dur pour un premier jour de reprise

Sara lui sourit tout en retirant la blouse de protection, et elle alla se laver les mains

S : heureusement que tu es là

K : je n’ai pas fait grand-chose, c’est toi le médecin

S : oui, mais je sais que je peux compter sur toi

K : aller, on va se prendre un truc à grignoter

Les deux femmes allèrent vers la salle de pause, où se trouvait déjà le nouveau médecin et les internes, elles s’asseyèrent et se servirent une tasse de café

Médecin : donc vous avez renouvelé votre internat aux urgences déjà 2 fois ?

S : oui, je trouve que c’est ici qu’on apprend le plus et je m’y sens bien

Clémence : c’est vrai, quand je parle avec les autres étudiants, je m’aperçois que j’ai déjà vu plus de choses qu’eux

Médecin (à Clémence) : c’est sûr qu’ici, tu vas passer par toutes les disciplines

S : il faut quand même voir un peu les autres

Ethan : pour ma part, je compte faire du bloc après, c’est plus cool et pas besoin de discuter trois plombes avec les gens sur leur soucis

S : pourquoi ça ne m’étonne pas venant de toi

Ethan : parce qu’on se connait un peu maintenant, Dr Tancredi

Elle lui sourit, sachant qu’il avait changé, d’après ce que Katie lui avait dit, même si le contact avec les patients était encore dur, il faisait des efforts

Médecin : c’est votre dernière année, il me semble ?

S : oui en février, je serai officiellement médecin titulaire

Médecin : vous allez prendre un poste ici ?

S : je ne sais pas encore, j’ai…je dois encore régler quelques détails (elle regarda Katie qui comprit) et vous, Dr Montgomery, vous travaillez depuis combien de temps en tant que médecin aux urgences ?

Médecin : Julie. Ça va faire une quinzaine d’années

Clémence : waouh, et vous n’en avez pas assez ?

Julie : non, c’est chaque jours différents et ça qui me plait et puis je change d’hôpital donc je fais de nouvelles connaissances

Pope arriva et les interrompit, il salua tout le monde et demanda à Sara de le suivre. Une fois à l’écart

Pope : comment ça se passe ?

S : bien, merci

Pope : et avec le Dr Montgomery ?

S : elle est très compétente et professionnelle

Pope : je..ça n’a pas grand-chose à voir, mais j’ai préféré prendre une femme pour remplacer….l’autre médecin

S : merci de votre initiative, Henri

Pope : je suis heureux de vous revoir parmi nous

S : merci

Il lui sourit avant de repartir vers son bureau, Sara retourna dans la salle de pause avant que de nouvelles urgences arrivent.

Partie 3

Sara se trouvait avec Katie dans un box, elles s’occupaient d’un patient qui avait une épaule luxée

Homme : faite moi un truc pour la douleur (gémissant)

S : vous avez déjà eut quelque chose, Mr Murphy

Mr M : ça fait rien, filez moi un truc plus fort

S : Katie, tu peux aller me chercher quelque chose de plus fort, s’il te plait

Elles échangèrent un regard complice

K : oui Docteur

Katie sortit de la salle et alla dans le poste infirmier pour remplir une seringue avec un placebo, puis elle revint

K : tiens

S : merci (au patient) c’est la dernière injection ensuite je vous remets l’épaule

Mr M : ok

Elle lui fit l’injection et après quelques minutes, avec l’aide de Katie, elle replaça l’épaule du patient

S : voilà, on va vous mettre une attelle et on refait la radio

Mr M : merci doc

S (à Katie) : je vais m’occuper du patient du box 3

Katie hocha la tête et elle commença à placer l’attelle, Sara sortit du box et se dirigea vers un autre. Elle entra

S : bonjour, je suis le Dr Tancredi..(en lisant la fiche)…vous venez pour une plaie au bras gauche..(posant la fiche sur la tablette)…c’est ça ?

Femme : oui, je jardinais quand la tenaille m’a échappé des mains

Sara se lava les mains et enfila des gants avant de s’asseoir face à se patiente

S : alors Mme Cooper, je vais retirer le pansement et voir l’état de la plaie

Mme Cooper fit un signe de la tête, Sara retira délicatement l’épaisse couche de compresses et examina la plaie

S : ok, je vais devoir vous faire des points de suture, mais le saignement a cessé, ce qui veut dire qu’aucune artère n’a été touchée

Mme C : ça va laisser une cicatrice ?

S : oui, mais très fine

Sara alla prendre du matériel qu’elle posa sur la tablette, puis elle chercha dans les placards, un set de suture

Merd*, il y en a plus
On les a tous utilisé tout à l’heure, c’est bien ma veine

S : il me manque quelque chose, je reviens

Mme C : d’accord

Sara sortit du box, elle regarda autour d’elle. Elle ne vit ni Clémence ni Ethan, Julie était avec un patient et Katie s’occupait de finir les soins de son précédent patient. Elle sentit une boule d’angoisse la submerger

Sara, tu vas y aller et penser à autre chose
C’est sur une étagère
Tu prends le set de suture, et tu sors, c’est pas la mer à boire

Elle inspira un grand coup et se dirigea vers la pharmacie, plus elle avançait dans le couloir plus les images revenaient la hanter.

Le regard, tel à prédateur, qu’il avait eut en la regardant, quand il l’avait coincé dans la pharmacie, le souvenir de ses lèvres sur les siennes, quand il avait essayé de l’embrasser de force, l’odeur que dégageait son parfum quand il la serrait contre lui.

Elle prit une profonde inspiration, essayant de refouler toutes ces sensations, qui l’envahissaient, elle tourna la poignée et entra dans la pharmacie, quand des flashs plus violents l’inondèrent.
Elle se sentit prise de nausées, quand elle ressentit de nouveau ses mains sur elle.

« Dr P : tu aimes quand ça fait mal »

Elle perçut de façon plus nette, sa voix, les coups, sa main qu’il avait posée sur son intimité. Elle s’entendit crier, elle se vit allongée sur le sol, comme si à cet instant elle était projetée en arrière et qu’elle devenait spectatrice de son calvaire.
Puis sa vue se brouilla, comme elle l’avait été quand elle avait attrapé cette lame et qu’elle avait ôté la vie à un homme.



Pendant ce temps là, Katie avait finit avec le patient, elle cherchait Sara pour signer la sortie, elle entra dans le box pensant la trouver

K : excusez moi Mme Cooper, le Dr Tancredi n’est pas avec vous ?

Mme C : il lui manquait quelque chose, elle m’a dit qu’elle revenait

Katie se sentit mal et elle se dirigea vers la pharmacie d’un pas rapide.




dites vous que je pourrais couper là

Partie 4

Quand l’infirmière entra dans la pharmacie, elle eut un pincement au cœur en voyant Sara, prostrée, à l’opposé de l’entrée, elle se dirigea vers elle et s’agenouilla à sa hauteur

K : excuse-moi Sara

Sara regardait dans le vide, laissant les larmes couler sur ses joues, Katie les essuya et la prit dans ses bras, elle lui caressa les cheveux tendrement

K : ça va aller

Elle la garda contre elle un long moment, le temps que sa petite sœur arrive à sortir de cet état

K : j’aimerai qu’on sorte d’ici, Sara

Elle se recula un peu et la regarda dans les yeux

K : et j’aimerai que tu y laisses le passé

S : je pensais être assez forte, mais c’est revenu et je n’arrivais pas m’enlever ces images de ma tête

K : c’est trop récent Sara, tu as besoin de temps

Sara serra très fort son amie contre elle

S : ne dis rien s’il te plait

Katie se dégagea de son étreinte

K : Sara (contrariée)

S : ça va aller mieux

K : appelle ton père et tu rentres

S : non

K : tu ne peux pas rester ici, pas dans cet état

S : Katie

K : sinon c’est moi qui le fait (sur un ton très autoritaire)

Après un long moment d’hésitation et de défi des regards

S : ok




Dakota

Michael et ses employeurs se trouvaient sur le chantier où le futur hôpital serait construit, ils discutaient avec Mr Flemming, un architecte envoyé par l’entreprise que Mr Williams avait contacté

Mr W : c’est équitable ?

Mr F : parfaitement, on a encore quelques détails à voir. Si vous voulez on pourrait aller en discuter autour d’un bon repas

Mr W : pourquoi pas

M : je vais passer un coup de fil
J’ai un mauvais pressentiment

Catlin : on se rejoint à la voiture

Michael s’éloigna un peu de sorte à être tranquille

J’ai ce même sentiment étrange que la fois où Sara allait mal, juste avant qu‘elle…que son cœur s‘arrête…

Il composa le numéro de Sara

Elle travaille aujourd’hui, c’est normal qu’elle ne réponde pas

Il réessaya et il tomba de nouveau sur la messagerie

Tu te fais du souci pour rien, Michael
Ce n’est pas parce que tu as ce sentiment étrange, que Sara va mal
Vous n’êtes pas lié par la pensée

Il souffla et partit rejoindre les autres dans la voiture

Catlin (doucement) : ça va ?

M : oui

Elle le regarda sans conviction avant de reprendre le fil de la conversation qui se déroulait entre Édouard et Mr Flemming. Michael regarda à travers la vitre, le regard perdu dans le vague.



Chicago

Après que Katie est convaincue Sara d’appeler son père, elles étaient allées dehors, à l’abri de la foule, pour attendre Franck qui allait arriver

K : ne fais pas la tête

S : je ne fais pas la tête

K : ah bon, on dirait pourtant

S : tu te trompes

K : tu avais quasiment finit ta garde, et Julie a prit en charge la patiente, j’ai juste dit que tu étais malade à cause de ce que tu avais mangé

S : humm

K : Sara, je veux bien faire des efforts, alors soit compréhensive. Qu’est-ce que tu voulais que je dise ?

La limousine arriva et Franck sortit de la voiture, Sara se leva et alla à sa rencontre

Fr : qu’est-ce qu’il s’est passé mon ange ?

S : rien, je veux rentrer

Fr : Sara

Elle se blottit dans ses bras et se mit à pleurer, Franck la serra contre lui et regarda Katie qui avait préféré rester assise pour ne pas s’en mêler

Fr : tu ne m’as pas appelé, pour que je te ramène à la maison

S : je suis juste fatiguée (en sanglotant)

Il la repoussa un peu pour qu’elle le regarde

Fr : dis-moi ce qu’il y a ?

S (en larmes) : j’ai pas pu….tout est revenu à la surface



Fr : je t’avais dit que c’était trop tôt

S : s’il te plait, ne fais pas ça…ne recommence pas

Il la prit dans ses bras et lui embrassa les cheveux

Fr : on rentre

S : oui

Katie arriva vers eux, elle salua le gouverneur et lui tendit le sac à main de sa fille

K (à Sara) : je t’appelle ce soir

S : merci Katie

Sara l’enlaça et monta dans la voiture

Fr (à Katie) : qu’est-ce qu’il s’est passé ?

K : elle a revécu ce qu’il s’est passé dans la pharmacie

Fr : humm

K : elle finira par surmonter ça, mais c’est une réaction normale

Fr : merci de l’avoir forcée à m’appeler

K : elle est sacrément butée

Franck sourit avant de rejoindre sa fille dans la limousine et après avoir salué Katie.

Partie 5

À peine la porte franchit, Sara alla s’enfermer dans sa chambre sous le regard inquiet de son père. Il se dirigea dans son bureau et appela Adam

Fr : Adam, bonjour c’est Franck

Dr W : bonjour Franck, j’ai l’impression que ton appel n’est pas juste une formalité

Fr : pas vraiment. Sara aurait fait comme une crise d’angoisse tout à l’heure au travail

Dr W : elle devait reprendre aujourd’hui, c’est ça ?

Fr : oui, ce matin

Dr W : qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Fr : tu la connais, elle n’est pas bavarde. Son amie m’a dit qu’elle aurait revécu un évènement et elle a craqué

Dr W : où est-elle ?

Fr : on vient de rentrer, elle s’est enfermée dans sa chambre

Dr W : ok, tu vas la voir et tu lui proposes un sédatif, si elle n’en veut, n’insistes pas

Fr : d’accord. Tu penses qu’elle va faire une crise ?

Dr W : non, mais elle va avoir envie de dormir et à mon avis, elle ne va pas y arriver, elle va ressasser ce qui c’est passé et ça ne sert à rien qu’elle s’angoisse

Fr : bien

Dr W : je la revois demain vers 14 h pour faire le point

Fr : je viendrais aussi

Ils se saluèrent et après avoir raccroché, Franck alla prendre un comprimé, puis il alla dans la cuisine prendre un verre de lait et il monta dans la chambre de Sara. Après avoir toqué, il entra et vit sa fille, allongée sous sa couette

Fr : Sara

Elle tourna la tête vers lui

Fr : tu veux un calmant ?

Il s’asseya sur le lit

S : je vais bien, ce n’est pas la peine

Fr : Adam m’a expliqué que tu aurais peut être envie de dormir pour oublier

S : oui

Elle prit le cachet et l’avala

Fr : tu as envie d’en parler ?

S : non, c’est juste un mauvais souvenir

Fr : si tu ressens le besoin de parler, je suis là (posant sa main sur sa joue)

Elle lui sourit avant de s’allonger, il se leva et sortit de la chambre. Sara ferma les yeux et le sommeil l’emporta rapidement.



Ce n’est que vers 19 h qu’elle émergea de son sommeil, elle s’étira

Ça va beaucoup mieux
Je sais que c’est encore frais dans mon esprit, mais jusqu’à présent j’avais réussit à ne plus y penser
Je dois juste y aller doucement et avec le temps, je surmonterai ce cauchemar comme j’ai surmonté les autres

Elle prit le pull de Michael qui était caché sous son oreiller et en huma le parfum

Tu me manques mon amour

Elle se leva doucement pour être sûr de ne pas être prise de vertiges à cause du traitement, et une fois sur ses jambes, elle alla dans la salle de bain se rafraichir avant de descendre dans le salon où son père et Bruce discutaient affaires

Bruce : bonsoir ma Schtroumpfette

S : bonsoir Bruce

Elle lui fit la bise avant de s’asseoir près de lui sur le canapé

Bruce : il est un peu grand ton pull

S : c’est celui de Michael

Bruce : ah c’est pour ça (rigolant)

Fr : elle lui pique tous ses vêtements, il ne va plus rien avoir à se mettre en revenant

S : il a ce qu’il faut chez lui

Bruce : quand est-ce qu’il revient ?

S : je ne sais pas, mais apparemment pas avant lundi

Bruce : il ne fait pas comme il veut, tu le sais ?

S : oui. Bon je vais dans le jardin

Elle se leva et partit s’allonger sur un transat dans le jardin. Les deux hommes reprirent leur conversation.

Une demi-heure plus tard, Sara lisait son livre quand son père arriva

Fr (lui tendant le téléphone) : tiens mon ange, c’est Michael

Elle se redressa et sourit

S : merci (attrapant le téléphone)

Fr : branche ton portable, il s’inquiète

Elle posa la main sur le combiné

S : tu ne lui as rien dit ?

Fr : non

Il tourna les talons et repartit vers l’intérieur de la maison. Sara inspira avant de répondre

S : coucou mon cœur

M : ce n’est plus marmotte ?

S : non, c’est plus l’heure

M : je n’ai pas réussit à te joindre

S : j’ai oublié de rebrancher mon portable

M : comment ça va ?

S : bien et toi ?

M : j’en ai marre d’être loin de toi, j’ai envie de te voir, te serrer contre moi

S : tu as envie de m’embrasser aussi ? (avec un grand sourire)

M : pas que ça (rigolant)

S : quoi d’autres ?

M : tu es seule ?

S : oui

M : alors je commencerai par t’embrasser, mais pas un petit baiser, un qui te coupera le souffle

S : intéressant (en se mordant la lèvre)

M : ensuite je pense que je te retirai tes vêtements un par un, mes mains caresseraient chaque détails, puis mes lèvres les remplaceraient, elles parcouraient chaque millimètres de ton corps

S : chaque millimètre ?

M : oui et je prendrai mon temps, et ma langue s’attardera à certains endroits qui te feront frémir

S : lesquels ?

Franck et Bruce, qui papotaient toujours, observaient la jeune femme qui semblait bien rigoler

Fr : j’aimerai bien savoir ce qu’il lui raconte pour la rendre dans cet état

Bruce : à mon avis mieux vaut que tu ignores ce genre de choses

Fr : pourquoi ?

Bruce : parce que la façon dont elle rougit et se mord la lèvre, me fait penser qu’un père doit ignorer ce genre de détails

Fr : tu vas voir quand il rentrer, je vais lui parler d’homme à homme. Pas question qu’il parle à ma fille de….. (faisant des gestes désordonnés)

Bruce rigola et observa Sara qui continuait de rougir et de rigoler.

Chapitre 79
Partie 1

Le vendredi matin, Sara s’était levée sans que son père ne soit obligé de la sortir de son lit, elle avait prit son petit déjeuner tranquillement avant de se rendre, malgré les protestations de son père, à l’hôpital.
La matinée s’était écoulée rapidement, ponctuée par diverses urgences, ce qui avait permis à Sara de ne pas trop penser à ce qu’il s’était passé la veille.
Comme convenu, elle avait rejoint son père au Chicago Hope pour sa visite hebdomadaire avec Adam. Il lui avait fait un bilan et divers autres examens, qui s’avéraient meilleurs que les semaines précédentes. Ils avaient également parlé de l’incident de la pharmacie et Adam l’avait rassurée et l’avait encouragée à continuer de travailler, tout en y allant progressivement.
Dans l’après midi, elle était allée en cours et là aussi, ça se passa bien. Josh l’évitait, mais il continuait de lui lancer des regards vengeurs, Sara ne se sentait plus coupable de ce qu’elle lui avait fait et elle soutenait son regard, ce qui le déstabilisait.
Le soir, après avoir eut Michael au téléphone, elle avait passé la soirée en compagnie de son père et de Bruce et ils avaient dîné dans une bonne ambiance, rythmée par des rires et des vieux souvenirs d’enfance des deux hommes.



Sara dormait paisiblement sur le ventre, elle s’était couchée tard, voulant réviser un peu pour l’évaluation de la semaine à venir. Elle se réveilla un peu, se trouvant toujours dans un demi sommeil, quand elle sentit une main effleurer sa joue

Michael

La même main poussa ses cheveux pour dégager sa nuque et des lèvres se posèrent dessus délicatement

Tu rêves Sara
M’en fiche, c’est si agréable

Michael sourit et continua de déposer de légers baisers sur sa nuque. Il se trouvait à califourchon au dessus de son corps, de sorte à ne pas qu’elle le sente contre elle

Elle a le sommeil lourd
Elle va dire que je profite d’elle pendant son sommeil
En fait c’est exactement ce que je fais

Il releva son visage et il la contempla un instant

Elle m’a tellement manquée
Je suis amoureux, ça ne fait pas de doutes

Il caressa sa joue avant de laisser ses lèvres prendre la relève, il l’embrassa par petits baisers puis Sara tourna la tête, il sourit avant de prendre délicatement ses cheveux et les dégagea pour avoir accès à son cou où il alla poser de nouveau ses lèvres

J’ai pas envie de me réveiller
Humm, c’est si bon

Après quelques minutes, Michael passa sa main sous la couette et chercha un contact

Si elle n’avait pas mon pull sur elle
Ça serait plus facile

Sa main effleura sa hanche recouverte d’un shorty, il déposa son corps contre celui de Sara, sans trop appuyé, et il passa sa main sous le sous vêtement jusqu’à l’objet de sa convoitise

Humm
Alors ça c’est à cause de ce qu’il t’a dit
Oui, mais là tu ne rêves pas
T’es sûre ?

Michael continua de caresser doucement son intimité tout en déposant de légers baisers sur son cou, Sara se cambra sous l’effet qu’il était en train de produire en elle, il sourit quand il entendit un léger gémissement, ses doigts appuyèrent sur son sanctuaire

S (murmurant) : il y a intérêt à que je ne me réveille pas avant que ce rêve soit finit

M (contre son oreille) : ça dépend où tu veux que ton rêve s’arrête

S : pas maintenant

Sara tourna la tête et Michael chercha ses lèvres, une fois qu’elles entrèrent en contact, un tourbillon s’empara de leurs langues, Michael continua ses caresses ce qui faisait gémir Sara qui se cambrait davantage à chaque pression exercée, puis elle finit par casser le baiser et enfouit sa tête dans l’oreiller quand elle sentit les doigts de son amant investir son antre.
Michael continua ses mouvements en explorant à chaque impulsion un peu plus l’intimité de son amour, Sara agrippa fortement son oreiller et elle sentit ses muscles se resserrer avant que des spasmes de plaisir ne l’envahissent, elle étouffa un long gémissement contre l’oreiller avant de se laisser son corps retomber contre le matelas, elle finit par tourner la tête et reprendre une grande bouffée d’air, Michael déposa un baiser sur sa joue brulante et il se mit sur le côté

M : tu as envie de te réveiller maintenant ? (souriant)

Elle ouvrit les yeux et rencontra le regard empli de désir de son ami

S : pas encore

Elle se redressa un peu avant de déposer sa bouche sur celle de Michael, elle força la barrière de ses lèvres et explora l’intérieur jusqu’à que sa langue rencontre sa moitié et qu’elles ne se lancent dans un langoureux ballet.
Michael se releva et, sans casser leur baiser, il se débarrassa de la couette pour enfin pouvoir coller son corps à celui de Sara, elle l’encercla de façon à qu’il se retrouve sur elle.
Après plusieurs minutes d’intenses caresses, elle lui ôta précipitamment son sweat et le retourna pour se retrouver à califourchon sur lui, elle cassa le baiser et s’asseya sur ses cuisses, elle se mordit la lèvre tout en déboutonnant le jean de Michael

M : Sara

S : c’est mon rêve

Elle lui retira et reprit sa position sur ses cuisses

S : laisse toi faire

Il ferma les yeux quand il sentit la main de Sara passer délicatement sur son désir, encore recouvert de son boxer, elle réitéra ce geste à plusieurs reprises tout en regardant la réaction de Michael

M : Sa…humm

Elle attrapa les bords du sous vêtement et le fit descendre doucement, libérant ainsi son membre gonflé de plaisir. Michael ouvrit les yeux et il la vit sourire, satisfaite, de son effet, il s’asseya tout en la gardant contre lui, puis il lui ôta le pull qu’elle portait avant de la retourner vivement et de l’embrasser avec fougue. Sara l’entoura avec ses cuisses, pressant ainsi leur intimité l’une contre l’autre, Michael descendit ses lèvres dans son cou, qu’il butina, puis il passa sa main sur la cuisse de Sara pour qu’elle l’écarte

S : tu es trop pressé (en rigolant)

M (relevant les yeux vers elle) : tant pis

Il reprit ses lèvres avidement et sa main essaya de descendre le shorty de la jeune femme qui rigolait et serrait ses cuisses contre ses hanches pour l’en empêcher

M : Sara (dans un souffle)

Il se redressa comprenant qu’elle avait l’intention de le faire mariner, il s’asseya sur ses genoux et il planta son regard dans celui empli de malice de Sara

M : tu veux jouer à ça

Elle se mordit la lèvre et le regarda avec amusement

M : ok

Il sourit avant de mettre ses mains sur les bords du shorty et de le descendre, Sara le stoppa et s’asseya

S : c’est toujours mon rêve

M : et c’est également le mien

Il plaqua ses lèvres contre les siennes et il alla pour s’allonger quand ils se retrouvèrent par terre sur la couette qui avait également échouée sur le sol, un éclat de rire résonna

S : c’est malin

M : tu l’as bien cherchée

Il l’attira contre lui et reprit ses lèvres amoureusement, il fit descendre le shorty de Sara qui, cette fois, le laissa faire.
Il s’embrassèrent de longues minutes, puis Sara cassa le baiser à bout de souffle, elle fixa le regard de Michael et elle caressa sa joue tendrement

S : tu m’as tellement manqué

M : tu m’as manqué aussi

Il la retourna doucement et se positionna entre ses cuisses, Sara ferma les yeux quand elle le sentit entrer en elle, dans un mouvement lent, son souffle se coupa

M : je t’aime

Elle rouvrit les yeux et l’embrassa, Michael commença de doux va et viens, savourant chaque sensations que ça leur procurait, Sara caressa son dos et sa nuque accompagnant ses mouvements, puis après plusieurs interminables minutes, les gémissements s’élevèrent, se faisant de plus en plus audibles dans la chambre, Michael accéléra le rythme de leurs ébats et dans un ultime coup, ils furent absorber par un orgasme puissant qui les laissa haletant et en sueur, collé l’un contre l’autre.
Après avoir récupéré une respiration moins chaotique, Michael déposa un long baiser à Sara, puis il se dégagea en l’entrainant avec lui, son bras l’encercla amoureusement

S : je t’aime aussi

M : les murs sont épais ?

Elle releva la tête et le regarda étonnée

M : je ne pourrais plus regarder ton père dans les yeux

Elle rigola avant de se blottir contre lui et d’entremêler leurs jambes. Ils restèrent ainsi à se faire un long câlin.

Partie 2

Après leur agréable étreinte, Michael et Sara s’étaient assoupis, toujours allongés sur la couette qui se trouvait sur le sol de la chambre. Ils ne se réveillèrent que plusieurs heures après, la jeune femme caressa délicatement la joue de son amant

S : comment tu as fait pour rentrer ?

M : j’ai appelé ton père hier soir, juste après qu’on ait raccroché et je lui ai dit que je voulais te faire une surprise

S : et quelle agréable surprise (avec un grand sourire)

M : il m’a dit que la porte serait ouverte et les gardes m’ont laissés entrer

S : ils ont eut raison

Leurs regards s’ancrèrent, il lui fit un doux sourire, avant qu’elle ne se penche légèrement pour permettre à leurs lèvres de fusionner, le baiser se fit doux, tendre

S : tu ne repars pas ?

M : non (passant sa main sur sa joue)…je n’avais plus besoin de rester là bas, alors j’ai demandé si je pouvais rentrer plus tôt que prévu

Elle se blottit contre lui savourant ce contact qui leur avait tant manqué, il lui caressa le dos tendrement

M : je ne sais pas comment j’ai pu tenir loin de toi aussi longtemps

S : j’espère que ça n’arrivera plus jamais

Elle déposa un léger baiser dans son cou avant d’entrelacer leurs mains. Après quelques courtes minutes, il se mit à rire quand il entendit le grognement du ventre de son amie

M (rigolant) : tu as faim ?

S (relevant la tête) : moque toi. C’est de ta faute d’abord

M : moi !!!! (faisant une mine blessée)

S : oui….qui m’a réveillée (elle se pencha et lui murmura à l’oreille) pour faire de l’exercice

Il la retourna et se mit à califourchon au dessus d’elle tout en lui emprisonnant les poignets qu’il ramena au dessus de sa tête

M : je ne vois pas de quoi vous parlez Dr Tancredi

S : fais l’innocent

Elle se mordit la lèvre, quand elle vit dans le regard de son ami, le désir qui renaissait, ses yeux la contemplaient avec convoitise. Il se pencha avec un sourire taquin, tout en gardant ses mains prisonnières, puis il parsema son visage de petits baisers

M : tu crois que ton ventre va pouvoir attendre ?

Il releva le visage en attente d’une réponse

S : je ne sais pas (avec un sourire moqueur) c’est que j’ai très faim

Il lui sourit et recommença à déposer des baisers sur son visage

M : moi aussi j’ai très faim

Il fit descendre sa bouche dans son cou, puis il lui lâcha les mains et sa descente se poursuivit jusqu’à arriver sur son sein qu’il saisit entre ses lèvres, sa langue en taquina la pointe, ses mains faisaient des allers et venues entre ses hanches et ses cuisses, quand le son d’un portable l’interrompit

M : ne décroche pas

Il reprit son activité avec minutie, Sara caressa son crane savourant cette sensation, la sonnerie cessa. Michael continua un instant avant de s’attaquer à l’autre, puis après quelques minutes, il alla explorer avec ses lèvres le ventre de Sara qui se cambra, s’offrant à lui

S : Michael

Il releva le visage et rencontra son regard, il lui sourit avant de fondre sur ses lèvres, il en força la barrière pour permettre à leurs langues de s’unirent, elle l’encercla avec ses bras et il s’allongea sur son corps en faisant attention de ne pas trop s’appuyer, il cassa le baiser, agacé, quand la sonnerie retentit à nouveau

S : je vais répondre, sinon la personne va insister

M : tu fais vite et ensuite tu le débranches

Elle rigola devant la mine frustrée de son amant. Il se poussa sur le côté pour lui permettre d’accéder à son portable

S : allo (s’asseyant en se couvrant avec le drap)

K : salut ma belle, je t’ai pas réveillée au moins ?

S : non (en jetant un regard à Michael qui s’impatientait déjà)

K : ok. Ça te dirait qu’on aille se balader tout à l’heure ?

Michael se positionna derrière Sara et l’encercla avant d’enfouir sa tête dans son cou et de l’embrasser, la jeune femme essayait de faire abstraction aux mains de son ami qui se baladaient sur son corps

K : Sara

S : hum. Désolée

K : ça va ?

Michael faufila sa main entre les cuisses de la jeune femme

S : je..(essayant de repousser la main baladeuse)…je..qu’est-ce que tu disais, Katie ?

K : euh….tu es sûre que..

Michael se saisit du portable

M : bonjour Katie, Sara est occupée, elle te rappellera plus tard

Puis il raccrocha sans laisser le temps à Katie de répondre, cette dernière resta un moment bouche bée, avant de rigoler.

S : Michael !!

M : quoi ?

S : tu lui as raccroché au nez

M : je m’excuserai, ça te va ?

Il fit rallonger Sara et reprit ses lèvres afin de continuer là où ils en étaient, d‘abord sous les rires puis très vite sous des gémissements d‘intense plaisir.

Partie 3

C’est à bout de souffle que Michael laissa sa tête retomber sur la poitrine de Sara qui se soulevait rapidement, elle lui caressa la tête en souriant

S : waouh

Il se dégagea avant de se mettre sur le côté tout en la gardant contre lui

M : juste waouh ?

S : oui, il n’y a pas d’autres mots que je connaisse pour décrire ce que tu me fais ressentir à chaque fois

Il se pencha et lui murmura à l’oreille

M : sensationnel, merveilleux, époustouflant

S : trop faible (en rigolant)

Il l’embrassa amoureusement avant qu’elle ne le repousse doucement

S : insatiable aussi

Elle se releva et attrapa ses vêtements qu’elle commença à enfiler alors que Michael se trouvait toujours allongé

M : tu vas me laisser comme ça ?

Sara le regarda en souriant, elle s’aperçut qu’il n’avait pas envie de s’arrêter

S : il y a toujours l’option douche froide

Il se leva et la regarda avec provocation avant de s’avancer vers elle, Sara recula, amusée, avant de se retrouver bloquée contre la porte

S : Michael

M : Sara

Il était à présent face à elle, il posa ses mains de chaque côté, avant de se coller contre elle

S : j’ai faim (faisant la moue pour le culpabliser)

M : t’as pas le droit de faire ça

S : faire quoi ?

M : tu le sais, mais ça ne marche pas

S : tu es sûr ? Alors je m’avoue vaincue

Elle fit glisser ses mains sensuellement sur son torse tout en ancrant son regard à celui de Michael, puis elle rapprocha son visage lentement, il ferma les yeux au moment où leurs lèvres allaient entrer en contact, elle le poussa en rigolant avant de sortir de la chambre et de laisser Michael seul, et plein de désir

M : chipie, je me vengerai

Il l’entendit rire dans le couloir, il se décida à prendre une douche froide avant d’aller la rejoindre.

Sara rigolait toujours quand elle arriva dans la cuisine où son père se trouvait, assis derrière la table avec son journal et une tasse de café

S : bonjour papa

Elle alla vers lui et lui déposa un baiser sur la joue

Fr : tu es de bonne humeur ce matin (avec un sourire plein de sous entendu)

S : oui

Elle alla vers le placard et sortit deux bols avant de se diriger vers le frigo pour prendre le lait

Fr : tu m’as l’air d’avoir faim

S : fais pas comme si tu ne savais pas (tout en versant le liquide dans les bols)

Fr : je ne vois pas de quoi tu parles mon ange

S : Michael t’a appelé hier pour te dire qu’il rentrait plus tôt

Fr : oui….(feignant la surprise)…ah il est déjà arrivé

S : t’es mauvais en tant qu’acteur

Fr : tu me blesses là

S : ouais c’est ça

Elle posa les bols dans le micro ondes avant de s’asseoir face à son père

S : merci en tout cas

Fr : il est arrivé à quelle heure ?

S : je ne sais pas trop en fait, je n’ai pas pensé à regarder l’heure
J'étais occupée à autre chose

C’est à ce moment là que Michael apparut, Sara sourit alors que lui essayait de faire mine d’être fâché

Fr : bonjour Michael

M : bonjour Franck

Il serra la main du gouverneur avant d’aller vers Sara, il se pencha et lui déposa un baiser sur la joue

M (murmure) : tu ne perds rien pour attendre

Elle lui sourit avant de se lever, d’aller chercher les bols et de les déposer sur la table, Michael attrapa le paquet de céréales et s’asseya près d’elle

Fr : vous n’êtes pas trop fatigué ?

Michael le regarda avec des yeux gênés

C’est un sous entendu ça
M : non, ça peut aller

Fr : je pensais, le voyage a du être long ?

M : c’est l’escale qui a été longue

S : tu n’as pas eut de vol direct ?

M : pas à cette heure là

Fr : et toi mon ange, bien dormit ?

S : oui, et le réveil a été très agréable
Pourquoi tu as dit ça à voix haute

Elle se mit à rougir en se rendant compte que son père avait comprit

Fr : je sais, c’est-ce que j’ai cru entendre

Michael cracha le contenu de sa bouche en croisant le regard amusé du père de sa petite amie

M : désolé (en s’essuyant la bouche)

Fr : j’ai le sommeil lourd habituellement (souriant face à la mine confuse du jeune homme)

Michael et Sara baissèrent la tête tout en continuant de manger leurs céréales

Fr : allez je vous laisse, j’ai des coups de fils à passer…on se voit tout l’heure..et Michael, j’ai deux mots à vous dire après

S : papa !!

Fr : quoi ??

S : je…tu..
Il ne va pas lui faire la leçon quand même

Fr : finit de manger (en lui faisant un clin d’œil)

Il sortit de la pièce en souriant de son effet. Sara regarda son ami qui semblait angoissé, elle posa la main sur la sienne

S : il fait ça pour nous embêter
Bah oui, il souriait

M : je ne crois pas, un père ne dit pas ça pour rien

S : qu’est-ce que tu veux qu’il te dise ?

M : je ne sais pas, mais il peut peut-être me montrer ce qu’il pense de ce qu’on a fait

S (en rigolant) : on est majeur

M : et alors, tu es sa fille

Elle continua de rigoler avant de déposer un baiser su sa joue. Elle reporta ensuite son attention sur son bol de céréales.

Partie 4

Michael et Sara venaient de finir de prendre leur petit déjeuner, ils faisaient la vaisselle

S : je vais aller prendre ma douche et ensuite qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?

M : je pensais passer à l’appartement pour le ranger, je n’ai pas vraiment eut le temps dimanche dernier (avec un sourire sous entendu)

S : on n’a eut mieux à faire

Elle déposa un baiser sur ses lèvres

M : c’est vrai

Ils finirent la vaisselle, puis Sara monta à l’étage pour prendre sa douche, Michael alla voir Franck dans son bureau, ce dernier posa son stylo et se leva quand il le vit entrer

Fr : où est Sara ?

M : elle est montée prendre une douche….lance toi, il ne va pas te manger…..vous savez, je suis désolé…..mais je vous assure que je respecte énormément Sara, je l’aime sincèrement et je ne ferai rien qui pourrait l’offenser

Franck sourit ce qui étonna Michael, le gouverneur s’approcha de lui avant de poser ses mains sur ses épaules

Fr : je le sais, et c’est moi qui m’excuse, j’avoue que ça m’a fait rire quand…si vous aviez vu votre tête quand je vous ais dit qu’il fallait qu’on discute

M : j’ai cru que vous alliez me tuer parce que ….vous nous avez vraiment entendu ?

Fr : je préfère ne pas répondre à cette question

Michael rougit, honteux

Fr : asseyez vous (désignant le canapé)

Ils s’installèrent

Fr : en fait, Sara m’avait dit que vous n’aviez jamais eut de …enfin de rapports et comme elle m’a raconté ses angoisses par rapport à ça, je suis heureux de voir qu’elle les a surmontées et qu’elle se sent bien….mais c’est quand même dur pour moi de me dire qu’un homme fait ça avec ma petite fille

M : ….

Fr : vous savez, ça ne m’ennuie pas que vous fréquentiez Sara, j’ai pu me rendre compte à quel point vous êtes quelqu’un d’exceptionnel et vous m’avez ouvert les yeux, grâce à vous j’ai comprit que ma fille était la chose la plus importante et la voir heureuse est la seule chose qui me préoccupe maintenant

M : je ne veux que son bonheur

Fr : je sais. Alors racontez-moi un peu ce que vous avez fait dans le Dakota

Michael se fit une joie de lui raconter son voyage, pendant ce temps là Sara finissait de prendre sa douche

Je suis tellement heureuse qu’il soit revenu
Et nos retrouvailles

Un énorme sourire s’afficha sur ses lèvres

Et pas qu’une fois
Je n’aurai jamais imaginé pouvoir prendre autant de plaisir
À mon avis, ce week end on ne va pas beaucoup sortir de sa chambre

Sara finit par sortir de la salle de bain, elle attrapa ses vêtements et les enfila rapidement. Elle se retourna quand elle entendit la porte s’ouvrir

S : ça va mon cœur ?

Il la prit dans ses bras et enfouit sa tête dans son cou

M : oui

S : tu as parlé avec mon père ?

M : oui

Il commença à déposer des baisers dans son cou ce qui la fit frémir

S : j’imagine qu’il ne t’a pas fait de menaces

M : non

Il continua ses baisers et il passa ses mains sous le haut de Sara

S : Michael (en arrêtant ses mains)

M : juste un petit câlin

Il releva son visage et happa ses lèvres passionnément, ils avancèrent vers le lit sans que leurs lèvres ne se séparent, puis Michael la fit s’allonger en la suivant, son corps la recouvrant.
Après quelques minutes à échanger des baisers torrides, Michael posa son front sur celui de Sara

S : je crois que maintenant on va avoir du mal à ne se contenter que d’un câlin

M : je crois aussi

Il se releva pour éviter de succomber au désir qui s’était déjà emparé de lui, Sara en fit de même

S : on va chez toi ?

Il la regarda en souriant

M (avec un grand sourire : qui est insatiable ?

Elle le tapa sur l’épaule

S : pour ranger, pas pour autre chose

M (se tenant l’épaule) : on en reparlera

Il entrelaçât leurs doigts et ils descendirent au salon pour prévenir Franck de leur départ

Fr : je ne t’attends pas ce soir ?

S : je ne sais pas

M : non, je vous la ramène dimanche soir

Ils rigolèrent avant de sortir de la demeure et d’aller au parking prendre la voiture.

Partie 5

Sur le chemin les menant à l’appartement, Sara avait eut l’idée de s’arrêter pour faire des commissions, ils s’étaient donc arrêtés au supermarché

S : alors du lait et des céréales (attrapant un paquet de céréales)

M : de la viande et des légumes, n’oublie pas (avec un grand sourire)

S : et du chocolat (prenant deux tablettes)

M : tu n’es pas censée, en tant que médecin, savoir équilibrer les repas ?

S : et bah, c’est équilibré ça

M : ouais

Sara rigola en voyant Michael hocher la tête. Ils continuèrent d’arpenter les rayons tout en remplissant le caddie de tout ce qui leur fallait, puis une fois leurs achats réglés, ils repartirent vers l’appartement, Michael au volant

S : alors comme ça, tu comptes me garder jusqu’à dimanche soir (souriant)

M : oui, ça ne t’ennuie pas au moins ?

S : bien sûr que non

Elle se pencha et déposa un baiser sur sa joue

M : oui, parce qu’en fait, je pense qu’il va bien falloir tout le week end pour rendre l’appartement habitable

S : tu comptes sur moi pour faire le ménage ?

Il tourna la tête et avec un grand sourire

M : oui, tu pensais à autre chose ?

Elle alla pour le taper sur l’épaule, mais il lui fit signe que non

M : tu ne voudrais pas qu’on ait un accident ?

S : tu ne perds rien pour attendre

Elle tourna son visage vers la fenêtre, croisant les bras devant sa poitrine, en faisant comme si elle était furieuse, ce qui fit éclater de rire Michael.

Après avoir passés la porte d’entrée, ils attendirent l’ascenseur et quand il arriva, une femme en sortie, Sara écarquilla les yeux face à sa tenue

C’est quoi cette façon de s’habiller pour sortir dehors
On dirait une …non Sara, arrête, c’est juste très court et ça ne cache pas grand-chose

Elle s’avança dans l’ascenseur et regarda la femme qui venait de se tourner et de faire un clin d’œil à Michael

Les portes se refermèrent, l’ascenseur entama sa montée, Michael jeta un œil discret à Sara

Elle est furieuse, ça se voit mais elle n’ose rien dire
C’est étrange que je n’ai pas encore eut le droit à une remarque sur ce clin d’œil, je ne connais pas cette fille pourtant
Je sais qu’elle ne veut rien dire, car elle sait qu’elle est la seule….je vais la taquiner

M : elle est pas mal cette fille, tu ne trouves pas ? (se retenant de sourire)

Elle se retourna en lui jetant un regard noir ce qui le fit rire

M : Sara, tu es en colère ?

S : je n’ai pas à être en colère, c’est juste une pouffe qui aguiche mon chéri alors que je suis à côté

Les portes s’ouvrirent et Sara sortit rapidement de l’ascenseur avant d’attendre son ami devant la porte d’entrée. Il la rejoignit et posa le sac de commissions au sol afin de sortir les clés et d’ouvrir la porte. Sara entra et alla directement poser son sac dans la cuisine, elle entendit la porte se refermer

Voilà elle m’a énervée
D’abord pourquoi elle lui a fait un clin d’œil celle là, elle se prend pour qui
Je sais parfaitement qu’elle n’a aucune chance, mais je ne veux pas qu’elle le regarde comme ça

Michael l‘observa, amusé, Sara déballait les courses et les posait sur le plan de travail avec énergie

M : attention aux œufs, c’est assez fragile

S : hum

Il posa son sac et enlaça Sara par derrière avant de déposer ses lèvres sur son cou

S : arrête Michael

M : je n’ai pas envie

Il se colla contre son corps, ce qui la rapprocha du plan de travail, puis ses mains passèrent sous son haut et remontèrent sur sa poitrine recouverte de son soutien gorge

S : Michael, qu’est-ce que tu fais ? (en fermant les yeux)

M : devine (sensuellement)

Ses mains redescendirent et allèrent s’échouer sur ses hanches, il pressa son bassin contre les fesses de Sara tout en continuant de déposer des baisers dans son cou

S : arrête

Elle attrapa ses mains et se retourna pour lui faire face, mais elle n’eut pas le temps de dire quoique ce soit que Michael s’était déjà emparé de ses lèvres. Elle capitula et laissa leurs langues se rencontrer dans un langoureux baiser, mais quand il commença à déboutonner son jean, elle cassa le baiser, Michael posa son regard dans celui de Sara, sa main caressa sa joue

M (murmurant) : j’ai envie de faire l’amour avec toi

S : je ne veux pas…pas maintenant

Elle le regarda, désolée et pu lire la déception dans les yeux de son ami

M : d’accord

Il lui fit un rapide baiser sur la joue avant de ranger les courses

Je suis trop en colère pour avoir envie de faire l’amour
C’est à cause de cette fille…alors pourquoi tu t’en prends à Michael alors qu’il n’y est pour rien
Je suis trop jalouse…

Elle secoua la tête avant de finir de ranger avec lui, l’ambiance était légèrement tendue sans qu’il n’y ait de réelles raisons

M : j’ai un coup de fil à passer

Il ferma le placard et monta à l’étage, Sara sentit les larmes monter

Il est en colère après moi
Pourquoi j’ai réagit comme ça

Elle finit de ranger et elle monta le rejoindre, il se trouvait assis sur son lit, dos à la porte d’entrée

M : pas de soucis…..je m’y remets lundi…..(il se mit à rire) ….oui, je vais en profiter…vous aussi

Il raccrocha et tourna la tête en sentant la présence de Sara, il posa son téléphone sur la table de nuit et lui sourit tout en lui tendant la main, elle s’approcha et la prit, puis il l’entraina sur le lit et elle se blottit contre lui.
Ils s’allongèrent, Michael la serra contre lui, elle entremêla leurs jambes en fermant les yeux.

Partie 6

Michael et Sara étaient restés allongés, sans échanger de mots inutiles, chacun savait que ça ne servait à rien.
Il déposa un baiser sur sa tempe, elle rouvrit les yeux et lui sourit

M : ça te dirait qu’on fasse un gâteau au chocolat ?

S : 100 % chocolat ?

M (avec un grand sourire) : et avec du glaçage

S : alors c’est partit

Elle se redressa vivement tout en entrainant Michael, ils arrivèrent dans la cuisine et une fois tous les ingrédients sortis, ils se mirent à la tâche

M : met un peu de lait, ça va le rendre plus onctueux

Sara prit la bouteille de lait que Michael lui tendait et en versa un peu dans la casserole ou le chocolat fondait

S : faudrait que je rappelle Katie tout à l’heure (en souriant)

M : elle pourrait venir diner ce soir

S : ça serait génial

Sara lécha la cuillère en bois recouverte de chocolat fondu

S : humm

M : laisse en un peu

S : mais oui

Elle continua en regardant Michael avec désir, il laissa ce qu’il faisait et la plaqua contre le plan de travail, Sara lui tendit la cuillère et au moment où il alla pour gouter, elle remit la cuillère dans sa bouche et rigola

M : pourquoi je ne m’en suis pas douté ?

S : je ne sais pas

Elle se lécha les lèvres d’une façon subjective, ce qui eut l’effet qu’elle souhaitait, Michael s’empara de sa bouche fougueusement et ils échangèrent un long baiser passionné.
Ce n’est qu’à bout de souffle qu’ils se séparèrent, en rigolant

S : alors ?

M : délicieux

Il lui sourit et se pencha contre son oreille pour lui chuchoter d’une façon suave

M : mais je sais comment ça peut être encore meilleur

Il recula son visage et contempla le visage rosi de Sara

S : ah non, pas question…et puis d’ailleurs…non c’est tout

M (mort de rire) : tu as d’autres arguments ?

S (en le repoussant) : Michael !!!

M : dommage

Elle se retourna et se remit à tourner le chocolat dans la casserole alors que Michael continuait de rire.

Une fois le gâteau dans le four

M : si tu veux tu peux regarder la télé, je vais faire un peu de rangements, il reste des cartons à vider

S : j’appelle Katie et ensuite je monte t’aider

M : comme tu veux, je suis dans le bureau

Elle lui sourit et prit son portable avant de composer le numéro de son amie

K : allo

S : c’est moi

K : ayé, vous avez finit ce que vous faisiez (en rigolant)

S : on discutait seulement
Enfin à notre façon

K : de quoi, de nouvelles positions ?

S : tu as envie de m’embarrasser, mais ça ne marchera pas
Même si à cet instant, je dois avoir les joues rouges

K : je rigole. Alors tu es heureuse qu’il soit revenu ?

S : oui, il me manquait trop

K : il ne repart pas ?

S : non. Dis moi, tu voudrais venir diner ce soir ?

K : chez ton père ?

S : non, à l’appartement de Michael

K : oui, j’aimerai bien, en plus le petit est chez sa grand-mère, alors je suis libre

S : génial, tu passes vers 19 h

K : ok à ce soir et profitez en cet après midi

S : Katie, tu es irrécupérable

K : je sais. Bisous

Elles raccrochèrent. Ensuite Sara monta rejoindre Michael et ils commencèrent à déballer le reste des cartons et à nettoyer les différentes pièces.

Comme convenu Katie était venu diner, ils avaient bien rigolé et elle avait évité les allusions pour ne pas les mettre dans l’embarras.
Après le repas, ils étaient restés papoter pendant des heures avant que Katie ne s’aperçoive de l’heure tardive

K : je vais rentrer, il est tard

M : je te raccompagne

K : ça va aller, ne t’inquiète pas

M : j’insiste

K : ok, je capitule

Elle embrassa Sara qui avaient du mal à garder les yeux ouverts et elle partit avec Michael.

Quand il franchit la porte, 45 minutes plus tard, Sara se trouvait toujours sur le canapé, mais cette fois, elle était allongée, les yeux clos, il s’approcha d’elle et il passa ses bras de façon à la soulever, elle entrouvrit les yeux et l’encercla

S : Michael (d’une voix endormit)

M : je t’emmène dans la chambre, ça sera plus confortable

Il monta les marches et la posa délicatement sur le matelas, il retira ses habits, gardant juste son boxer, puis il s’agenouilla sur le lit et enleva les vêtements de Sara un par un, la laissant en sous vêtements.
Il s’allongea près d’elle avant de les recouvrir avec la couette, Sara se colla contre son corps et chercha ses lèvres

M : rendors toi ma puce (caressant sa joue)

Elle posa sa tête dans le creux de son épaule et après avoir bredouiller quelques paroles incompréhensibles, elle se rendormit paisiblement.




gros

waaaaa vraiimen super ta suiite
c'est miignon quand sara et jalouse

merci , ta suite st super longue comme je les aims et en plus d la quantité, il y a surtout la qualité habituelle! bravo et continue!! la fin est trop chou!

vivement la suite
elle te super bien ta fic

tro mignon kan sara et jalouse et kel ki a gauiche mon cheri

coucou les filles

toujours un grnad merci pour vos comms

voilà quelques suites



Chapitre 80
Partie 1

Ce n’est que vers 11 h que Michael émergea de son sommeil, sa main chercha Sara

Elle n’est pas là

Il ouvrit les yeux et tourna la tête vers la place vide

Elle est déjà debout
Dommage…..j’aurais bien aimé qu’elle me réveille

Il se retourna pour se mettre sur le dos et après s’être étiré, il sortit de son lit et alla dans le couloir pour descendre

J’entends l’eau couler
Elle doit être dans la salle de bain

Il rebroussa chemin et entra dans la salle de bain, effectivement elle s’y trouvait, elle était dans la baignoire, plongée dans un bain de mousse, elle tourna le visage et lui sourit

S : bonjour marmotte
Il est trognon quand il vient de se réveiller….enfin il l’est tout le temps

M : bonjour

Il s’accroupit face à la baignoire et l’embrassa

S : j’avais envie d’un bain

M : ça fait longtemps que tu es réveillée ? (caressant ses cheveux mouillés)

S : une demi heure, mais tu avais l’air de si bien dormir, alors je n’ai pas voulu te réveiller (sachant pertinemment ce qu’il voulait dire)

M : tu aurais du, je n’aime pas me réveiller sans toi à mes côtés (avec un sourire discret)

S : tu veux que je me fasse pardonner ?

Elle le regarda avec un regard plein de sous entendu, il lui sourit

M : comment tu pourrais faire ?

S : je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse, pendant ce temps tu n’as qu’à me rejoindre dans l’eau, elle s’est refroidit (en se mordant la lèvre)

Il se redressa et sans la lâcher du regard, il ôta son boxer et entra dans la baignoire et s’installa face à Sara

S : tu veux un massage pour commencer ?

M : pourquoi pas

Il s’installa, et elle s’empressa d’entourer ses hanches avec ses cuisses et de coller sa poitrine contre son dos. Elle posa ses mains sur ses épaules et commença à les pétrir

S : relaxe toi (contre son oreille) tu es tendu

Après quelques minutes, elle laissa ses mains descendrent sur son torse qu’elle caressa sensuellement, il bascula sa tête en arrière jusqu’à qu’elle se pose sur l’épaule de son amie, puis il ferma les yeux savourant la sensation de ses mains sur lui

Si elle savait à quoi je pense en ce moment même
À mon avis, elle le sait, sinon elle ne continuerait pas

Une des mains de Sara se fraya un chemin vers son membre dressé de plaisir, elle s’en empara délicatement et entreprit de douces caresses sur toute sa longueur ce qui fit gémir Michael, elle embrassa sa tempe

S : laisse toi faire mon cœur

Elle continua ses allers et venus appréciant l’effet qu’elle produisant en lui, elle le sentit gonflé sous sa paume et les sons qui sortait de la bouche de son ami, lui firent comprendre qu’il appréciait.
Michael caressait les cuisses de Sara qui étaient toujours nouées autour de lui, il essayait de garder le contrôle, mais il se sentit partir au fur et à mesure que Sara accélérait la cadence de ses mouvements

Oh non pas maintenant, pas sans elle

Il la stoppa et se retourna vivement, éclaboussant au passage le sol, et dans un élan il s’empara de ses lèvres et agrippa ses cuisses avant de la pénétrer violemment. Un cri s’échappa de leurs bouches respectives, Michael commença des va et viens puissants, Sara gémissait contre son épaule, ses ongles se plantèrent dans son dos, il ne voulait pas partir sans elle, mais n’en pouvant plus, il donna un coup de rein et se répandit en elle, dans un souffle court.
Il resta un court instant dans cette position, le temps de retrouver ses esprits, puis il recommença à se mouvoir en Sara, il saisit ses lèvres délicatement et après lui avoir bloqué les hanches, il bougea de façon ample essayant d’aller, à chaque coup, au plus profond de son intimité, Sara gémit, se cambra, s’offrant toujours plus à son amant, puis elle pressa ses fesses, lui intimant un ordre silencieux d’accélérer, ce qu’il fit et rapidement, elle fut emporter dans un tourbillon de plaisir qui lui fit échapper le nom de son amant dans un cri.

Ils restèrent étroitement enlacés, récupérant une respiration correcte, puis elle se mit à rire, Michael releva la tête qui, jusqu’à présent, se trouvait dans son cou

M : quoi ?

S : ta salle de bain doit ressembler à une piscine

Il se dégagea de l’antre accueillante de son amie et regarda les dégâts qu’avait occasionnés leur étreinte aquatique

M : j’espère que mon assurance en cas de dégâts des eaux est déjà active

Ils rigolèrent avant de sortir de la baignoire, Sara enfila un peignoir à Michael et lui s’entoura les hanches avec une serviette

M : maintenant va falloir nettoyer

S : ceux sont tes bêtises, tu nettoies

Elle lui fit un clin d’œil avant de sortir de la salle de bain, elle l’entendit rouspéter

M : quoi mes bêtises, qui c’est qui a commencé

Elle rigola et se dirigea vers la chambre, Michael sortit tout un tas de serviettes qu’il balança au sol pour absorber le liquide et il sortit également.
Sara sursauta quand il l’encercla, il retira vivement la ceinture du peignoir

M : je crois que ce lit n’a pas encore été baptisé comme il se doit

Il la fit se retourner et lui retira le peignoir tout en laissant leurs regards ancrés, elle se mordit la lèvre et lui enleva sa serviette dévoilant son désir déjà tendu. Il la souleva, ses jambes se nouèrent autour de sa taille et il l’allongea sur le lit.
Ce n’est qu’après quelques rapides préliminaires, qu’il la pénétra et plusieurs minutes plus tard, ils crièrent de plaisir, quand un orgasme les emporta ensemble, cette fois ci.

Partie 2

Après être restés encore une bonne heure au lit à se câliner, Michael et Sara s’étaient levés. Ils s’étaient habillés avant de descendre dans la cuisine pour prendre leur petit déjeuner.
Sara préparaient les bols tandis que Michael sortait le lait

M : tu as faim ? (en la regardant avec provocation)

S : je ne te pensais pas aussi « gourmand »

M : tu n’as encore rien vu (en se penchant vers son oreille)

S : merd*

M : qu’est-ce qu’il y a ?

S : je n’ai pas pensé à prendre mes cachets

M : j’en ai une plaquette ici

S : où ?

Il la regarda sans répondre et Sara se sentit mal à l’aise

Je n’ai pas dit ça pour….
S : enfin, peu importe tant que tu en as

Michael s’aperçut qu’un froid venait de s‘installer, il s’approcha d’elle et l’enlaça

M : ils sont dans la table de nuit dans la chambre

S : Michael (dans un murmure gêné)

M (lui caressant tendrement la joue) : j’ai confiance en toi

S : merci (souriant timidement)

Il monta chercher le comprimé pendant que Sara finissait de préparer leur petit déjeuner, ensuite dès qu’il redescendit, ils s’installèrent et mangèrent tranquillement.

Après avoir débarrassés, ils allèrent s’asseoir dans le canapé du salon, Sara blottit contre Michael

M : tu aimerais aller au parc cet après midi ?

S : je ne sais pas, j’ai envie de rester ici en fait

M : tu es fatiguée ?

S : pas vraiment, mais on pourrait quand même faire une sieste (croisant son regard)

M : et on va dormir pendant cette sieste ?

Sara se redressa un peu et se mit à califourchon sur ses cuisses en emprisonnant son visage entre ses mains

S : oui, c’est le but d’une sieste

Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de reculer son visage et d’ancrer son regard à celui de son ami

M : et si moi, je n’ai pas envie de dormir ?

S : tu n’auras qu’à lire un livre ou regarder la TV

Il attrapa ses hanches et la fit basculer avant de s’allonger sur son corps, Sara se mit à rire

S : Michael

M : il n’y a pas de Michael, c’est toi qui me lance la perche

S : je n’ai rien dit

M : si

S : non

M : tu veux faire une sieste….

S (l‘interrompant) : et toi, tu déformes ce que je dis

M : pas du tout

Sara se tortilla quand il commença à la chatouiller sur le ventre

M : il me semble que j’ai une revanche à prendre

S : Michael… arrêtes

M : non

Il continua et les rires résonnèrent dans le salon

S : si tu continues, je me vengerai

Il s’arrêta et se souleva légèrement pour croiser le regard de son amie

M : ah oui, je compte bien savoir comment (en se moquant)

S : tu le verras bien si tu continues

Il sourit de défi avant de faire glisser sa main sous le haut de Sara et il recommença ses chatouilles, Sara se cambra et essaya de se soustraire de sous son corps, mais sa position n’était pas dominante

Il va voir

Elle arriva, malgré les rires et ses déhanchements, à passer sa main entre leurs deux corps, Michael se redressa vivement et se leva du canapé

M : tricheuse

S : je t’avais prévenu (avec un sourire malicieux)

Elle s’asseya sur le canapé essayant de refouler la crise de rire qui menaçait de s’emparer d’elle d’une minute à l’autre, Michael s’en rendit compte, il se mit face à elle et avant qu’elle n’ait eut le temps de s’enfuir, elle se retrouva de nouveau allonger, Michael sur son corps

S : ah non, pas ici

Elle le repoussa en rigolant, mais la main du jeune homme s’aventurait déjà vers un endroit familier

M : qui a commencé ?

Il bascula sur le côté, tout en gardant emprisonné le corps de son amie contre lui, leurs jambes s’étaient entremêlées, il lui sourit avant de fondre amoureusement sur ses lèvres, elle soupira agréablement avant de l’enlacer et de le laisser forcer la barrière de ses lèvres pour permettre à leurs langues de se rejoindre.

Après quelques minutes de doux baisers échangés, Sara colla son front à celui de son ami

S : juste un petit câlin ?

M : je crois que je devrais y arriver

Elle lui sourit avant de reprendre ses lèvres tendrement, il se serra davantage contre elle, la bloquant entre le dossier du canapé et son corps, il passa sa main sous son haut pour aller caresser sa peau délicatement, puis après quelques minutes, il la fit descendre sur les fesses de son amie.

La sonnerie d’un portable retentit, faisant soupirer d’agacement le couple

M : j’adore Katie, mais elle choisit souvent le mauvais moment pour t’appeler

Sara rigola avant de le repousser

S : c’est ton portable, monsieur la mauvaise langue

M : oups

Il se leva et chercha son portable en bougonnant des noms d’oiseaux contre son correspondant, puis une fois la main dessus

M : allo (sèchement)

Su : hey papi, tu pourrais être plus aimable au téléphone

M : désolé, c’est que j’étais occupé (regardant Sara qui souriait)

Su : je t’appelai pour savoir si t’étais rentré de…enfin là où t’étais

M : je suis rentré hier matin

Su : t’aurai pu me prévenir

M : je…c’est que..

Su : ouais, je comprends, t’avais une autre personne à prévenir en toute première priorité (en pouffant de rire)

M : t’es nul

Su : bon, t’es où là ?

M : chez moi, pourq..

Su : ok, avec Mari, on arrive

M : je…(il entendit la tonalité) non Sucre !!!

Il raccrocha en faisant la tête, Sara se leva et l’enlaça

S : qu’est-ce qu’il y a ?

M : Sucre et Mari Cruz veulent passer

S : c’est génial

M : non….enfin si

S : mais tu avais envie de passer l’après midi autrement (en lui souriant)

M : oui (boudant comme un enfant)

S : on se rattrapera plus tard

M (la pressant un peu plus contre lui) : j’ai envie de passer chaque minute contre toi à t’embrasser, te toucher et (lui murmurant à l’oreille) te faire l’amour

Il recula son visage et prit celui de Sara dans ses mains

M : avant je pouvais m’en passer, maintenant c’est un peu plus dur, j’aime ces sensations que ça nous procure, la façon dont on s’embrasse juste avant cet instant, ou encore comment tu me regardes, et aussi les frissons que tu me provoques quand tes mains parcourent mon corps à ce moment là

Elle caressa sa joue en souriant

M : tu ne penses pas que je suis un obsédé ?
Parce que là, j’ai l’impression d’en être un

S (en rigolant) : non, d’ailleurs je ressens la même chose. Je t’aime Michael

Il l’embrassa tendrement avant de lui chuchoter à l’oreille

M : on va devoir attendre malgré que à cet instant, je n’ai qu’une chose en tête

S : ils arrivent à quelle heure ? (avec un sourire espiègle)

M : ça sera toujours trop tôt, je n’ai pas envie de faire ça à la va vite

S : alors on va devoir aller prendre une douche

Ils rigolèrent avant de s’embrasser fougueusement.

Partie 3

Une demi-heure plus tard, la sonnette de l’appartement retentit, Michael lâcha à regret les lèvres de Sara et alla ouvrir la porte

M : comment vous avez fait pour passer la porte d’en bas ?

Le jeune couple entra et Michael referma la porte

Mc : il y avait une espèce de pouffe qui arrivait au même moment, on en a profité, surtout un (tapant l’épaule de Sucre assez fort)

Su : aie ça fait mal …et puis d’abord je ne la regardais pas, tu sais qu’il n’y a que toi

Mc : oh arrête ton baratin, tu bavais presque sur elle

Sara qui les avait rejoint fit la bise à Mari Cruz pendant que Sucre essayait de trouver de quoi se justifier auprès de Michael, ensuite il embrassa Sara sur la joue et ils allèrent tous dans le salon

Mc (à Sara) : je te jure, sa jupe lui arrivait là (montrant la limite entre la cuisse et les fesses) et lui (désignant Sucre) il fait style de ramasser un truc par terre

Su : j’allais pas laisser ce papier par terre, c’est pas écolo

Michael se retint de rire

Su : vas y, fout toi de ma gueul*

M : non pas du tout, mais je ne te savais pas aussi protecteur de l’environnement

Su : si

M : ça doit être la femme qu’on a vu hier en rentrant des courses

S : sans doute, j’espère qu’il n’y en a pas deux comme elle

M : elle est peut être très gentille

S : ah ouais (le regardant sévèrement)…elle t‘a fait un clin d’œil alors que j’étais là

M : je ne la connais pas (levant les mains en signe de défense)

S : bah que ça continues comme ça (pointant son doigt sur lui)

Sucre se moqua de son ami qui lui lança un regard noir

Mc : alors tu me fais visiter (à Michael)

M : oui, viens

Ils se levèrent tous les quatre et montèrent d’abord à l’étage

Su : j’espère qu’il n’y a pas de petites culottes sexy qui trainent (souriant)

Sara rougit face à l’insinuation de Fernando

M : tu n’iras pas dans notre chambre comme ça tu ne risques pas d’être choqué parce ce qui traine

Après avoir visités l’étage, ils redescendirent au rez de chaussée et en firent le tour avant de retourner s’installer au salon avec de quoi se désaltérer

Mc : il est superbe

Su : t’as vu ma mie, la peinture est niquel, c’est moi qui l’ait faite

Mc : mais oui

S : vous habitez ensemble ?

Mc : oui, depuis pas très longtemps

Su : la vie en couple c’est super…(regardant Michael d’un regard complice)…..vous devriez essayer

Sara ne savait plus où regarder, Michael entrelaça leurs doigts

M : on a déjà eut un aperçu de la vie de couple

Su : le seul truc moins cool, c’est le partage des tâches

Mc : c’est surtout comment trouver de quoi te motiver à te lever du canapé pour m’aider qui n’est pas cool

Su : tu y arrives toujours, il suffit de me dire…

Mc : euh oui, je pense que ça, Michael et Sara ne veulent pas le savoir

M : j’ai peur d’en faire des cauchemars ce soir

Su : tu n’auras qu’à demander à Sara de te faire un gros câlin pour t’aider à te rendormir

Il croit qu’il va arriver à nous mettre mal à l’aise, je vais jouer le jeu
M : en fait si Sara me fait un gros câlin, on ne dormira pas

S (rougissant) : Michael !!!!

Sucre rigola

Mc : Fernando ça suffit !!

M : à part ça…

Les deux couples continuèrent de discuter pendant une bonne heure

Su : ça vous dirait de faire une partie de poker ?

M : ouais (regardant Sara)

S : pourquoi pas (lui souriant)

Mc : ok, mais pas de streap poker (faisant les gros yeux à son fiancé)

Su : ohhh (déçu)

S : je ne me déshabillerai pas !!!

M : dommage……aie (se frottant le bras)

Su : allé Mike, va chercher les cartes avant que ces demoiselles ne changent d’avis

Michael se leva et il monta à l’étage pour récupérer un jeu de cartes, quand il revint, il alla s’asseoir près de Sara et des autres qui venaient de prendre place autour de la table

S : on mise des biscuits ?

Su : bonne idée

Sara se dirigea vers la cuisine et ramena tout un tas de biscuits qu’elle partagea équitablement pendant que Michael distribuait les cartes.

La partie était bien entamée, Michael avait déjà ramassé pas de mal de gains alors que ceux de Sara diminuaient assez vite, elle se pencha vers lui

S : tu m’en prêtes un peu ?

M : non

S : s’il te plait (faisant la moue)

Su : arrêtez de comploter tous les deux

S : on ne complote pas

M : elle veut un prêt

Su : bah donne lui quelques biscuits et met un taux de remboursements très élevé (souriant)

M : bonne idée (avec un regard taquin)

S : ok, je te ferai des muffins si tu me donnes des biscuits

M (en se penchant contre son oreille) : je ne pensais pas à des muffins

Sara se mit à rougir, Michael passa sa main sous la table et la posa sur sa cuisse, puis ses lèvres embrassèrent sa joue sensuellement

Mc : on joue

Su : tu as une bonne main, toi (voulant regarder le jeu de sa fiancée)

Mc : mais euh !!!! (cachant ses cartes)

Tout le monde se mit à rire, puis la partie recommença. Après quelques minutes, Michael regarda son amie qui mangeait ses biscuits

M : ne m’en redemande pas (avec un grand sourire)

S : de quoi tu te plains, tu auras plus d’intérêt (avec un clin d’œil très subjectif)

Là ce fut au tour de Michael de rougir avant de recevoir un coup de pied de Sucre

Su : là c’est moi qui vais faire des cauchemars

Rires

Ils continuèrent de s’amuser encore quelques heures et ensuite ils dinèrent tous ensemble.
Après avoir débarrassés, Sucre et Mari Cruz prirent congé de leurs amis et rentrèrent chez eux. Michael et Sara se trouvaient dans la cuisine

S : je vais rentrer aussi, il se fait tard

M : reste (en l’enlaçant)

S : je bosse demain et tu dois retourner en cours

M : ce n’est pas grave, on se lèvera plus tôt pour que tu puisses te préparer

S : j’aimerai bien rester, mais j’ai peur qu’on n’aille trop vite

M : je comprends

Il enfouit sa tête dans le cou de Sara et le parsema de petits baisers

S : Michael, n’essaye pas de m’amadouer

M : ce n’est pas ce que je fais (en passant ses mains sous le haut de son amie)

S : je pensais

Il releva le visage et happa ses lèvres dans un long et langoureux baiser. Ils ne se détachèrent qu’à contre cœur pour reprendre leur souffle

S : je t’appelle dès que j’arrive (redéposant un baiser sur ses lèvres)

Elle se détacha de lui avant de prendre le chemin de l’entrée, Michael la suivit

M : on déjeune ensemble demain midi ?

S : oui, je t’attendrai à l’hôpital

Ils s’embrassèrent une nouvelle fois avant que Sara ne parte. Michael souffla de déception

J’aurai aimé qu’elle reste, qu’elle vienne vivre ici avec moi
Mais on ne doit rien précipiter

Il monta dans sa chambre et après s’être préparé pour aller se coucher, il s’allongea dans son grand lit et prit l’oreiller où Sara avait dormit en attendant son appel.

Dès que Sara était revenue, elle était allée voir son père pour le prévenir de son retour, puis elle était montée dans sa chambre, elle se déshabilla et s’allongea dans son lit avant de composer le numéro de Michael

M : allo

S : je suis rentrée

M : je vais avoir du mal à dormir cette nuit

S : moi aussi, mais j’ai un de tes pull pour avoir un peu de ta présence

M : je n’ai rien de toi ici…..demain soir, tu pourras rester

S : je ne sais pas encore

M : on verra le moment venu

S : oui

M : bon courage pour demain

S : toi aussi. Je t’appelle en partant travailler

M : d’accord. Je t’aime ma princesse

S : je t’aime aussi ma marmotte

Ils rigolèrent et après un dernier je t’aime, ils raccrochèrent.

Chapitre 81
Partie 1

Quelques jours venaient de passer, Michael était retourné en cours et tous les midis, il allait rejoindre Sara au Northwestern et ils déjeunaient ensemble, puis il l’emmenait à l’université et lui allait chez Williams et Todd pour le projet qui lui avait été, en partie, confié.
Le soir, il retournait la récupérer après ses cours et ils allaient se balader au parc en amoureux avant de rentrer chez lui pour diner et passer une partie de la soirée ensemble, Sara ne retournait chez son père qu‘après, mais mercredi soir, la jeune femme avait succombé aux baisers de son ami, et après être monté dans la chambre et s’être donné l’un à l’autre, ils s’étaient endormis, enlacés.

En se réveillant ce jeudi matin, Michael fut heureux en ouvrant les yeux d’apercevoir le corps de Sara allongé près de lui

C’est-ce que je veux voir tous les matins

Il effleura délicatement le dos nu de Sara puis son bras, avant de se rapprocher et de coller son torse contre son dos, son bras échoua sur son ventre, il déposa de doux baisers sur son épaule

Humm, c’est très agréable
Je crois qu’il a envie d’un petit câlin
Enfin je ne crois pas, j’en suis sûre

Elle sourit tout en gardant les yeux fermés et savoura les caresses et les baisers de son amant.
Michael fit monter sa main jusqu’à sa poitrine et il la cajola tendrement pendant que ses lèvres s’étaient frayées un chemin vers son cou

Je sais qu’elle vient de se réveiller
Mais elle a envie d’en profiter
Quoique c’est plutôt moi qui en profite là

M : Sara (dans un doux murmure)

Elle ne lui répondit pas

M : ne te plaint pas si je profite de toi pendant ton sommeil

S : ce n’est pas ce que tu fais depuis quelques minutes ?

M : non

Il se colla un peu plus contre elle, l’obligeant à se mettre sur le ventre, il passa une de ses jambes entre ses cuisses et une de ses mains agrippa celle de Sara, leurs doigts s’entrelacèrent

M : enfin peut être un peu

Elle rigola et Michael continua de l’embrasser dans le cou et sur les épaules, après quelques minutes Sara sentit son désir contre sa fesse

S : Michael

M (en continuant de l‘embrasser) : humm

S : attends

Il arrêta ses baisers et se poussa un peu, Sara se retourna et lui sourit

S : je ne peux pas me permettre d’arriver en retard

M : alors on n’a pas de temps à perdre

Sara rigola et Michael prit position sur son corps et s’empara de ses lèvres avidement.

Trois quart plus tard, ils se trouvaient assis devant le plan de travail en train de prendre leur petit déjeuner

S : quand est-ce que tu commences tes épreuves ?

M : dans un peu plus de 2 semaines, le 5 juillet

S : c’est bientôt

M : oui, mais ce n’est qu’une formalité

S : tu vas quand même réviser un peu ?

Michael comprit le sens caché de la question, il s’avança et la prit dans ses bras

M : on passera quand même du temps ensemble

S : hum

Elle l’embrassa et se leva pour poser son bol dans l’évier, ensuite elle monta à l’étage pour se préparer, Michael la rejoignit quelques minutes plus tard, il sourit en la regardant s’habiller

Cette jupe lui va à ravir
Ça dévoile juste assez ses longues jambes
Et ce petit haut met vraiment ses formes en valeur

Sara se retourna en sentant son regard sur elle, elle lui sourit

M : tu es très jolie

S : merci

M : heureusement que tu as une blouse

S : pourquoi ça ?

M : parce que je ne veux pas que tout le monde profite de ta tenue

Sara rigola avant d’aller se blottir contre lui

M : tu sais, tu pourrais laisser un peu plus de vêtements dans mon armoire

S : oui, mais si je laisse la tenue que je veux ici et que je suis chez mon père, je devrais venir te réveiller pour la prendre

M : ça m’ennuierai vraiment

Sara le tapa sur le torse avant de se dégager et de sortir de la chambre

S (du couloir) : dépêche toi, je vais être en retard

Michael hocha la tête en rigolant avant d’enfiler ses vêtements et de la rejoindre au salon. Après avoir prit leurs sacs, ils fermèrent la porte de l’appartement et attendirent l’ascenseur, ils s’y engouffrèrent dès qu’il arriva

M : ton évaluation est à quelle heure ?

S : 15 heures

M : donc je peux passer te prendre pour déjeuner et ensuite je t’accompagnerai à l’université

S : tu as intérêt, je ne pourrai pas attendre ce soir pour te voir (souriant)

Le dring se fit entendre au 5 ème étage et les portes s’ouvrirent sur la femme à la mini jupe :mdrr:

C’est pas vrai, il a fallu qu’on rencontre cette pouffe dès le matin
Voilà je vais être de mauvaise humeur pour la journée

Femme : bonjour

M/S : bonjour

Je me demande si elle a autre chose dans sa garde robe
Mais j’avoue que sur ma Sara, les jupes font moins vulgaire….enfin les siennes sont aussi moins courtes
Je ne la laisserai jamais sortir comme ça

Michael grimaça, sans s’en rendre compte Sara serrait sa main un peu trop fermement

Elle est en train de me broyer la main

Il caressa avec son pouce sa main pour la détendre, il lui sourit quand elle tourna la tête vers lui, il se pencha et déposa un doux baiser sur ses lèvres

Femme : nous n’avons pas eut l’occasion d’être présenter, je m’appelle Sharpay (tendant sa main à Michael)

M : enchanté, moi c’est Michael et ma femme, Sara (serrant sa main)

Ensuite Sharpay sourit à Sara et les deux jeunes femmes se serrèrent la main, par chance le dring leur signalant leur arrivée au rez de chaussée se fit entendre, mettant fin à la tension qui s’installait

Sh : peut être à bientôt

Elle lui sourit avant de sortir de l’ascenseur en se déhanchant les fesses

S : elle m’énerve

M : j’avais remarqué

S : désoléé pour ta main

M : ce n’est rien, si j’ai trop mal, j’irai voir mon médecin

Ils entrèrent dans la voiture, Michael démarra et partit en direction de l’hôpital de Northwestern

S : alors comme ça je suis ta femme ? (en lui faisant un grand sourire)

M : oui, ça ne t’ennuie pas au moins (lui rendant son sourire)

S (posant sa main sur sa cuisse) : non, mais j’espère au moins que tu vas m’emmener dans un île paradisiaque pour notre voyage de noces

M : j’ai d’autres projets en fait pour le voyage de noces (en lui faisant un clin d’œil)

Sara se mit à rougir ce qui amusa Michael.

Partie 2

Après avoir quitté Michael sur le parking de l’hôpital, Sara avait été dans son vestiaire pour se changer, quand Katie arriva

K : bonjour ma belle

S : bonjour Katie

Elles se firent la bise et Katie lui fit un grand sourire

K : tu es très jolie aujourd’hui

S (souriant) : pourquoi d’habitude, je suis laide

K (rigolant) : non, mais c’est rare de te voir en jupe (et regardant le plafond), je crois même ne t’avoir jamais vue en jupe, ces 5 dernières années

S : il fait très chaud en ce moment, alors c’est pour être plus à l’aise

K (avec un énorme sourire) : et tu as envie de plaire à Michael

S (fermant sa blouse) : je lui plait tout le temps

K : ça c’est sûr. Alors tu as bien révisé hier soir ? (se retenant de rire)

S : oui…je n’aime pas quand elle me fait ce regard….oh arrête de me regarder comme ça

L’infirmière explosa de rire en voyant la tête que lui faisait son amie

S : tu sais très bien que je n’ai pas révisé

K : oui, vu qu’au moment où j’ai appelé, j’ai cru comprendre que vous étiez occupé

S : je me demande si tu ne le fais pas exprès des fois

K : c’est vrai que ça tombe souvent mal

Flash back

Michael et Sara venaient de finir de dîner, ils étaient enlacés devant la télévison en train de s’embrasser, Michael se faisait entreprenant, sa main avait échoué sous le haut de Sara et caressait sa poitrine recouverte de son soutien gorge

S : Michael, je ne vais pas tarder à rentrer

M : reste (en continuant d’embrasser son cou)

S : je dois réviser, j’ai mon évaluation demain

Il la regarda, déçu, avant de se rasseoir convenablement sur le canapé

S : je resterai ce week end

M : je n’ai pas envie d’avoir que des week end

Sara s’asseya à califourchon sur ses cuisses et se blottit contre lui

S : laisse nous un peu de temps

M : je sais déjà ce que je veux
Je veux que tu viennes habiter ici

S : alors laisse moi du temps

Il la serra contre lui avant de passer ses mains sous son haut et de caresser tendrement son dos, leurs lèvres se rejoignirent rapidement, après quelques minutes de doux baisers échangés, il lui ôta son débardeur et l’allongea sur le canapé avant de prendre place sur son corps.
Les caresses se firent plus engageantes, le baiser plus intense, Sara savait que si ils continuaient sur cette voie, ils finiraient dans la chambre et elle ne voudrait plus rentrer, mais avait-elle envie de rentrer.

Finalement après quelques minutes, elle retira le t-shirt de Michael et s’attaqua à son jean, il se redressa et le retira avant d’en faire autant avec celui de son amie, elle rigola face à son empressement

M : après je ne te laisserai pas rentrer

S : j’en ai peut être plus envie

Il lui fit un grand sourire, puis il lui attrapa la main pour la faire se lever, une fois face à face, il reprit ses lèvres et plaqua con corps contre le sien

M : je t’aime

S : moi aussi

Il alla pour reprendre ses lèvres quand un portable se mit à sonner

M : c’est pas vrai (posant sa tête sur l’épaule de son amie)

Sara lui fit un petit baiser sur la tempe et alla fouiller dans les poches de son jean pour mettre la main sur son portable

S : allo

K : bonsoir Sara, c’est moi

S : Katie (regardant Michael) comment tu vas ?

K : bien et toi ?

S : ça va

K : je te dérange pendant tes révisions ?

Michael encercla Sara et colla leurs corps, il la regarda avec un sourire charmeur avant de passer ses mains dans son dos

S : euh oui..un peu
Michael…non

Michael dégrafa son soutien gorge et libéra sa poitrine

K : ok, je devrais te laisser dans ce cas (se retenant de rire)

S : peut être (murmurant)
C’est quoi la question au fait

Sara essayait de repousser Michael qui voulait lui retirer son shorty

S (à son ami) : Michael !!!

K : oh, tu es avec Michael…..il t’aide à réviser (rigolant)

S (à Katie) : euh oui

K : l’anatomie ?

Sara n’arrivait plus à se concentrer sur ce que lui racontait Katie, Michael avait passé sa main sous son sous vêtement et embrassait son cou

M (dans le creux de l’oreille de Sara) : raccroche

S : Katie, je te laisse, je n’ai plus de batterie. Bisous

Elle raccrocha et attrapa la main de Michael

S : tu exagères, demain je vais avoir le droit à des insinuations

M (rigolant) : elle t’en fera de toutes façons

Il lui sourit avant de passer ses mains sous ses fesses et de la soulever, Sara l’encercla avec ses cuisses

M : aller on va réviser

Elle rigola contre son cou et il la porta jusqu’à la chambre.

Fin du flash back

K : je crois que je vais me mettre aux sms comme ça, moins de risque de vous interrompre

Sara rigola avant de sortir du vestiaire avec Katie et de commencer à s’occuper des urgences qui arrivaient déjà.

Michael était arrivé à l’université de Loyola, après avoir vu le doyen pour quelques formalités, il avait pris place dans l’amphithéâtre et attendait que le cours ne commence.
Son esprit vagabondait vers sa dulcinée, il pensait aux moment passés ensemble plutôt qu‘à ce que racontait son professeur.

Partie 3

Il était un peu moins de 13 heures quand la sonnerie, marquant la fin des cours, retentit, Michael se leva et après avoir rangé ses affaires dans son sac, il sortit et se dirigea vers la voiture de Sara

Enfin, je vais pouvoir aller la rejoindre
Elle me manque, alors qu’on ne s’est quitté, il n’y a que quelques heures
On va déjeuner au parc je pense, il fait encore très beau aujourd’hui

Il démarra la voiture et prit le chemin du Northwestern. Pendant ce temps là, Sara venait de finir avec le dernier patient, elle donna les dernières instructions à l’infirmière et partit dans son bureau pour finir de rédiger les rapports.

Michael se gara sur le parking et sortit de la voiture avant de rentrer par la porte des urgences, il s’avança vers l’accueil et salua Katie

M : bonjour Katie

K : bonjour beau brun

Ils se firent la bise

K : tu viens voir ton docteur préféré ?

M : ça se peut, elle a finit ?

K : presque, elle est dans son bureau, je ne t’indique pas le chemin

M : je crois que j’arriverai à trouver

Elle lui sourit avant que Michael ne parte vers le couloir menant aux bureaux des médecins. Il arriva devant celui de Sara et après avoir frappé, il y entra

M : bonjour Dr Tancredi

Sara releva la tête et un grand sourire s’afficha sur son visage

S : entre

Il ferma la porte et s’avança vers elle

S : je finis ce dossier et on va pouvoir y aller

Il déposa un petit baiser sur ses lèvres

M : ça te dirait qu’on aille manger au parc ?

S : oui, il fait super beau

Michael s’asseya sur le bureau près de Sara, elle reporta son attention sur son dossier

M : comment ça s’est passé ce matin ?

S : bien, Julie est un bon médecin et Katie ne me laisse pas seule

Il posa sa main sur son épaule et se pencha pour lui faire un baiser sur la joue

M : tu veux que je te laisse le temps de finir ?

S : non, je relis et je signe

Il continua de la contempler pendant qu’elle finissait son travail.

Au bout de dix minutes, elle ferma le dossier et le posa sur la pile avec les autres, elle sourit et se leva pour se mettre entre les jambes de Michael, qui se trouvait toujours assis sur son bureau

M : tu as finit ?

S : pas tout à fait

Elle ancra son regard dans celui de Michael qui comprit ce qu’elle voulait, ils se regardèrent en souriant avant qu’elle ne comble la distance qui séparait leurs lèvres. Leurs bouches fusionnèrent leur provoquant un agréable frisson, il posa ses mains sur ses hanches et la rapprocha, alors que les mains de Sara allèrent entourer son cou, leurs langues ne mirent pas longtemps avant de se lancer dans un langoureux ballet.

Après quelques minutes, Michael déboutonna la blouse de son amie et ses mains prirent place sous son haut, celles de Sara caressaient sa nuque.
Elle finit par casser le baiser pour reprendre sa respiration, elle lui sourit et attrapa ses mains pour le faire se relever, puis elle le poussa sur son fauteuil avant de s’asseoir à califourchon sur ses cuisses

Elle veut plus qu’un petit câlin
M : Sara

S : chut

Elle reprit ses lèvres avidement et fit glisser sa blouse qui échoua sur le sol, Michael passa ses mains sous sa jupe et la fit remonter, puis il caressa ses cuisses sensuellement. Elle sentit une vague de désir prendre possession de son corps

J’ai envie de lui maintenant

Sa main droite se faufila entre leurs deux corps et entreprit de retirer les boutons du jean de son amant, il cassa le baiser

M : pas ici (murmurant)

Elle se pencha contre son oreille et lui en mordit le lobe

S : je te veux en moi

Elle l’embrassa dans le cou pendant que sa main continuait de retirer les boutons, Michael attrapa doucement sa main pour lui faire arrêter

M : on est dans ton bureau, n’importe qui pourrait entrer

Elle releva les yeux vers lui et se mordit la lèvre avant de se lever et de contourner son bureau

Qu’est-ce qu’elle fait

Elle verrouilla la porte de son bureau avant de revenir vers lui avec un grand sourire, elle reprit sa place sur ses cuisses

S : c’est mieux ?

Il déglutit difficilement et la regarda sans savoir quoi répondre, elle posa ses mains sur son torse qu’elle fit descendre d’une lenteur délibérée, puis elle se pencha à quelques millimètres de ses lèvres

S : maintenant fais moi l’amour (très sensuellement)

Elle saisit ses lèvres brutalement et en força la barrière pour permettre à leurs langues de se rencontrer, Michael voulait résister, mais l’effet que Sara produisait en lui, lui enlevait toutes résistances, il passa ses mains sous ses fesses et se releva, il la posa sur le bureau sans casser le baiser, Sara retira le dernier bouton de son jean et libéra son membre dressé, du boxer.
Il se pressa contre son intimité, encore protégée par une fine culotte et ses mains se posèrent sur ses cuisses, son corps s’appuya contre celui de Sara, ils s’allongèrent sur le bureau et continuèrent de s’embrasser pendant de longues minutes.
N’en pouvant plus, Michael se redressa en contemplant Sara, elle lui sourit, il posa ses mains sur les rebords de sa culotte et la fit descendre, une fois ôtée, une de ses mains échoua sur l’intérieur de sa cuisse pour la maintenir et ses doigts allèrent se poser sur son intimité humide de désir, il entreprit de douces caresses avec son pouce, Sara ferma les yeux et se cambra quand Michael appuyait sur son bouton, elle retint un gémissement et se releva pour happer ses lèvres, quand il inséra ses doigts dans son antre chaude.
Il explora l’intérieur de son intimité, appuyant toujours plus à chaque gémissements de son amie, puis il retira ses doigts et cassa le baiser, il fixa ses yeux emplis de désir et la pénétra lentement, Sara se mordit la lèvre pour ne pas crier, puis elle planta ses ongles dans sa nuque, il happa ses lèvres et étouffa un gémissement contre sa bouche avant d’entreprendre de long va et viens.
Après quelques minutes, Sara pressa ses fesses et noua ses cuisses autour de ses hanches pour le garder contre elle et lui intima d’accéler la cadence, ce qu’il fit, puis après quelques coups de reins puissants, ils furent emportés par un orgasme intense.
Il continua de l’embrasser d’une façon plus douce, ses mains caressant délicatement son dos, puis il finit par se dégager de l’antre accueillante de Sara, il redéposa un doux baiser sur ses lèvres tout en lui caressant la joue

S : je t’aime

M : je t’aime aussi

Il l’embrassa une nouvelle fois avant de remettre les boutons de son jean, Sara remit sa culotte et réajusta sa jupe

S : on va manger maintenant ? (avec un grand sourire)

M : oui, je meurs de faim (en rigolant)

Elle ramassa sa blouse et rangea un peu son bureau, puis elle entrelaçat ses doigts à ceux de son ami et ils sortirent pour se rendre vers les vestiaires

S : tu m’attends à la voiture, je te rejoins

Michael hocha la tête et après un autre baiser, Sara entra dans la pièce et il partit vers la sortie.
Sara rangea sa blouse dans son casier et prit son sac, quand Katie entra dans le vestiaire

K : je te croyais déjà partit

S : je devais finir un dossier

K : tu as vu Michael ?

S : euh….oui, il m’attend dans la voiture (les joues empourprées)
Évite son regard, elle va comprendre

Sara ferma son casier et son regard croisa celui de son amie qui la scrutait avec des grands yeux et un sourire accusateur

K : vous êtes insatiables, c’est pas possible

S : quoi !!!

K : vous avez fait ça dans ton bureau

S : non !!!!

K : menteuse

S : à demain Katie

Katie se mit à rire et Sara franchit la porte des vestiaires et partit rejoindre Michael.

Partie 4

Après avoir été prendre de quoi se restaurer, Michael et Sara étaient allés s’installer dans un coin sur l’herbe pour profiter du beau temps, ils étaient assis l’un près de l’autre sous un arbre

M : j’ai hâte que les cours se terminent, on n’apprend plus rien et je m’ennuie

S : tu as de la chance, moi, il me reste 8 mois à tirer

M : tes épreuves commencent quand ?

S : en février et elles durent tout le mois

M : tu as fait le plus dur

S : je sais, mais c’est long

Ils continuèrent de manger leurs sandwichs puis une fois finit, Sara s’allongea sur l’herbe et ferma les yeux

M : ne t’endors pas, tu dois aller en cours

S : je sais, mais là je bronze

M : à l’ombre (en rigolant)

S : oui

Michael se mit contre l’arbre et il ferma également les yeux.

Au bout d’¼ h, il sentit le souffle de Sara contre son oreille, puis ses lèvres se déposèrent sur sa joue

S : tu dors ma marmotte ?

Il ouvrit les yeux et lui sourit

M : non

S : j’ai cru

Elle se mit à califourchon sur ses jambes et se blottit contre lui, la tête sur son épaule

S : je suis de garde ce week end, Pope me l’a demandé ce matin. J’ai oublié de te le dire tout à l’heure

M : ça veut dire qu’on ne va pas se voir pendant 2 jours

S : je commence vendredi soir jusqu’à lundi matin

Je sais qu’elle n’a pas trop le choix
Mais je n’ai pas envie d’être séparé d’elle pendant tout ce temps

Je sais qu’il est déçu
Surtout qu’on ne se voit plus aussi souvent, maintenant que j’ai reprit

Il lui caressa le dos par dessus son débardeur et après un petit moment, Sara releva le visage et prit ses lèvres délicatement. Les mains de Michael allèrent se poser sur ses cuisses et remontèrent sous sa jupe, il les caressa délicatement.
Ils ne se séparèrent que quand le besoin d’air se fit ressentir

S : je peux dormir chez toi ce soir ?

M : bien sûr

Elle reprit ses lèvres et leurs langues s’enroulèrent, se repoussèrent inlassablement, Sara sourit contre les lèvres de Michael quand elle sentit son désir contre son intimité

S : je crois qu’il est temps qu’on y aille

M : attend un peu… (la retenant contre lui)…je…(rougissant)

S : tu penses que si je reste contre toi, ça va diminuer ? (en le regardant avec un sourire empli de sous entendu)

M : j’aimerai t’y voir…j’y peux rien si tu me fais de l’effet sans arrêt

Elle l’embrassa et se releva, Michael vérifia que son désir ne se voyait pas avant de se relever aussi

S : ne t’inquiète pas, on ne voit rien…et ce n’est pas parce que chez moi ça ne se voit pas que j’en ai pas envie (lui faisant un clin d’œil)

M : ne me dis pas ce genre de choses, alors que je fais un effort surhumain pour ne pas succomber à mes envies

Elle rigola avant d’enlacer leurs mains et de l’entrainer vers la sortie du parc.



Cela faisait une heure que l’évaluation avait commencé, Sara était concentrée sur ses copies

J’avoue que j’ai plus de mal à trouver les réponses
Je les connais pourtant, j’ai eut les cours
J’espère que les choses vont redevenir comme avant
Sinon je risque de me planter à mes examens de fin d’années

Elle continua à écrire les réponses en approfondissant le plus possible, mais sans être réellement convaincue.

La sonnerie retentit, Sara releva les yeux vers l’horloge

Ce n’est pas possible, je n’ai pas encore finit

Elle regarda autour d’elle et vit les autres élèves se lever et ramener leurs copies à Mr Quinn, elle se décida à poser son stylo et à ranger ses affaires, puis elle prit ses copies et descendit les marches de l’amphithéâtre

Mr Q : alors, ça c’est bien passé ?

S : pas vraiment, j’ai eut du mal à compléter les questions

Mr Q : ce n’est pas facile de se remettre dans le bain

S : à l’hôpital, je n’ai pas ressentit ça

Mr Q : il y a une différence entre la théorie et la pratique

Il regarda l’intérieur des copies de Sara

Mr Q : ce n’est pas mauvais du tout, pas assez complet pour certaines choses, mais dans l’ensemble ça me parait correct

S : en médecine, on ne peut pas se permettre d’être floue

Mr Q : oui, mais vous devriez peut être baissez la barre. Vous êtes un excellent médecin et la théorie ne reflète pas entièrement vos capacités réelles sur le terrain

S : merci (avec un sourire timide)

Mr Q : aller rentrez chez vous et ne vous inquiétez pas

S : bonne soirée

Elle partit et se dirigea vers le parking où Michael l’attendait, il comprit qu’elle était tracassée en l’apercevant. Il l’embrassa quand elle fut à sa hauteur

M : pas terrible ?

S : non

M : ne te tracasse pas, tu auras une bonne note

S : on verra

Ils montèrent dans la voiture et prirent le chemin de la maison du gouverneur. Ce dernier devait partir pour la Floride la semaine suivante, donc ils restèrent dîner avec lui.
Après le repas, Sara monta chercher de quoi se changer dans sa chambre pour le week end et ils partirent chez Michael.
La soirée se passa rapidement, ils se douchèrent avant d’aller se coucher, et ils s’endormirent après un petit câlin.




petite précision, Michael a ses examens en juillet et Sara en février, c'est fait exprès pour qu'il n'est pas leur remise des diplômes en même temps et aussi pour autre chose, mais ça

Chapitre 82
Partie 1

Le vendredi, après son travail, Sara alla voir Adam avec Michael et son père, il lui fit son bilan et le trouva correct, il garda donc le traitement à l’identique.
La jeune femme se rendit ensuite en cours, et Michael profita de ses repos imposés par ses employeurs, en vu de ses examens, pour continuer de travailler sur son projet personnel.
Le soir, le jeune couple se vit rapidement pour dîner au Starbuck avant que Sara ne se rende à sa garde.
La nuit du vendredi au samedi avait été chargée, ne laissant pas au jeune médecin une minute de repos, la journée se fit plus calme, mais elle fut tout de même bien chargée. Le samedi soir, Sara pu dormir un peu entre deux urgences. Michael lui envoyait des messages auxquels elle répondait dès que le temps lui permettait. La séparation était dur pour eux, même si elle n’était que de courte durée.
La journée qui suivit fut sans repos, Katie n’ayant pas les mêmes horaires de garde, n’était pas là la nuit, mais l’aidait le plus possible en journée.
Le dimanche soir arriva, après avoir finit avec son dernier patient, Sara alla s’allonger dans la chambre de garde et s‘était endormie aussitôt.
Michael arriva aux urgences et vit Katie, elle lui expliqua leur journée difficile et il monta la rejoindre dans la chambre, il la laissa dormir, mais s’allongea près d’elle. Dans la nuit, la jeune femme s’était réveillée, elle s’était blottit contre son ami sans se soucier de savoir pourquoi il se trouvait là.
Quand lundi matin, Katie prit sa garde, elle fut étonnée de ne pas voir Sara, elle monta dans la chambre pour aller la réveiller, un grand sourire s’afficha quand elle entra, elle les vit enlacés encore endormit, elle s’approcha de Sara

K : hey la belle au bois dormant, réveille toi

S : je suis trop fatiguée

K : laisse ton chéri et descend

Sara ouvrit les yeux et son regard se posa sur Michael qui commençait également à se réveiller

S : j’arrive

K : tout de suite (en lui faisant un clin d’œil)

S : je prends ma douche et je te rejoins

K : ok

L’infirmière sortit de la chambre, Sara déposa un baiser sur la joue de Michael avant de se lever et d’aller dans la salle de bain. Elle retira ses vêtements et entra dans la cabine de douche et fit couler l’eau

Hum j’en avais besoin, j’ai des courbatures partout
J’ai perdu le rythme effréné des gardes
Michael est venu cette nuit, je ne m’en suis même pas rendu compte
Faut dire que je n’ai quasiment pas dormi ce week end
Je suis heureuse d’avoir finit, je vais pouvoir rester avec lui maintenant

Elle offrit son visage au jet d’eau et quelques courtes minutes plus tard, un sourire s’afficha sur son visage quand elle sentit deux bras l’encercler tendrement et des lèvres se poser sur sa nuque

M : bonjour mon amour

S (en se retournant) : bonjour ma marmotte

Elle l’embrassa amoureusement et noua ses bras autour de son cou

S : merci d’être venu cette nuit

M : j’avais besoin d’être près de toi

S : tu m’as manqué aussi

Elle lui sourit avant de reprendre ses lèvres, les mains de Michael descendirent doucement, caressant son dos puis ses fesses qu’il pressa pour la rapprocher de son corps, il força la barrière de ses lèvres et il la fit reculer jusqu’à que son dos entre en contact avec la paroi froide de la cabine, ce qui la fit sursauter légèrement. Ses lèvres prirent ensuite le chemin de son cou, ses mains se posèrent sur sa poitrine qu’il taquina, Sara sentit son membre durcir contre sa cuisse

S : Michael, je n’ai pas le temps (posant ses mains sur son torse pour le stopper)

Il releva le visage et Sara fut peinée d’y lire la déception

S : j’aurai du me douter de ce qu’il allait se passer, excuse moi

M : ne t’excuse pas (caressant sa joue)…je sais que tu n’as pas le temps, mais j’ai du mal à me contrôler (souriant)

S : j’y vais avant que…enfin tu comprends

Il hocha la tête et elle lui fit un rapide baiser avant de sortir de la cabine, de s’enrouler dans une serviette et d’aller se préparer dans la chambre. Michael posa sa tête sur la paroi de la douche et arrêta l’eau chaude.



Sara avait fait ses transmissions à Julie qui prenait le relais, puis elle rejoignit Michael à la machine à café

S : tu vas en cours ce matin ?

M : oui, c’est préférable sinon je ne te laisserai pas dormir

S : je suis fatiguée, mais je ne suis pas contre un petit câlin

M : je t’assure que je ne me contenterai pas que de ça

Sara alla pour lui répondre quand elle vit Katie arriver vers eux

K : alors beau brun, ta chérie te manquait ?

Je vais l’embêter un peu
M : ce n’est pas drôle

K : non c’est vrai, excuse moi

S : il te taquine (souriant à son amie)

K : je sais, mais c’est vrai que ce n’est pas drôle, j’aurai jamais pensé que vous pourriez être aussi accro l’un à l’autre

S : c’est l’amour que veux-tu

K : ça va au de là de ça, chez vous c’est vital d’être ensemble

M : oui, d’ailleurs ça serait gentil à toi de ne plus téléphoner le soir (en rigolant)

K : oh arrête (mettant ses mains sur ses hanches)…c’est pas que le soir, c’est le matin et le midi et (avec un énorme sourire moqueur)…même ici

Michael rougit et regarda Sara d’un air accusateur

S : je n’ai rien dit, elle l’a deviné

K : ah !!! Je le savais

S : Katie !!!!

M : Sara !!!!

K : c’est bon, ça se voit dans ses yeux, elle n’a pas besoin de me le dire

M : ah bon ?

K : oui, ils brillent d’une façon différente

S : n’importe quoi !!!

Michael sourit et il rapprocha son visage de celui de Sara, il scruta ses yeux

S (le poussant) : arrête Michael

M : c’est vrai, ils brillent

S : on n’a rien fait, je te signale

K : je dois aller travailler moi (avec un grand sourire)

M : bon courage Katie

L’infirmière leur fit la bise avant d’aller rejoindre son poste, Michael attrapa la main de Sara et ils partirent vers le parking

S : c’est vrai qu’ils brillent ?

M : oui, mais jamais de la même façon, selon ce que tu as en tête

S : comme pour toi alors

Il tourna la tête vers elle

M : ah oui ?

Elle se stoppa et se mit face à lui

S : le bleu de tes pupilles est plus ou moins azur selon que tu as juste envie d’un câlin ou d’un peu plus, et ils deviennent beaucoup plus sombres (se penchant contre son oreille) quand tu as envie de moi

Elle recula son visage avec un grand sourire

M : c’est peut être du au soleil aussi

S : alors là ils devraient être très clair (en lui faisant un clin d’œil)

Elle le laissa sans voix et continua sa marche

M : cette histoire de couleur est fausse

Il la rattrapa et ils arrivèrent à la voiture

S : donc les miens ne brillent pas ?

M : si et mieux vaut que je te ramène chez ton père et que moi je parte en cours

Sara rigola et ils s’engouffrèrent dans la voiture.

Partie 2

Michael avait déposé Sara à l’entrée de chez son père avant de partir pour son université, ce dernier se trouvait dans son bureau quand elle entra

S : papa (de l’entrée)

Fr : je suis là

Elle se dirigea vers le bureau et entra

S : bonjour

Elle lui fit la bise et s’asseya sur le bureau

Fr : alors mon ange, ta garde c’est bien passé ?

S : dure

Fr : tu n’as pas pu te reposer ?

S : si, cette nuit je n’ai pas été dérangée et Michael m’a rejointe

Fr : pour quoi faire ?…….En fait non, je ne veux pas le savoir

S (rigolant) : il avait juste envie d’être près de moi

Fr : c’est sûr que ton travail n’a pas des horaires compatibles avec une vie de couple

S : ça ne va pas durer, une fois que je serai diplômée, ceux sont les autres internes qui feront les gardes, j’en ferai beaucoup moins

Fr : tant mieux alors (souriant)

S : oui

Fr : au fait, si tu veux, tu vas pouvoir rester chez Michael cette semaine, je pars pour Miami ce soir avec Bruce

S : tu reviens quand ?

Fr : je ne sais pas trop, avec les élections qui approchent, je suis obligée de modifier mon planning souvent, je reste à Miami deux jours et ensuite je fais le tour des grandes villes. Je dois également me rendre à Washington prochainement pour aller voir Caroline Reynolds

S : tu ne vas pas beaucoup être là, si je comprends bien (déçue)

Franck se leva et se mit face à sa fille

Fr : je sais que ça te rappelle ton enfance, je ne pourrai pas effacer ça, mais tu es grande..

S : ne t’inquiète pas, je comprends, c’est juste que je me suis habituée à te voir tous les jours

Fr : et j’apprécie les moments qu’on passe ensemble (lui faisant un doux baiser sur la joue)

S : moi aussi

Elle le serra dans ses bras tendrement

Fr : j’ai ce que tu m’as demandé

S (avec un grand sourire) : c’est vrai

Fr : oui, attends

Il fouilla dans le tiroir de son bureau et sortit une enveloppe qu’il tendit à sa fille

S : génial

Fr : tu vois que finalement ça sert d’avoir un père haut placé

Sara rigola avant de l’embrasser vivement, puis elle le laissa finir ce qu’il faisait pour monter dans sa chambre et se reposer.



Après avoir dormit toute la matinée, Sara s’était levée, elle regarda par la fenêtre de sa chambre et l’ouvrit en grand

Il fait encore très beau aujourd’hui
Je vais aller dans le jardin

Elle fouilla dans son armoire et sortit quelques vêtements qu’elle balança sur son lit

C’est vrai que je pourrai en laisser une partie chez Michael
J’aime être avec lui et je sais que ça ne l’ennuierai pas si je passais plus de temps chez lui…ça ne veut pas dire qu’on emménage ensemble….même si…non, Sara, chaque chose en son temps

Elle trouva son maillot de bain deux pièces qu’elle enfila rapidement avant de mettre un short par dessus le bas et de descendre dans la cuisine se préparer un sandwich et se servir un soda bien frais.
Puis elle alla s’asseoir sur un transat et commença à lire son livre tranquillement.

Cela faisait une bonne ½ h qu’elle était étendue au soleil entrain de lire quand elle entendit des pas lourds s’approcher, elle se retourna et vit son chien s’approcher d’elle

S : coucou mon Donald (caressant affectueusement la tête du chien)

Le chien lui fit la fête avant que Bruce n’arrive

Bruce : il a tout de suite su où te trouver

S : bonjour Bruce

Bruce : bonjour ma Schtroumpfette

Ils se firent la bise

S : tu vas le laisser ici (toujours en caressant son chien)

Bruce : oui, vu que je dois partir avec ton père, mais je rentre avant, je le récupérerai…ça ne t’ennuie pas ?

S : bien sûr que non, je suis trop contente

Bruce partit rejoindre Franck dans son bureau pendant que Sara commençait à jouer avec son chien, elle lui lançait la balle qu’il ramenait.
Au bout d’une dizaine de minutes, le chien posa la balle au sol et s’asseya face à sa maîtresse

S : tu ne veux plus jouer ?

Le chien la regarda en bavant

S : tu as soif ?

Elle se leva et partit dans la cuisine pour lui ramener une gamelle pleine d’eau, elle lui posa, mais le chien n’y toucha pas

Il a faim, il reluque mon sandwich
S : ah non, ça c’est à moi

Le chien aboya joyeusement, Sara lui fit la moue avant de céder et de lui donner un morceau qu’il s’empressa d’avaler

S : c’est tout….t’es un goinfre….arrête de me regarder comme ça

Elle capitula et lui donna un autre morceau, puis finalement elle lui donna le reste quand elle vit les yeux que son chien lui faisait

S : je n’ai plus qu’à aller m’en refaire un

Le chien la regarda partir avant de boire dans sa gamelle et de partir s’allonger sous un arbre. Quand Sara revint, elle sourit en le voyant

S : et en plus t’es un gros feignant

Le chien releva la tête et aboya

S : toi-même

Puis elle repartit s’allonger sur son transat avec son livre.

Partie 3

Michael venait de finir les cours, encore une fois il regrettait d’y être allé, cela aurait pu être intéressant si il n’avait rien comprit lors des cours des années précédentes, mais ce n’était pas le cas

Je vais appeler ma princesse pour savoir si elle a faim
Elle dort peut être encore
Tant pis, je vais prendre du chinois et on verra bien

Il prit la voiture et s’arrêta chez le traiteur avant de prendre le chemin de la maison du gouverneur. À son arrivée, les gardes le laissèrent entrer sans problèmes, il se gara dans le parking, près de la limousine et il se dirigea vers l’intérieur de la maison. Il vit Bruce et Franck en pleine discussion

M : bonjour (leur serrant tour à tour la main)

Fr/Bruce : bonjour

M : Sara dort encore ?

Fr : non, elle est en train de bronzer dans le jardin

M (souriant) : à l’ombre ?

Franck et Bruce le regardèrent d’une façon étrange

M : ne faites pas attention, c’est pas drôle sortit du contexte
( et ça remonte à quelques suites :mdrr: )

Bruce : ah

Fr : vous avez ramené à manger ?

M : oui, vous en voulez ?

Fr : non, merci on a déjà déjeuné

M : dommage pour vous (souriant)

Rires

M : je vais la rejoindre, à tout à l’heure

Il partit vers le jardin laissant les deux hommes seuls

Bruce : j’aurai du lui dire ?

Fr : non, il va s’en rendre compte très vite

Ils se firent un regard complice avant de se remettre à papoter politique.

Quand Michael entra dans le jardin, il vit Sara allongée sur le ventre en train de somnoler, un grand sourire s’afficha sur son visage

C’est trop tentant
Oui, mais c’est pas gentil
Dommage, car ça aurait été drôle
Elle va me tuer si je l’arrose alors qu’elle dort
Je vais faire quelque chose de plus agréable

Il s’approcha d’elle et tout doucement il contourna le transat et se mit au dessus d’elle, une jambe de chaque côté de son corps avant de s’asseoir sans appuyer sur les fesses de Sara

Espérons que son père et Bruce restent là où ils sont

Il prit le tube de crème solaire et en versa un peu dans le creux de ses mains avant de les poser délicatement sur les épaules de la jeune femme et de commencer à les masser

Hum ça c’est mon chéri
Il a raison de me mettre de la crème avec ce soleil qui tape fort

Sara tourna la tête légèrement

S : n’oublie pas mon dos

M : tout ce que tu veux ma princesse

Il se pencha et lui murmura à l’oreille

M : et ensuite, je ferai l’autre côté (déposant un baiser sur sa joue)

S : si tu es sage seulement

Michael rigola et continua de faire pénétrer la crème

S : alors tes cours ?

M : ennuyeux, mais je dois y aller quand même

S : pourquoi ?

M : pour être sûr d’avoir tout compris

S : tu vas y aller toute la semaine alors ?

M : peut être

Sara se retourna et lui sourit

S : en tout cas cet après midi, je te garde rien que pour moi

M : ça me va

Il reprit le tube de crème et en versa directement sur le ventre de Sara qui sursauta

S : hey !!!

M : il faut protéger ta peau

Sara fit mine de bouder, Michael se pencha et l’embrassa

M : je m’excuse

S : ça ne suffit pas

M : je vais réfléchir alors à comment me faire pardonner, pendant ce temps je vais m’occuper de protéger ton corps du soleil

Il posa ses mains sur le ventre de son amie et fit pénétrer la crème d’une façon très sensuelle laissant son regard ancré dans celui de Sara. Ses mains montèrent vers sa poitrine, mais ne la toucha pas, puis elles continuèrent leur exploration

M : tu as de la chance que ton père et Bruce ne soient pas loin

S : ah oui pourquoi ça ? (en se mordant la lèvre)

Michael se pencha sans la lâcher du regard

M (à quelques millimètres de ses lèvres) : parce que je laisserai mes mains aller partout où elles veulent

Puis il combla la distance qui séparait leurs lèvres, le baiser se fit doux et sensuel, il s’allongea complètement sur le corps de Sara qui noua ses cuisses autour de ses hanches. Puis Michael laissa sa main échouer sur sa cuisse, il la caressa délicatement quand un vif aboiement se fit entendre, il se redressa rapidement et perdit l’équilibre et se retrouva par terre

M : merd*

Donald se mit face à lui, Michael tendit la main vers lui pour le faire reculer

M : ah non, tu ne bouges pas

Sara se retint de rire face au spectacle qui s’offrait à elle, Michael reculait sans se relever tout en gardant la main de façon à empêcher le chien de s’approcher, Donald continuait d’aboyer joyeusement

M : Sara

S : quoi ?

M : dis lui de me laisser

S : il veut te dire bonjour

M : il veut me manger

Sara n’arriva plus à retenir son rire, alors que Michael semblait effrayé face au chien qui le suivait

M : va t’en !!!!

Il se releva en trébuchant avant de se cacher derrière le transat où Sara était assise, Donald l’observa avant de s’asseoir face à sa maitresse

S : pourquoi tu as autant peur, je t’ai déjà dit qu’il n’était pas méchant

M : peut être, mais il n’a pas apprécié que je mette ma main sur ta cuisse…alors il va me la croquer maintenant

Ok, je vais le taquiner
S : ah oui peut être, tu devrais faire attention alors (essayant de se montrer sérieuse)

Michael la regarda puis regarda le chien qui se mit à aboyer de plus belle, le jeune homme se mit à courir alors que Sara était pliée en deux.

Evidemment Donald poursuivit Michael et le rattrapa très vite, il lui agrippa le bas du pantalon et en essayant de lui faire lâcher prise, il tomba dans la piscine, Sara se leva et alla se mettre au bord de l’eau

S : ça va mon cœur

Il nagea jusqu’à elle sans lâcher le chien du regard

M : dis lui ne me laisser

S : tu as vraiment peur des chiens ?

M : j’y peux rien

Sara fit un geste à son chien qui s’allongea sur l’herbe, elle aida ensuite son ami à sortir de l’eau, au même instant Bruce et Franck apparurent et rigolèrent en voyant Michael, trempé

Fr : ça c’est l’œuvre de Donald

S : il a poursuivit Michael

Bruce : et vous avez plongé dans l’eau pour l’éviter ?

M : non, j’y suis tombé

Sara les regarda et leur fit signe de ne plus rigoler, mais les deux hommes continuèrent

S : je suis désolée mon amour

Elle le prit dans ses bras et l’embrassa tendrement.

Partie 4

Michael était monté dans la chambre, retirer ses vêtements trempés et il en avait enfilé des secs

Encore une chance que je n’avais pas encore tout emmené
Sinon je me serai retrouvé tout nu
J’ai l’air ridicule d’avoir peur des chiens à mon âge
Tout ça c’est de la faute de Lincoln

Il se retourna quand Sara entra dans la chambre

S (avec une voix douce) : tu veux me raconter ?

M : tu vas te moquer (enfilant son t-shirt)

S : non

Il s’asseya sur le lit, Sara alla se blottir contre lui, après un court instant, il se décida à prendre la parole

M : on avait une voisine qui avait une dizaine de chiens et un jour, je devais avoir 3 ans, j’étais dans la jardin avec Linc, on jouait au base ball

Flash back

L : aller Mickey, lance la balle

M : tu m’appelles pas comme ça

L : ok, alors chochotte lance la balle

Michael fit la tête avant de lancer la balle, Lincoln la rata

L : t’es nul

M : c’est toi

L : tu l’as mal lancée

M : c’est pas vrai

L : aller recommence

Le petit garçon lança la balle et cette fois Linc tapa dedans, ils regardèrent la balle partir dans le jardin de la voisine

L : bah voilà, manquais plus que ça

M : maman va te gronder

L : non c’est toi qu’elle va gronder

M : j’ai rien fait (sentant les larmes couler)

L : je vais lui dire que c’est toi qui a lancé la balle dans la jardin de la vieille Parker

M : t’es pas gentil

L : les grands frères, c’est pas fait pour être gentils, c’est fait pour t’apprendre la vie

M : je vais le dire à maman et elle va t’empêcher de voir Veronica

L : si tu fais ça, je vais lui dire que tu as fait pipi au lit

M : j’avais fait un cauchemar

L : t’es un bébé

M : arrête (se mettant à pleurnicher)

L : tu veux être un homme comme moi ?

M : oui (séchant ses yeux)

L : tu vas chercher la balle et maman n’en saura rien

M : elle ne veut pas qu’on y aille, parce qu’il y a les chiens…

L : je ne lui dirais pas

Michael regarda son frère en hésitant

L : et si tu y vas, je t’emmènerai au manège

M : celui où il y a des avions qui volent ?

L : oui

Michael s’avança lentement vers la haie et regarda son frère

M : tu me jures ?

L : entre frères, on n’a pas à jurer

Le petit garçon se baissa et se faufila dans un petit trou qui menait dans le jardin de la voisine, une fois de l’autre côté, il se releva et essuya son pantalon recouvert de terre, puis il partit à la recherche de la balle

M : je sais pas où elle est

L (qui était monté sur la haie) : elle doit être par là (désignant un endroit)

M : je veux pas aller au manège, tant pis

Michael repartit vers le trou pour retourner dans son jardin, quand il entendit plein d’aboiements, il se retourna et se mit à crier et courir dès qu’il aperçut les chiens arriver vers lui

M : au secours !!

L : arrête de courir

M : ils vont me manger

L : Michael arrête de courir !!!!

Le petit garçon trébucha et se mit en boule tout en pleurant toutes les larmes de son corps, les chiens l’encerclèrent.

Fin du flash back

S : ils t’ont mordus ?

M : non, ils voulaient jouer, mais comme des chiens

S : et une dizaine quand on a 3 ans, ça fait peur

M : j’ai cru que j’allais mourir, ils me tiraient de tous les côtés

S : comment tu as pu t’échapper ?

M : Linc est venu me récupérer, il m’a porté jusqu’à la maison car j’étais sous le choc

S : sérieusement

M : j’arrêtais pas de me débattre et de pleurer, il a du me mettre sous la douche pour me calmer

S : il a du avoir peur ?

M : au début oui, mais il a vite comprit que les chiens voulaient s’amuser

S : ta mère l’a su ?

M : oui, la voisine est venue pour s’excuser et nous rendre la balle

S : oh oh

M : oui, Linc a été privé de sorties et moi de manège. Ensuite ma mère a essayé de m’emmener voir les chiens, car je faisais des cauchemars la nuit, mais ça été une catastrophe à chaque fois

S : et tu as grandis avec cette peur

M : c’est ridicule, je sais

S : non, tu n’avais que 3 ans

M : tu sais je voulais aller les caresser, mais dès qu’ils s’approchaient de moi, j’étais persuadé qu’ils allaient me mordre

S : c’était quelle race ?

M : je ne m’en souviens plus
Elle va se moquer

Il s’en souvient
S : Michael

M : c’est assez gênant comme ça

Il alla pour se lever, mais Sara lui agrippa le poignet

S : tu sais, je ne me moquerai pas

Il la regarda un instant avant de se décider à avouer

M : ……des bichons

Sara se mordit la lèvre pour s’empêcher de rire

M : chipie, tu avais promis

S : je suis désolée, mais c’est des petites boules de poil

M : j’étais petit

S : oui, ok j’arrête (se pinçant la lèvre)

M : tu devras te faire pardonner

Il se leva et sortit de la chambre, vite suivit de Sara

S : et comment ?

M : dis toi que les muffins ne suffiront pas

S : alors un gâteau au chocolat

Michael la regarda et se mit à rire.




voilà vous en êtes au même niveau que l'autre fofo, donc finit les multiples suites


gros