This meeting that saved me (ch 90 p 4- 29-11-09)

Alors ou sont les suites, on est dimanche est toujours rien ça va pas aller tink tu va avoir le droit au menace si ca continue

Sara59 a écrit:

Alors ou sont les suites, on est dimanche est toujours rien ça va pas aller tink tu va avoir le droit au menace si ca continue

tout a fait d'accord were is la suite la ?????

sa va chauffer pour tes fesse tink !!!

non vraiment mes nous la suite

On est lundi et toujours rien tu l'auras voulu

ben oui ou est la suite tink poste sinon ça va pas le faire !!!!!!!!!!!!!!!

Alors tink on est mercredi, tu nous a oublier la. Tu veux notre mort sur ta conscience

Sara59 a écrit:

Alors tink on est mercredi, tu nous a oublier la. Tu veux notre mort sur ta conscience

oui shame on you !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon toujours pas de suite, t'es vraiment une vilaine fille. Mais demain c'est le week end alors t'as interet a ramener tes fesses et de nous mettre ENORMEMENT de suite.

Sara59 a écrit:

Bon toujours pas de suite, t'es vraiment une vilaine fille. Mais demain c'est le week end alors t'as interet a ramener tes fesses et de nous mettre ENORMEMENT de suite.

oui plusieurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

coucou les filles

je suis vraiment navrée, je n'ai pas d'excuses

je vous poste plein plein de suites pour me faire un peu pardonner enfin j'espère

vraiment merci de tout mon coeur, je suis très






Partie 9

Cela faisait deux heures qu’ils s’étaient mis près du feu, ils étaient assis l’un à côté de l’autre

S : je crois que j’aurai pas du manger autant de marshmallows (s’allongeant sur le tapis)

M : c’est sûr qu’à toi seule, tu as du en manger deux paquets

S : ce n’est pas vrai

M : si, j’aurai jamais cru que tu avais un estomac aussi grand

Elle le tapa sur la cuisse

M : tu n’aurais pas du faire ça

Il se mit à califourchon sur elle, l’air menaçant

S : qu’est-ce que tu vas me faire ? (se mordant la lèvre)

M : rien (il mit ses deux mains de chaque côté de son visage)

Elle se redressa légèrement, mais il ne bougea pas

S : alors pousse toi (souriant)

Elle alla pour le pousser, mais il commença à la chatouiller, elle se débattit et ils se retrouvèrent de nouveaux allongés sur le tapis.
Pendant les minutes qui suivirent, ils chahutèrent comme deux enfants, Sara prit le dessus sachant que Michael avait encore mal aux côtes. Elle sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale quand il passa sa main sous son haut en caressant sa peau satinée, elle releva le visage et croisa son regard

S : Michael (dans un murmure)

Il retira sa main et la posa sur sa joue, elle ferma les yeux sous cette agréable sensation qui l’envahissait

Sa main sur ma joue me donne un sentiment de bien être
La sensation de sa peau sur la mienne me rassure

J’ai tellement envie de plus

Il caressa sa joue avant de laisser sa main descendre le long de son bras et de se poser sur sa hanche, l’autre suivit le même chemin, il fit un mouvement pour la faire s’allonger sur lui, il enfouit son nez dans son cou et y déposa un doux baiser.
Ils restèrent sans bouger un moment

J’ai envie d’elle, ça en devient douloureux

J’aimerai lui donner ce qu’il veut
Je ne me sens pas prête, mais il…je ne peux pas continuer à lui faire ça

Les mains de Michael se trouvaient toujours sur les hanches de Sara, elle se décida à relever le visage, leurs regards s’accrochèrent. Elle passa sa main sur ses cheveux courts puis sur sa joue, ses yeux s’humidifièrent légèrement au moment où ses lèvres frôlèrent celles de Michael

Elle recommence
M : je vais me coucher (sèchement)

Il se releva, énervé de voir que Sara allait faire quelque chose dont elle n’avait pas réellement envie. Il savait que le baiser serait désiré, mais il savait qu‘elle le laisserait aussi aller plus loin si il le voulait.

Sara resta dans le petit salon à observer le feu perdue dans ses pensées

Il sent que je ne suis pas prête, mais je ne peux pas lui demander d’être patient alors qu’on se comporte comme….des amoureux

Michael avait hésité avant d’aller se coucher dans la chambre de Sara, il savait que de toutes les manières, elle l’aurait rejoint dans l’autre chambre. Cela faisait une heure qu’il se retournait dans ce grand lit quand il entendit la porte s’entre ouvrir, il releva le visage et rencontra le regard de Sara, elle semblait gênée.
Elle s’approcha sans un mot, elle retira son jean avant de s’engouffrer sous la couette et de se coller au corps chaud de son ami. Il la prit dans ses bras comme à son habitude, elle commença de douces caresses sur son torse avec le bout de ses ongles

M : Sara

S : chut (posant son doigt sur ses lèvres)

Elle s’allongea sur son corps, il sentit son souffle contre son visage

S : juste une nuit

Il ferma les yeux au moment où leurs lèvres fusionnèrent dans un doux baiser, ses mains allèrent se poser sur son dos avant de rejoindre les fesses de la jeune femme. Il savoura ce moment avant de se redresser, sa main se posa sur sa nuque et il approfondit le baiser, leurs langues se rencontrèrent avec fougue et entamèrent une danse voluptueuse.
Après quelques minutes, il renversa Sara et prit le dessus, il lui retira son haut qui finit sur la moquette, sa bouche retrouva celle de la jeune femme dans une ardeur violente et passionnée. Le reste de leurs vêtements rejoignirent rapidement son haut, ils continuèrent à s’embrasser et se caresser de longues minutes avant que Michael ne casse le baiser, il chercha à capter le regard de la jeune femme

M : Sara

Elle lui fit un doux sourire avant de nouer ses jambes autour de ses hanches et de se cambrer contre le désir de son ami, il comprit qu’elle en avait envie alors il reprit ses lèvres doucement et un cri de plaisir s‘échappa de leurs bouches quand il entra progressivement en elle.
Les minutes s’écoulèrent ponctuées par des gémissements de bien-être, Michael se sentit transporter par une vague de plaisir quand il donna un dernier coup de rein avant de s’effondrer tremblant contre la poitrine de Sara.

Il ouvrit les yeux brutalement, son regard rencontra la tête posée contre sa poitrine, Sara dormait paisiblement. Il se dégagea et s’asseya au bord du lit, le temps de récupérer une respiration correcte, il baissa les yeux et se rendit compte que son rêve avait laissé une marque

Fais chi**

Il se leva et alla dans la salle de bain.

La seule fois où cela lui était arrivé, c’est quand Lincoln avait décidé de faire l’éducation de son jeune frère de 14 ans, pour lui les cours d’éducation sexuelles dispensés au lycée n’étaient pas assez concrets. Il avait donc décidé de lui prêter quelques uns de ses chefs d’œuvres, selon lui, en lui disant que les images parlaient plus que les explications d’une vieille prof.
Voilà comment après le visionnage d’un de ces films, Michael s’était réveillé en érection et avec le bas de pyjama mouillé.

Voilà que je ne peux même plus me contrôler
Ça paraissait si réel

Il se regarda dans le miroir avant de se changer

Encore une chance qu’elle ne se soit pas réveillée
Si elle s’en était rendue compte

Il se rinça le visage à l’eau froide avant de se décider à retourner dans la chambre. Il regarda Sara qui avait prit sa place dans le lit

Ça commence à être dur pour moi cette situation
Mais je l’aime donc il faudra bien que je prenne sur moi

Il s’allongea près d’elle, et Sara se colla immédiatement contre lui, entremêlant leurs jambes. Michael scruta le plafond de longues minutes essayant de refouler son désir pour elle. Il finit par s’endormir d’épuisement.

Chapitre 38
Partie 1

Le vendredi matin, Sara se réveilla sous les gazouillis des oiseaux, elle s’étira avant de se retourner

Il est trognon quand il dort

Elle fit parcourir son index sur le bras du jeune homme qui l’entourait encore. Elle se rapprocha afin de coller son corps contre le sien puis sa tête se posa sur son épaule, Michael resserra son étreinte spontanément. Elle savoura cet agréable moment avant de se décider à le laisser dormir, elle se leva, enfila un jogging puis elle partit au rez de chaussée pour préparer le petit déjeuner.

Ça ne doit pas être si compliqué de faire des muffins
En plus la recette est sur la boite

Sara attrapa la boite de farine et lue la recette attentivement

Bon bah je pense que je vais m’en sortir
Il va être content

Elle sortit tous les ingrédients nécessaires et se mit à la tâche.

À l’étage, Michael sortait doucement de son sommeil, il ouvrit les yeux

Il fait déjà jour, je suis encore fatigué

Il regarda la place près de lui

Elle est debout

Il se retourna pour se mettre sur le ventre et enfouit sa tête dans l’oreiller de Sara

Encore 5 minutes

Ses yeux se refermèrent et il repartit aux pays des songes.

Cela faisait ½ h que Sara avait commencé ses gâteaux quand son téléphone sonna. Elle s’essuya les mains avec le torchon avant de prendre son téléphone

Qu’est-ce qu’il me veut ?
S : allo

Fr : bonjour Sara

S : bonjour (froidement)

Fr : je suis passé chez toi et tu n’y étais pas

S : non

Fr : j’ai besoin de te voir mon ange

S : je n’en ai pas envie

Fr : tu as le droit d’être fâchée, je n’aurais pas du te dire ça

S : non tu n’aurais pas du !!!

Fr : excuse moi

S : t’excuser !!! Est-ce que seulement tu sais ce que cela veut dire

Fr : laisse moi m’expliquer

S : non !!! Pour toi, je suis comme ma mère, je suis une traînée. La seule chose que j’aimerai savoir c’est pourquoi tu m’as gardée ?

Fr : tu es ma fille, je t’aime Sara

S : non tu ne m’aimes pas, on ne dit pas ça à son enfant

Elle raccrocha énervée avant de s’asseoir par terre en larmes. Elle resta ainsi de longues minutes à pleurer

Même loin de lui, il faut qu’il vienne tout gâcher
J’en ai marre
Quand je rentrerai à Chicago j’irai le voir et je vais lui dire tout ce que j’ai sur le cœur
Ensuite je ne veux plus jamais le revoir

Elle se releva et finit ses muffins.

Une heure plus tard, Michael se réveilla de nouveau

Hum ça sent bon
Elle a du faire un gâteau, la gourmande
Je préfère la voir comme ça

Il s’étira longuement et se décida enfin à se lever. Il attrapa son jean et l’enfila avant de descendre dans la cuisine.
Quand il arriva, il resta à l’observer alors qu’elle continuait à faire ses gâteaux

Elle est vraiment sexy

Ses yeux se perdirent sur les courbes voluptueuses de la jeune femme.
Il se remémora les images de son rêve, se rappelant la sensation qu’il a éprouvé quand ses mains parcouraient son corps

Michael, sors toi tout de suite de la tête ces images

Sara se retourna pour aller chercher du lait dans le frigo

S : tu es réveillé ? (avec un grand sourire)

M : oui

Elle s’approcha de lui et déposa un baiser sur sa joue

S : tu as bien dormit ?

M : oui et toi ?

S : comme un bébé….Michael, pour hier..

Il posa son doigt sur ses lèvres

M : non

Elle retourna vers le plan de travail comprenant qu’il ne voulait pas en parler

Elle a les yeux rouges, c’est bizarre

Il s’approcha d’elle et il l’encercla malgré que sa conscience lui disait de mettre des barrières

M (contre son oreille) : tu as pleuré ?

S : non

M : tu mens très mal

S : j’ai fait des muffins

Il déposa un baiser sur ses cheveux et la lâcha

M : ça sent bon

S : il y en a au chocolat et d’autres à la banane

M : on va se régaler

Il attrapa deux tasses et prépara du chocolat. Une fois la dernière fournée de muffins finit, ils se mirent à table et déjeunèrent.

Partie 2

Après avoir finit de déjeuner, ils avaient été prendre une douche (séparés ) et étaient ensuite partit se balader main dans la main dans l’immense forêt.

M : tu es sûre que c’est par là ?

S : ne recommences pas

M : bah quoi, je peux quand même te poser la question

S : non tu dois me faire confiance

M : ce n’est pas une question de confiance Sara

Elle lui lâcha la main et partit devant en accélérant le pas

M : tu as un sale caractère

Sara se retourna et lui tira la langue

Très mature Sara

Même comme ça elle est sexy
Va vraiment falloir que je pense à autre chose

Il la suivit amusé, elle faisait exprès de passer par des chemins difficiles d’accès rendant la marche plus pénible

M : Sara

Elle ne répondit pas et continua son chemin

Vraiment très mauvais caractère

Il la rattrapa et lui saisit le bras

S : je suis fâchée

M : je sais. On peut s’asseoir

S : tu as mal ?

M : un peu

Il s’asseya sur un rocher le temps de récupérer, Sara s’appuya contre un arbre et scruta le paysage qui s’offrait à elle

Flash back

S : je t’ai fait un dessin

Fr : merci (il le posa sur son bureau sans même y avoir jeté un coup d’œil)

S : c’est toi et moi

Fr : c’est très joli

S : papa, tu me prends dans tes bras

Fr : Sara, je suis occupé, va jouer dans ta chambre

La petite fille sortit du vaste bureau avant de se mettre à pleurer

Fin du flash back

Elle est perdue dans ses pensées
Moi qui pensais que ça irait mieux

Il se leva et s’approcha d’elle

M : on peut y aller

Elle lui fit un grand sourire qui ne trompa pas Michael. Après une dizaine de minutes, ils arrivèrent au lac

M : c’est magnifique



S : et on ne s’est pas perdus

M : je me ferai pardonner en rentrant

S : pas la peine

Ils s’approchèrent du bord de l’eau et Sara commença à retirer son pantalon

Qu’est-ce qu’elle fait ?
Michael tourne la tête

Sara se retourna et sourit en voyant Michael la regarder avec désir

On dirait qu’il est gêné
Son regard est empli d’amour et de désir
J’aime savoir que je lui fais cet effet, malgré qu’entre nous….ça n’a rien de physique

S : je t’avais dit qu’on se baignerait (avec un sourire coquin)

Michael retrouva ses esprits

M : j’avais oublié
Enfin j’avais espéré qu’elle oublie

Sara se rapprocha de lui

S : tu mens très mal (avec un sourire malicieux)

Il alla pour répondre quand Sara posa ses deux mains sur son torse et le poussa dans l’eau.
Elle éclata de rire et quand il refit surface, elle se stoppa voyant son regard

M : tu vas me le payer

Partie 3

Il sortit de l’eau, Sara recommença à rire avant de partir en courant, il ne lui fallut pas longtemps avant de la rattraper

S : Michael tu es tout mouillé, lâche moi

M : mouillé !!! La faute à qui

Il la souleva et elle cria

S : repose moi !!

M : non

Il la balança dans l’eau, il retira ses vêtements trempés et alla la rejoindre. Sara retira son haut et le posa sur le bord du lac.

S : tu aurais pu attendre que j’ai finit de me déshabiller

M : tu as commencé

S : elle est bonne

M : c’est vrai

Elle le regarda avant de nouer ses bras autour de son cou

S : Michael

M : hum

Elle caressa sa nuque du bout des doigts

Je t’aime
S : rien (souriant)

Elle le lâcha et partit nager

Pourquoi je sens qu’elle a envie de me parler
Je ne peux pas la forcer, quand elle y arrivera je l’écouterai
Pour le moment où va juste passer un bon week end

Elle avait rejoint l’autre rive quand Michael se décida à plonger sous l’eau, Sara se retourna et le chercha du regard

Où est-ce qu’il est passé ?

Elle se sentit tiré par le fond, elle retint sa respiration au moment où sa tête immergea sous l’eau

Michael lui lâcha les jambes et lui attrapa les hanches pour la rapprocher de lui, ils se regardèrent en souriant avant de refaire surface

M : on fait la course ?

S : tu vas perdre

Elle avait à peine finit sa phrase que Michael avait déjà débuté la course

S : hey tu triches !!!

M : non je prends de l’avance

Il rigola tout en continuant de nager, Sara essaya de le rattraper mais il avait une bonne longueur d’avance. Quand elle arriva à sa hauteur

S : tu as triché

M : tu es trop bavarde

Elle appuya sur sa tête pour le faire couler, mais elle ne réussit pas, il l’attrapa sous les aisselles et la souleva avant de la balancer plus loin.
Il rigola en la voyant remonter à la surface irritée, il se rapprocha avant de la serrer dans ses bras

M : dis tu comptes faire la tête toute la journée ?

Elle noua ses bras autour de son cou avec un grand sourire et l’entraîna vers le fond du lac avec elle. Leurs corps restèrent serrés quelques secondes avant que le manque d’air se fasse ressentir, ils se lâchèrent pour remonter à la surface.

Sara renoua ses bras autour du cou de son ami, il dégagea les cheveux qui barraient son visage et déposa un baiser sur son nez.

Qu’est-ce que je l’aime

Elle lui sourit et repartit nager. Michael sortit de l’eau et s’allongea sur l’herbe.
Il la contempla

Je vois dans ses yeux qu’elle ne va pas si bien
Et ce qu’elle a voulue faire hier soir
Elle sait pourtant que je ne veux pas tant qu’elle ne se sentira pas prête
Un jour ça va déraper et….

S : Michael

M (sortant de ses pensées) : oui

S : viens s’il te plait

Il se leva et plongea pour la rejoindre. Une fois près d’elle, il la prit dans ses bras

M : oui

S : on plonge

M : d’où ?

S : de cet arbre (désignant l’arbre au bord du lac)

M : si tu veux, mais c’est un peu haut

S : aller, je le faisais quand j’étais petite (faisant la moue)

M : ok, tu y vas en première

S (rigolant) : froussard

Il alla pour la couler, mais elle noua ses jambes autour de ses hanches, ce qui les entraîna tous les deux sous l’eau. Quand ils remontèrent à la surface

S : tous les deux

M : la branche va céder sous notre poids

S : moi j’y vais, tant pis pour toi

Elle se dégagea de son emprise et partit rejoindre la berge. Michael la regarda et secoua la tête avant de la rejoindre.
Ils passèrent le reste de la matinée à sauter de l’arbre et à nager

Partie 4

Il devait être 13 h passées, quand ils décidèrent d’arrêter et d’aller s’installer sur l’herbe. La température restait agréable, le lac donnait en plein soleil à cette heure de la journée

M : je vais mettre nos vêtements à sécher, sinon on va devoir rentrer comme ça

S : ce n’est pas gênant, on ne va rencontrer personne par ici

Il la regarda s’allonger sur l’herbe

Son maillot de bain lui va à ravir
Il dévoile ses formes….regarde ailleurs Michael

Il inspira et ramassa leurs vêtements qu’il posa sur une branche exposée au soleil, puis il retourna près de Sara

Elle se trouvait sur le dos, ses yeux étaient fermés à cause du soleil, il s’allongea près d’elle se mettant sur le côté en prenant appui sur son coude

Je ne me lasserai jamais de la contempler
Pourtant, il va falloir que j’arrête, car les idées qui me passe par l’esprit non rien de très….amicales
Je sais qu’elle ne veut pas qu’on aille trop loin, mais ça n’enlève pas l’amour que j’éprouve pour elle

Il effleura sa peau avec ses doigts, elle sourit à ce contact. Sa main montait et descendait sans jamais aller trop haut, il rapprocha son visage de son cou, elle frémit en sentant son souffle contre sa peau

M (murmure) : tu es très jolie

Elle ouvrit les yeux et se retourna pour lui faire face, la main de Michael échoua dans son dos qu’il commença à caresser, elle le regarda avec insistance, puis elle effleura, de ses doigts sa joue, avant de déposer sa tête contre lui. Michael se mit sur le dos en l’entraînant sur lui, leurs jambes s’entremêlèrent

S : Michael

M : hum (continuant ses caresses)

S : est-ce que ça restera toujours comme ça entre nous….le jour où tu auras quelqu’un dans ta vie ?

Quoi ??
M : quoi ?

S : quand tu auras une petite amie, tu me feras toujours des câlins ?

Il se redressa et ils se retrouvèrent assis face à face

M : pourquoi tu me demandes ça ?

S : je…elle ne voudra peut être pas

M : Sara…pourquoi tu penses qu’un jour….

Elle se rallongea en se retournant, il comprit pourquoi elle venait de lui poser cette question, alors il s’allongea la serrant contre lui, en passant son bras autour de sa taille

M : il n’y aura jamais d’autre fille, tu es et tu resteras la seule

J’aimerai tellement y croire
S : un jour tu en auras assez d’attendre que je me décide

M : tu penses que parce qu’on ne fait pas l’amour, je vais aller voir ailleurs ?

S : je sais que tu as envie….de ça et mon comportement de ces derniers jours n’arrange rien

Il la fit se retourner pour qu’elle le regarde

M : oui j’ai envie de toi, mais ça va au-delà du simple plaisir physique….je ne sais pas l’expliquer, je ne te dis pas que c’est facile de refouler ce que je ressens, mais jamais je ne te laisserai parce que tu ne veux pas

Il posa sa main sur sa joue

Ne fais pas ça
Ça ne va pas arranger votre situation

Il approcha son visage de celui de Sara, leurs lèvres se frôlaient mais aucun ne bougeait pour combler les millimètres les séparant

M : je t’aime

Il baissa la tête avant de se laisser aller à son désir, elle lui embrassa le front et ils se rallongèrent l’un contre l’autre. Peu de temps après, ils s’endormirent au soleil.

Chicago

Franck était dans son bureau, il était pensif depuis son appel à sa fille le matin. Il savait qu’il avait mal agit, il n’avait jamais su y faire avec elle, pourtant elle avait toujours été une petite fille agréable et gentille, mais quand il la regardait, il ne pouvait repenser au mal que sa mère lui avait fait.
Bien sûr il était conscient que Sara n’y était pour rien et malgré que pour lui c’était sa fille, un doute subsistait et en la regardant, il revoyait la fois où il avait surprit sa fiancée avec un autre et qu’à peine un mois plus tard elle lui apprenait sa grossesse.

Bruce frappa et entra le sortant de ses pensées

Bruce : Franck

Fr : oui

Bruce : ça ne me regarde pas, mais tu devrais essayer de parler avec elle

Fr : elle me déteste maintenant, enfin encore plus

Bruce : tu es son père, elle t’en veux ça c’est sûr, mais elle ne te déteste pas

Fr : tu la connais mieux que moi, et tu sais comment elle peut être butée quand elle veut

Bruce : comme toi

Il sourit face à cette remarque

Fr : je l’ai appelée ce matin et elle m’a raccrochée au nez

Bruce : elle fait toujours ça

Fr : j’ai réfléchis et les choses ont empirés à son adolescence quand j’ai su ce qui s’était passé. Là je me suis dit qu’elle était comme sa mère

Flash back

Les deux hommes se trouvaient dans le bureau

Fr : Nathan est passé me voir hier

Bruce : ah oui, pourquoi ça ?

Fr : il voulait m’expliquer pourquoi il avait rompu avec Sara

Bruce : c’est une amourette d’adolescents, ça arrive

Fr : c’est-ce que je me suis dit, c’est un bon petit et je n’ai pas comprit ce qui s’était passé

Bruce : j’ai essayé de parler avec Sara, mais elle n’arrête pas de pleurer

Fr : elle aurait du y penser avant

Bruce : je ne comprends pas

Fr : il m’a expliqué qu’il avait entendu ses camarades parler de Sara en des termes pas très corrects, il a voulu lui demander des explications et il l’aurait surprise avec un autre

Bruce : surprise ??

Fr : dans son lit, ils étaient occupés…enfin tu vois

Bruce : il t’a menti !!! Sara ne se sent pas prête à aller au-delà avec un garçon

Fr : comment tu le sais ?

Bruce : il arrive à un âge où une adolescente se pose des questions sur la vie et elle a préféré en parler avec moi car elle avait peur de ta réaction. Elle m’a dit qu’elle voulait attendre de rencontrer le bon garçon

Fr : peu importe, je ne crois pas qu’il m’ait menti, je connais son père..

Bruce (l’interrompant) : va voir Sara et demande lui sa version

Fr : elle mentira, elle est comme sa mère

Bruce : tu entends ce que tu dis (énervé)

Fr : sa mère l’a fait, ce n’est pas étonnant que la fille soit pareille

Bruce : tu ne la mérites pas, c’est ta fille Franck

Fr : on va stopper cette discussion, ça ne mènera à rien

Fin du flash back

Bruce : tu ne lui as jamais demandé sa version des faits et je connais Sara, elle n’est pas comme ça. Je suis resté avec elle pendant un mois après votre dispute quand tu as du partir en France….elle…je ne l’avais jamais vu dans cet état

Fr : j’aimerai effacé tout le passé et recommencer à zéro, j’essaierai d’être un meilleur père….comme tu l’as été pour elle

Bruce : je n’ai jamais voulu prendre ta place

Fr : je sais, je te remercie d’avoir été là pour elle

Le téléphone sonna interrompant leur conversation.

Partie 5

Hot Springs

Sara avait finit par se réveiller prise de frissons du à la fraîcheur qui s’installait près du lac, elle leva la tête et regarda Michael qui lui dormait toujours

Ce n’est pas possible, une vraie marmotte

Elle se leva et alla prendre ses vêtements qui étaient enfin secs, une fois enfilés elle alla vers le lac et s’asseya en face

Flash back

Sara se trouvait dans sa chambre emmitouflée dans sa couverture quand quelqu’un frappa à la porte, elle se raidit de peur. Bruce entra et elle se décontracta aussitôt

Bruce : ça va ma Schtroumpfette

S : pourquoi tu continues de m’appeler comme ça ?

Il s’asseya sur le rebord du lit

Bruce : parce que pour moi tu es toujours la petite fille qui un jour à décider de faire de la peinture et qui s’en ait mis plus sur elle que sur la feuille de papier

Sara sourit avant de se remettre à pleurer, Bruce la regarda le cœur serré avant de la prendre dans ses bras, elle résista un moment avant de se laisser aller aux bercements de Bruce

Bruce : Sara, tu ne devrais pas te rendre malade à cause d’une histoire de cœur

Elle ne répondit pas

Bruce : tu sais un jour tu le rencontreras ce garçon dont tu me parlais

S : il n’existe pas

Bruce : si, il est quelque part…

S : non !!! (violemment)

Elle se dégagea de son étreinte et se recroquevilla sur elle-même

S : laisse moi

Bruce : Sara, je te connais et je sais que tu ne te mettrais pas dans cet état juste pour un garçon

La jeune fille se redressa, elle était partagée avec l’envie de retirer ce poids si douloureux et la crainte d’être humiliée par ce qu’elle avait subit

S : Bruce, tu m’aimeras toujours ?

Bruce : bien sûr que oui

S : alors pourquoi papa ne m’aime plus ?

Bruce : il t’aime…

S : non, il m’a dit que je le faisais souffrir comme maman

Bruce : il est surmené en ce moment, il ne pensait pas un seul mot de ce qu’il t’a dit

Il prit de nouveau Sara dans ses bras qui finalement opta pour le silence de peur de perdre la seule personne qui l’aimait encore

Bruce : ça te dirait qu’on aille à Hot Springs ?

S : il ne voudra pas

Bruce : ton père part à un congrès à Paris, je peux lui demander

S : tu ne vas pas avec lui ?

Bruce : non, ça ne me dit rien

S : tu mens très mal

Bruce : on est deux dans ce cas

Elle baissa la tête

Bruce : il dira oui, ne t’en fais pas

S : c’est sûr que pour éviter de m’avoir sur le dos

Elle se rallongea et enfouit sa tête sous la couverture

Fin du flash back

Elle fut sortit de ses pensées par un bruit, elle regarda de l’autre côté de la berge, elle vit une biche et son petit entrain de se désaltérer

S (doucement) : Michael

Elle se retourna

C’est pas possible

Elle trempa sa main dans l’eau et en jeta le faible contenu qui finit sa course sur le torse du jeune homme qui sursauta en criant

S : chut

Elle scruta la berge et s’aperçut que les deux animaux venaient de relever la tête

S : regarde (sans les lâcher du regard)

M : pourquoi tu as fait ça ?? (grognon)

S : il y a une biche là bas

Il se rapprocha de Sara

M : elle est avec son petit

S : oui

Les deux animaux partirent plus loin dans la forêt

S : c’est rare d’en voir ici

M : ils ne viennent pas si ils sentent l’odeur humaine

S : c’est toi qui ne sens pas bon

Elle rigola et avant qu’il n’ait le temps de réagir, elle le poussa dans l’eau et attendit qu’il refasse surface

M : Sara !!!!

Elle le regarda toujours en rigolant, elle n’avait pas réfléchit qu’il aurait mieux fallut qu’elle s’éloigne du bord, car il lui attrapa les chevilles et l’attira avec lui, elle plongea dans l’eau toute habillée. Ce fut au tour de Michael de rigoler et au moment où Sara réapparut, elle le foudroya du regard

S : t’es nul

M : je sais

Il la serra contre lui et l’embrassa dans le cou

M : chacun son tour

S : je suis toute mouillée

M : ah bon

Il releva son visage et la regarda dans les yeux avant de lui sourire, elle faisait la moue pour le culpabiliser

M : ça ne marche pas avec moi, tu me l’as fait alors j’ai le droit de me venger

S : mes vêtements sont mouillés, je vais avoir froid pour rentrer

Il accrocha son regard à celui de la jeune femme et il fit descendre ses mains sur le bas de son débardeur et lui ôta. Leurs regards restèrent soudés, Michael enroula un bras autour de Sara pour la rapprocher et de l’autre il déboutonna son jean, Sara se sentit défaillir en sentant la main de son ami très proche de son intimité, elle noua ses bras autour de son cou, il laissa son autre main descendre sur le bas de son dos, il essaya de descendre le pantalon, mais la tâche était rendue difficile car le jean était trempé. Sa main effleura ses fesses ce qui fit rire Sara

S : tu n’arrives pas à me le retirer

M : rigole

Elle retira ses mains d’autour du cou de son ami et les posa sur celles de Michael qui lui souriait

S : laisse moi faire

Elle ôta son jean et le balança sur la berge, elle regarda Michael en se mordant la lèvre

S : voilà

Il passa ses bras autour de ses hanches et la rapprocha contre son corps, le contact de leurs peaux leur provoqua un frémissement.

M : ils vont sécher maintenant

Michael se mit dos à la berge et ils restèrent enlacés un moment se délectant de cette sensation qui les parcourait.

Partie 6

Ce n’est que quelques minutes plus tard que Sara rompit cet instant

S : on rentre ?

M : hum

Il n’avait aucune envie de la lâcher, il enfouit sa tête dans son cou

J’aimerai rester comme ça tout le temps
La sentir contre moi est tellement agréable
Elle se sent mieux

Il n’a pas envie de rentrer
Faut dire qu’on est bien comme ça
J’aime quand il me sert contre lui

Elle caressa sa nuque et posa sa tête sur son épaule, Michael déposa de petits bisous dans son cou et sa bouche dévia sur la clavicule de la jeune femme, puis il fit descendre la bretelle de son maillot de bain pour continuer ses baisers

S : Michael

Il releva son visage

M : excuse moi (en remontant la bretelle) on rentre

Il la lâcha et remonta sur la bordure du lac

Pourquoi je gâche tout

Pourquoi j’ai fait ça

Il se dirigea vers l’arbre, prit ses affaires et alla derrière l’arbre pour retirer son short et enfiler son jean. Quand il revint, il vit Sara sortir de l’eau

M : tiens (tendant son t-shirt) tes affaires ne sont pas sèches

S : merci (prenant le vêtement)

Elle l’enfila et une fois toutes leurs affaires récupérées, ils prirent le chemin du retour. Après un long moment silencieux

S : excuse moi

M : non c’est moi, je n’aurai pas du

S : tu sais entre nous c’est toujours ça et j’en ai assez

Michael se stoppa

Assez !!!
M : je ne recommencerai pas..(se sentant coupable)

Elle lui fit face

Il a mal comprit
S : non, ce que je voulais dire, c’est qu’on ne devrait pas se sentir mal…on est plus qu’amis sans pour autant être…amants

Elle combla la distance

S : alors si on a des gestes…tendres, ce n’est pas mal

M : mais on sait tous les deux que ces gestes en entraînent d’autres

S : je sais
Et moi je te repousserai comme toujours

Elle reprit son chemin

Quel c** !!!
M : Sara

Il se remit à sa hauteur et entrelaçât leurs mains

M : dis moi juste alors quand c’est trop

S : d’accord

Ils continuèrent leur route jusqu’à être rentrés à la maison.

S : on devrait mettre des vêtements secs

M : c’est préférable (souriant)

S : et après tu me fais à manger

M : quoi !!! Pas question

S : si (montant les marches en rigolant)

Il la rejoignit dans la chambre, elle avait retiré le t-shirt et cherchait de quoi se mettre dans la commode

M : c’est mon tiroir

S (se retournant) : et alors ?? (souriant)

M : tu es une vraie peste

Elle se retourna et s’approcha de lui

S : ah oui !!!

M : oui (soutenant ton regard)

S : alors tu dormiras par terre cette nuit

M : non, je garde le lit et toi tu vas dans l’autre chambre

S : c’est mon lit

M : c’est mon pull

S : bah tu peux me le prêter

M : et je mets quoi, moi ?

S : tu restes comme ça (en se mordant la lèvre)

M : donc toi tu peux me reluquer, mais pas moi

S : tu as tout comprit

Elle sortit en passant devant lui et alla dans la salle de bain, Michael grommela et prit des vêtements dans son tiroir et se changea avant que Sara ne revienne.

Chapitre 39
Partie 1

Une fois qu’ils furent changés, ils étaient descendus pour préparer le repas, Michael coupait les légumes pendant que Sara mettait la table

S : je meurs de faim

M : il est 17 h c’est normal

S : on prendra un pique nique pour demain

M : qui t’as dit qu’on y retournerait

S : moi

M : j’ai mon mot à dire

Elle se mit derrière lui et lui chuchota à l’oreille

S : tu as plein de choses à te faire pardonner

Il se retourna et la rattrapa par les hanches avant qu’elle le reparte

M : je préfère me faire pardonner autrement (la chatouillant)

S : arrête (se tortillant pour se libérer)

M : alors tu me fais encore des muffins

S : non

Il continua

S : ok, ok mais arrête (entre deux rires)

Il la lâcha

M : aller aux fourneaux !!

S : si je veux

M : c’est pas possible d’être aussi casse pied

Michael continua à faire le repas et dès que Sara eut finit de mettre la table, elle sortit les ingrédients pour faire les gâteaux. Il sourit en la voyant faire

Elle va quand même me les faire
Elle aime me faire tourner en bourrique

Il me regarde en souriant
Il est content que je lui fasse ses muffins
Et moi ça me fait plaisir de le voir comme ça
Et pour une fois que je réussit quelque chose

Quand le repas fut prêt, ils mangèrent et allèrent s’installer sur le canapé pour déguster les gâteaux.
Sara s’était allongée sur le ventre de Michael

S : tiens (lui mettant un morceau de gâteau dans la bouche)

M : hum, très bon

S (croquant l‘autre morceau) : c’est la première chose que je réussis toute seule

M : je suis fier de toi je vais la taquiner moi aussi mais je les préfère au chocolat

S : tu n’es jamais content

Il lui fit un sourire avant de prendre un autre muffin

Il me fait marcher

Elle boude, si elle savait que même comme ça, je la trouve belle

S : tu sais quoi, la prochaine fois je mettrai du glaçage dessus

M : bonne idée

Elle posa sa tête contre son torse et écouta les battements de son cœur. Michael caressa ses cheveux et elle finit par s’endormir

Flash back

S : papa, tu m’emmènes voir les animal au parc

Fr : des animaux, à 5 ans tu ne sais toujours pas ça

S : pardon (baissant la tête)

Fr : tu as qu’à me faire un dessin en attendant

La petite fille sauta heureuse de l’attention que son père lui donnait, elle prit ses crayons et s’asseya par terre, elle posa ses feuilles sur la table basse et commença à dessiner.
Dès que son dessin fut terminé, elle l’emmena à son père et le posa sur le bureau bien trop haut, elle ne vit pas la statuette qui se fracassa sur le sol en tombant.
Sara sursauta en entendant son père lui hurler dessus, elle se mit à pleurer

Fr : va dans ta chambre !!!

S : j’ai pas fait exprès

Elle alla pour ramasser les morceaux

Fr : sors !!!

Sara partit en courant s’enfermer dans sa chambre

Fin du flash back

Sara se réveilla d’un coup

M : ça va ma puce (caressant sa joue)

S : oui, j’ai juste fait un cauchemar

Elle reposa sa tête contre le torse de Michael

J’aimerai tellement qu’elle aille mieux
Trouve un truc
M : tu veux jouer à quelque chose ?

S : à quoi ?

M : il y a des jeux de cartes ?

S : dans la chambre de Bruce, il me semble

Elle se leva et ils allèrent les chercher à l’étage

M (regardant les photos sur la commode) : c’est toi ?

S : oui, j’avais 5 ans. C’est la première fois où je suis venue seule avec Bruce

M : tu étais trop mignonne

S : je ne le suis plus

M : tu l’es encore plus (embrassant sa joue)

S : tu n’es pas mal non plus

M : merci. Et qui est cette femme ?

S : c’était la femme de Bruce, elle est morte dans un accident de voiture alors qu’elle était enceinte de 8 mois

M : ça du être très dur pour lui

S : oui, ça doit être pour ça qu’il est si proche de moi. Sa fille devrait avoir à peu près mon âge

M : c’est malheureux

S : oui

Ils trouvèrent les cartes et redescendirent au rez de chaussée.

Partie 2

Ils passèrent une partie de la soirée à jouer aux cartes, Sara avait décidé d’arrêter de compter les points en sentant l’écart, en la faveur de Michael, se creuser.

M : j’ai gagné

S : on ne compte plus

M : ok mais j’ai gagné

S : si tu veux. Aller on va manger, j’ai faim

M : tu es un estomac ambulant

Sara se leva après l’avoir tapé sur l’épaule, Michael alla répondre quand son téléphone sonna

M : tu ne perds rien pour attendre

S : tu ne me fais pas peur (lui tirant la langue)

M (répondant) : allo

L : je suis passé chez toi, tu es où ?

S (de la cuisine) : je fais des pâtes ??

L : tu es avec une fille ?

M : ça ne te regarde pas

L : Mickey est amoureux

M : ta gue*** Linc

Sara arriva, Michael lui fit un signe de tête pour lui dire que c’était oui pour les pâtes et elle repartit

M (à Linc) : tu veux quoi ?

L : pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais une meuf ?

M : continues et je raccroche

L : ok, je m’inquiétais à cause de l’histoire avec Abbruzi

M : c’est réglé, il ne t’embêtera plus

L : il ne lâche pas les gens comme ça

M : j’ai une garantie de poids, alors c’est finit

L : quelle garantie ??

M : tu n’as pas besoin de savoir, maintenant tu me laisses

L : elle est comment ?

M : bonne soirée Linc

Il raccrocha avant que son frère s’insiste. Puis il alla rejoindre Sara dans la cuisine

M : c’était mon frère

S : rien de grave ?

M : non, il est trop curieux (souriant)

S : je voulais faire des pâtes à la bolognaise, mais on n’a pas acheté de sauce

M : il y a ce qu’il faut pour en faire

Sara le regarda étonnée, Michael ouvrit le frigo et en ressortit tout ce dont il avait besoin

M : voilà

Il lui fit un grand sourire avant de se mettre à la tâche. Dès que le repas fut prêt, ils mangèrent tout en discutant et ensuite ils firent la vaisselle

S : je vais prendre ma douche

M : d’accord

Sara monta et Michael alla allumer le feu de cheminée avant de monter également à l’étage, il passa devant la salle de bain et frappa à la porte

M : laisse moi un peu d’eau chaude

S : je dois y réfléchir

Il secoua la tête et entra dans la chambre, il s’allongea en attendant Sara. Elle arriva une dizaine de minutes plus tard, enroulée d’une simple serviette

Elle veut ma mort
Ses jambes…….arrête tu vas baver

S : la place est libre

M : merci

Il se leva et Sara sourit quand il passa près d’elle

Je crois qu’il va me tuer, il ne reste plus beaucoup d’eau chaude

Sara s’installa sur le lit et commença à se mettre de la crème sur le corps, elle rigola quand elle entendit Michael crier

M : Sara !!!

Il arriva avec une serviette autour des hanches

S : qu’est-ce qu’il y a ?? (faisant l’innocente)

M : tu as finit toute l’eau chaude

S : non

M : aahhhh (faisant la grimace)

Il repartit pour s’habiller et revint en boxer

M : la prochaine fois je la prendrai en premier

S : quelle galanterie

M : tant pis

Il s’allongea sous la couette et lui tourna le dos. Elle rigola

Quel grincheux

Elle finit de mettre sa crème sur ses jambes et enfila son short, un débardeur et elle retira la serviette qui la protégeait

S : tu boudes ?

M : oui

Elle s’engouffra sous la couette et éteignit la lumière

Elle reste de son côté, mais moi je veux qu’elle vienne dans mes bras

Il ne bouge pas, je ne céderai pas la première
Mais je veux mon câlin

Il s’écoula une quinzaine de minutes avant que Michael ne se retourne et passe son bras autour de la taille de Sara

M (à son oreille) : je veux un câlin

Elle sourit et se retourna

S : moi aussi

Elle colla son corps à celui du jeune homme et après lui avoir déposé un baiser sur la joue, elle posa sa tête sur son torse. Chacun caressa l’autre jusqu’à que le sommeil les emporte.

Chapitre 40

Le lendemain matin, ce fut Michael qui se réveilla en premier, il embrassa le front de Sara avant de reposer sa tête sur l’oreiller

Elle parait sereine, je pense que cette nuit elle n’a pas eut de cauchemars
J’espère que ce sera toujours comme ça, j’aime tant me réveiller près d’elle
Voir son visage dès que j’ouvre les yeux, sentir son parfum

Il caressa sa joue, elle bougea un peu avant de se retourner, il dégagea sa nuque et déposa un baiser dessus puis il passa sa main autour de sa taille et se rapprocha de son corps les collant un peu plus. Il repensa aux paroles de Sara

« S : quand tu auras une petite amie, tu me feras toujours des câlins ? »

Elle pense que je vais la laisser pour une autre fille
Ça ne met même pas venu à l’esprit de la quitter
Le jour où j’ai croisé son regard à l’hôpital, j’ais su que c’était LA femme, celle avec qui je veux finir ma vie

Sans vraiment faire attention, sa main était passée sous le débardeur de la jeune femme et il lui caressait le ventre, Sara se réveilla doucement

Il est réveillé…..sa main me donne des frissons
J’aime quand il me réveille comme ça

Elle tourna la tête et rencontra son regard, ils se firent un doux sourire

S : bonjour

M : bonjour (déposant un baiser sur sa joue)

Elle se retourna pour lui faire face

S : tu as bien dormit ??

M : très bien et toi ?

S : oui, pas de cauchemars

Ils avaient toujours le sourire sur les lèvres, Michael continua ses caresses sur le ventre de Sara, puis sa main partit dans son dos et il fit passer une de ses jambes au dessus de celles de Sara, ils se regardèrent silencieux

Pourquoi faut il que je perde le contrôle face à elle

Je sais très bien ce qu’il a en tête, j’en ai envie….on ne peut pas

Juste un baiser…..mais je vais tout gâcher
Elle est encore fragile et on devrait s’en tenir à cette amitié
Si je l’embrasse, tout va recommencer…..il faut d’abord qu’elle arrive à mettre ses démons de côté

M : j’ai envie de t’embrasser

S : moi aussi

M : mais ce n’est pas une bonne idée

S : non

Il rapprocha ses lèvres de celles de Sara

M : on ferait une bêtise ?

S : oui

M : alors on ne peut pas

Il la regarda amoureusement avant de fondre dans son cou et d‘y déposer ses lèvres, elle passa ses mains autour de sa nuque et la caressa tandis que Michael continuait ses baisers

Les amis ne font pas ça
Mais j’ai besoin de quelque chose pour tenir
Ceux ne sont que de petits baisers
Et savoir qu’elle ne me repousse pas, me donne espoir qu’un jour on ira plus loin, qu’elle sera prête

Je sais qu’on devrait s’arrêter….ça va déraper
Et on va encore s’excuser….je ne veux pas que ce soit encore comme ça
Ça me fait trop mal

Michael continua ses baisers dans le cou de Sara pendant quelques minutes, Sara appréciait cette sensation même si tous deux savaient qu’il fallait arrêter. Il releva la tête, leurs regards s’accrochèrent, elle lui fit un sourire auquel il répondit avant de reprendre d’assaut l’autre côté de son cou.
Michael attrapa les mains de Sara et il enlaçât leurs doigts avant de les plaquer contre le matelas

Faut que j’arrête

On devrait arrêter
S (murmure) : Michael

Il souleva sa tête et évita son regard

M : je sais

Il se remit sur le dos et ferma les yeux, Sara culpabilisa, elle posa sa main sur son torse

S : Michael

Il ouvrit les yeux et lui fit un sourire

M : pas d’excuses, tu te souviens ?

S : oui

M : tant qu’on en a envie, on ne fait pas de mal

S : c’est vrai

Il la prit dans ses bras et elle posa sa tête sur son torse

M : tu veux que je te raconte une des bêtises de mon frère ?

S : oui, je veux bien

M : c’est la dernière fois qu’on est allés camper avec notre mère, ensuite elle était trop fatiguée pour venir avec nous

Elle releva la tête et lui fit un sourire réconfortant

M : mon frère était assez casse cou, il trouvait toujours un truc dangereux à faire et la plupart du temps, j’étais avec lui

S : qu’est-ce qu’il a fait ?

M : là où on campait, il y avait un superbe arbre, il m’a dit qu’il me pariait un paquet de bonbons qu’il pourrait monter tout en haut

S : un paquet entier ??

M : oui, donc il est monté sur l’arbre et il était presque arrivé quand la branche s’est cassée sous son poids

S : il a du se faire mal ?

M : non, par chance, il y avait un étang en dessous, il a fait un plongeon mémorable

S : ta mère à du avoir peur ?

M : quand il est sortit de l’eau, elle l’a engu**lé, il doit encore s’en souvenir. Moi j’étais mort de rire, ça l’a vexé alors il a voulu me balancer dans l’eau dès que ma mère a eut le dos tourné

Sara rigola en imaginant Michael

M : ne rigole pas, je ne savais pas nager

S : il t’a balancé ?

M : non, je me suis mis à pleurer comme une madeleine

S (essayant de ne pas rire) : mon pauvre chéri

M : oui mais ça a marché, il m’a lâché et ensuite il m’a dit que si j’arrêtais de pleurer il m’apprendrait à nager

S : c’est trop mignon

M : ouais c’est quand même un frère génial. Et toi, qui t’as apprit à nager ?

S : Bruce, j’avais 5 ans, c’est l’année où ma mère est morte. Mon père était en voyage, alors il m’a emmené ici. On s’est baladé dans la forêt et on s’est arrêté près du lac pour faire un pique nique

Flash back

S : c’est beau la mer

Bruce : ce n’est pas la mer, c’est un lac

S : c’est pareil il y a de l’eau bleu

Bruce : la mer n’est pas fermée, là tu vois si

S : viens on va dans l’eau

Elle venait de lâcher la main de Bruce

Bruce : d’abord tu manges

S : j’ai pas faim

Bruce : Sara, tu dois manger

S : papa il m’oblige pas (croisant ses bras)

Bruce : papa n’est pas là

S : viens avec moi dans l’eau

Bruce : aller assied toi

Sara commença à bouder

Bruce : je t’ai fait un sandwich comme tu aimes

S : j’en veux pas, t’es pas gentil

Elle s’asseya sur le drap qui recouvrait le sol en lui tournant le dos

Bruce : tant pis pour toi, je vais tous les manger

S : m’en fiche

Bruce : humm c’est trop bon

La petite fille se retourna et attrapa un sandwich dans le panier

S : on va dans l’eau après ?

Bruce : on n’a pas de maillots de bain

S : on a des culottes c’est pareil

Bruce : oui si on veut

Sara mangea son repas très vite, trop impatiente d’aller dans l’eau

S : tu mangeras le dessert après

Bruce : tu es impatiente

La petite fille retira ses vêtements et resta en culotte avant de se mettre à sautiller sur place

S : aller vite

Elle alla vers la berge et trempa son pied, Bruce se leva pour la retenir de peur qu’elle ne tombe dans l’eau, il trébucha et se retrouva trempé encore vêtu de ses vêtements, Sara rigola avant de sauter près de lui, il la rattrapa pour ne pas qu’elle coule.

Après plus de deux heures à se baigner, Sara avait finit par apprendre à nager.

Fin du flash back

Ils continuèrent à se raconter leurs souvenirs d’enfance avant de se décider à se lever.
La journée du samedi avait été merveilleuse, ils étaient retournés au lac avec un pique nique et s’étaient baignées et amusés tout l’après midi. Le soir, ils avaient mangé près du feu et s’étaient endormis enlacés devant.
La matinée du dimanche se passa calmement puis ils prirent la route pour rentrer à Chicago.

Chapitre 41

Il faisait nuit quand ils arrivèrent sur Chicago

S : Michael, je n’ai pas envie que ce week end se termine

M : moi non plus

S : tu crois que…enfin tu veux rester chez moi ce soir ?

Il la regarda et lui fit un grand sourire

M : tu me feras à manger ?

S : oui

M : alors d’accord

Elle rigola et ils arrivèrent chez elle quelques minutes après.
Elle déballa son sac

M : demain matin, je dois me lever tôt, j’ai cours et avant j’aimerai passer chez moi

S : je dois aller travailler, alors on se lèvera tôt ne t’inquiète pas

M : aller j’ai faim

Elle rigola et ils partirent préparer à manger

S : je te remercie pour ce week end, ça m’a vraiment fait du bien

M : tu n’as pas à me remercier, et je suis heureux quand tu te sens mieux

S : tu sais que tu y es pour beaucoup

M : ah oui

S : tu restes malgré tout et pourtant je sais que je ne suis pas facile à vivre

M : c’est vrai que question cuisine, c’est pas ça

S : quoi………..finit, je ne te ferais plus de muffins

M : tu es sûre ??

Il s’approcha d’elle avec un air menaçant

S : oui sûre

Elle soutint son regard et il lui attrapa les hanches et la souleva, elle cria avant de rigoler

S : Michael arrêtes

Il la posa sur son épaule et il l’emmena vers la salle de bain

S : où tu vas, repose moi

M : dommage il n’y pas de lac

Il va pas faire ça
S : ah non, arrête ça tout de suite

Elle essaya de descendre, mais il la tenait fermement, il la reposa dans la cabine de douche avant d’allumer le robinet, Sara hurla

S : elle est gelée

Michael rigola, Sara prit le pommeau de douche et l’arrosa

M : tu n’as pas le droit

Il alla pour lui enlever et ils se retrouvèrent tous les deux sous la douche à s’amuser essayant de diriger l’eau sur l’autre

S : on devrait arrêter, ça sent le brûlé

M : ah oui

Ils sortirent et Sara alla éteindre ce qui était en train de cuire

S : ça va c’est encore mangeable

Michael la regarda en rigolant

M : on est entrain de mouiller ta chambre

S : on va se changer

Elle prit deux serviettes dans l’armoire et en lança une à Michael

M : merci

Il regarda Sara qui retirait ses vêtements

Tourne la tête avant qu’elle retire ses sous vêtements
C’est pas comme si je ne l’avais jamais vue toute nue
C’est pas une raison, tourne la tête

Il est bloqué
À mon avis il est en train d’essayer de se concentrer

S : retourne toi

M : pardon (confus)

Elle sourit en le voyant se retourner


Je devrais avoir honte, mais bon c’est comme un maillot de bain

Elle s’enroula dans la serviette et retira ses sous vêtements, Michael quant à lui, après avoir retiré ses habits, il avait mit la serviette autour de sa taille puis il chercha des yeux son sac

M : j’ai laissé mon sac dans ta voiture

Sara avait enfilé un pyjama et se trouvait assise sur son lit

S : tu peux rester comme ça
Mer**, j’ai dit ça tout haut

Elle le regarda et se mit à rougir

Elle a des pensées coquines
M : dans ce cas, toi aussi tu enlèves le haut

Sara devint écarlate, elle se leva et alla dans son armoire chercher un pantalon et après l’avoir enfilé, elle descendit à sa voiture.
Michael se mit à rire de la situation

Je ne pensais pas qu’elle avait ce genre d’idées
Et j’aime la voir rougir, ça la rend encore plus craquante
Une fois que Sara était remontée avec son sac, il avait enfilé un boxer et un t-shirt

M : tu vas arriver à me regarder dans les yeux ? (avec un sourire moqueur)

S : continue de te moquer

M : tu sais, c’est flatteur de savoir que tu aimes bien me regarder

S : je ne suis pas la seule à regarder

M : ok, on est quitte

S : on mange avant que ça ne refroidisse

Il acquiesça et ils mangèrent tout en rigolant, ensuite ils partirent s’allonger et s’endormirent rapidement dans les bras l’un de l’autre.

Chapitre 42
Partie 1

Le lundi matin arriva, ils se séparèrent pour se rendre à leur emploi du temps respectifs.
Sara n’avait pas parlé à Michael de sa crainte d’affronter sa matinée au Northwestern

J’ai peur d’avoir à travailler avec le Dr Parker
Peut être qu’il a comprit que je ne voulais pas sortir avec lui
Pourtant quand on s’est retrouvé dans cet ascenseur, il m’a regardé d’une façon tellement……….je ne veux plus y penser

Elle arriva devant l’hôpital, elle alla directement aux vestiaires pour enfiler sa blouse, Katie arriva au même moment, le jeune médecin sursauta

K : désolée

S : ce n’est rien

Elles se firent la bise

K : alors ma belle, ce week end t’as fait du bien ?

S : oui avec Michael, on est allé à la campagne et on est resté rien que tous les deux

K : ça va mieux entre vous alors ??

S : oui, mais on a du mal à….enfin à se comporter comme des amis

K : vous n’avez jamais réussit (souriant)

S : on essaye d’éviter les dérapages

K : pourtant si vous recommenciez à être ensemble, je pense que ça irait mieux

S : je ne suis pas vraiment prête. On finirait par aller trop loin et ça finirait encore en larmes

K : il n’est pas comme eux, il ne te forcera pas

S : je sais. Pourtant quand on est ensemble, je me sens détendue même si il a des gestes un peu….pas très amicaux (souriant)

K (rigolant) : quels genres de gestes ??

S : indiscrète (se dirigeant vers la porte)

K : attend, tu ne peux pas me laisser sans savoir

S : si

Elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec le Dr Parker, son sourire disparut instantanément

Dr P : tiens vous êtes revenue, j’espère que ça va mieux ?

Sara sentit l’angoisse reprendre le dessus, elle sentit la main de Katie sur son épaule

K : excusez nous Dr Parker

Il se dégagea du passage et l’infirmière entraîna Sara avec elle, elles allèrent à la cafétéria et une fois assises à une table

K : Sara, est-ce qu’il s’est passé quelques chose avec lui ?

S : non, il me fait peur c’est tout

K : ça je l’ai remarqué

S : il a ce regard

K : si il a des gestes ou des paroles déplacées, tu devrais aller voir Pope

S : non, je pense qu’il va arrêter

K : Sara

S : je suis une grande fille, ne t’inquiète pas

Elle se leva et partit commencer ses consultations avec l’aide de Clémence, le Dr Parker aillant prit avec lui Éthan.
Quand le midi arriva, elle fut soulagée de ne pas l’avoir croisé

S : Katie, je vais dans mon bureau j’ai des contre rendus à finir

K : d’accord

S : tu m’appelles quand Michael arrive s’il te plait

K : oui, après que je lui ai posé quelques questions (rigolant)

S : Katie !!!!!

K : rien de trop indiscret (en lui faisant un clin d’œil)

Le jeune médecin se dirigea vers son bureau, elle s’installa et commença à rédiger ses rapports quand son téléphone sonna

S : allo



Bruce : bonjour Sara

S : Bruce, comment ça va ?

Bruce : ça va, je voulais savoir si tu avais passé un bon week end

S : oui c’était génial, j’ai même réussit à convaincre Michael de se baigner

Bruce : l’eau n’était pas trop froide ?

S : non, elle était très bonne

Bruce : Sara….je t’appelais aussi pour te demander un petit service

C’est bien Bruce, il veut toujours arranger les choses
S : non, s’il te plait, ne fais pas ça

Bruce : c’est ton père Sara, fais un effort

S : tu ne crois pas que j’en fais assez depuis toutes ces années

Bruce : si mais laisse le te parler

S : non, je ne veux plus

Bruce : promet moi d’y réfléchir

S : ….

Bruce : Sara s’il te plait

S : j’essaierai

Bruce : merci Sara. Bonne journée

Elle raccrocha

J’avais dit que j’irai le voir pour lui dire ce que j’avais sur le cœur
Et puis j’ai changé d’avis, je voulais faire une croix sur lui
Mais je vais devoir l’affronter quand même et je vais encore pleurer

La sonnerie de son téléphone retentit une nouvelle fois

S : oui

K : ton prince vient d’arriver

S : merci, j’arrive

Elle rangea ses affaires et sortit. Un sourire réapparut en le voyant. Il était en train de discuter avec Katie

S : tu n’es pas possible

K : ce n’est pas comme si je ne t’avais pas prévenue

M : je te promets que je n’ai rien dit

Elle l’enlaça et déposa un baiser sur sa joue

S : on va manger ?

K : je finirais par savoir

Sara lâcha Michael, elle chuchota à l’oreille de son amie

S : il a de belles fesses

Katie la regarda avec de grands yeux, Sara lui déposa un bisou sur la joue

S : à demain

Sara attrapa la main de Michael et ils se dirigèrent vers les vestiaires

M : tu lui as dit quoi ?

S : que tu avais des belles fesses

M : quoi ???

S : tu m’attends là s’il te plait

M : oui

Elle se changea et ils partirent manger.

Partie 2

Après avoir finit de déjeuner, ils étaient allés sur le campus de Loyola

Aller demande lui
S : Michael, ce soir on peut se voir ?

M : bien sûr

S : je n’ai pas envie de rester toute seule
Je me sens bien avec toi

M : ça ne m’ennuie pas
J’en ai tellement envie aussi

S : je passe te prendre dès que j’ai finit

M : d’accord

Il déposa un doux baiser sur sa joue avant de sortir et d’aller en cours.
Elle redémarra et se rendit elle aussi en cours

Prof : dans ce cas, il existe des lésions anatomiques du cerveau comme des nécroses hémorragique avec œdème, pas nécessairement au niveau de l'impact.
Ces lésions cérébrales provoquent des signes de localisation déficitaires neurologiques

Aujourd’hui je ne l’ai pas trop vu et pourtant j’étais angoissée
Ça ne peut pas continuer, je devrais peut être aller le voir et lui parler franchement
Je suis persuadée qu’il me veut du mal, je me fais peut être des idées
Mais ce regard……c’est celui que Nathan avait
Je ne peux pas en parler à Pope, il manque des médecins aux urgences

Prof : Mlle Tancredi

S : oui

Prof : votre réponse ?

S : je n’ai pas entendu

Prof : ce n’est pas étonnant donc si mes cours ne vous intéressent pas, rien ne vous retient. Je parlais des troubles de la conscience et je voulais savoir quelle échelle vous utiliseriez pour les rechercher et les quantifier

S : l’échelle de Glasgow

Prof : c’est mieux. Essayez de rester attentive

Crétin, c’est du niveau première année

Le cours se poursuivit laissant Sara pensive. La sonnerie retentit et elle se dépêcha de sortir.
Quand elle arriva en dehors du bâtiment

Qu’est-ce qu’il fait là ?

Elle se mit à sourire

Elle est surprise mais heureuse

Elle s’approcha du banc où il se trouvait

S : je devais passer te prendre

M : j’ai finit plus tôt que prévu et je suis aller chez mon employeur pour prendre les projets qu’il veut me confier

S : ah (déçue)
Il va annuler

Elle est déçue*
M : on passe quand même la soirée ensemble, je vais essayer de faire des esquisses et ensuite on pourra manger, tu n’auras qu’à regarder un film le temps que je les mette au propre

S : d’accord

Ils montèrent en voiture et prirent la direction du campus de Loyola

M : Katie est très curieuse, elle m’a demandé ce qu’on avait fait ce week end

S : tu lui as répondu quoi ?

M : qu’on s’était baigné

S : c’est tout ?

M : et que tu m’avais fait de délicieux muffins

S : elle aime bien que je lui raconte tout

M : comme le fait que j’ai de belles fesses, je me demande ce que ça à avoir

Sara se mit à rougir et Michael sourit de son effet

S : ce matin elle m’a taquinée sur nos gestes, alors j’ai voulu l’embêter

M : ça a réussit, elle est restée bouche bée

Sara rigola

M : et comment tu sais que j’ai de belles fesses ?

S (gênée) : je le sais

M : ah bon, tu profites de moi pendant mon sommeil

S : non !!!! Ton boxer te va très bien, voilà !!!!

Michael rigola voyant l’air gêné de son amie

S : on est arrivé

Ils montèrent dans la chambre de Michael

M : tu peux t’installer, je vais commencer, comme ça on aura plus de temps pour nous après

Elle hocha la tête et Michael alla s’installer sur son bureau, il sortit ses feuilles et se mit au travail

Je n’arrive pas à me concentrer, je sais qu’elle m’observe, je sens son regard

Sara était allongée sur le ventre sur le lit de Michael, elle avait posé son livre d‘anatomie devant elle, mais son regard contemplait autre chose que les pages du livre

Il est de dos, mais je ne me lasse pas de le regarder
Sa présence m’apaise

Il se retourna et Sara plongea ses yeux dans son livre

M : c’est intéressant ?

S : oui

Il se leva et se dirigea vers le lit avant de s’y asseoir

M : je finirai plus tard

Elle le regarda s’allonger près d’elle, il passa sa main sous son haut et caressa son dos

S : qu’est-ce que tu fais ?

M : chut

Il la fit se retourner et il déposa ses lèvres sur celles de la jeune femme qui soupira de plaisir. Le baiser devint très vite moins tendre, elle laissa la langue de son ami s’infiltrer dans sa bouche et rencontrer la sienne.
Il fit ensuite passer ses mains sous le haut de Sara et lui retira avant de reprendre sa bouche dans un langoureux baiser. Sara sentit des milliers de papillons lui chatouiller le ventre…

M : Sara

Elle ouvrit les yeux

Je me suis endormie
S : oui (se frottant les yeux)

ok c'est nul mais trop tentant

M : tu préfères une pizza ou du chinois ?

S : pizza

M : ok

Elle le vit décrocher le téléphone et appeler pour commander.

Voilà que je rêve qu’il m’embrasse
Je crois que c’est plus fort que moi, je suis amoureuse
Ça c’est pas une nouveauté…
Katie a peut être raison, on pourrait essayé de se remettre ensemble
Non, je vais encore le faire souffrir…je n’ai pas le droit de lui faire encore ça

Elle replongea le nez dans son livre, attristée

:


Partie 3

¼ h plus tard, la sonnerie de la porte se fit entendre, Michael se leva pour aller ouvrir tandis que Sara était encore allongée sur son lit

M : ils sont rapides ce soir

Elle lui fit un sourire et quand Michael ouvrit la porte

M : qu’est-ce que vous faites là ?
De vrais boulets ces deux là

L : tu pourrais dire bonsoir quand même

V : on passait dans le coin

Ils entrèrent sans que Michael ne les ait invité

M : faites comme chez vous (levant les yeux au ciel)

Sara se releva rapidement, gênée

Linc et Véronica se firent un sourire complice

L : bonsoir

S : bonsoir

V : vous devez être Sara

M : comment tu le sais ?

V : quand je t’ai appelé pour te passer un savon, tu as répondu en pensant que c’était Sara et j’en ai parlé à Linc. Et on a finit par faire le rapprochement avec une certaine doctoresse qui t’avait hypnotisé

M : hein ??

V : fait pas l’innocent, le soir où Linc a été blessé, j’ai vu le regard que tu avais quand elle nous parlait

M : n’importe quoi
Voilà qu’elle joue les psychanalystes

Les deux amis se sentaient extrêmement gênés par la situation ce qui faisait bien rire le couple

L : bon tu nous proposes rien à boire (tapant sur l’épaule de son frère)

Non, comme ça vous allez peut être vite déguerpir et me laisser avec ma Sara

Il se dirigea vers le frigo et en ressortit plusieurs cannettes de sodas, il en donna à chacun et il s’asseya sur le lit de son frère en prenant ses aises, Véro se mit à côté de lui
Michael regarda Sara comme pour s’excuser, elle lui sourit. Ils s’asseyèrent sur la table basse face au lit

M : pourquoi vous êtes venus ?

V : attends on allait pas attendre que tu nous la présentes

L : alors docteur, que voulez vous savoir sur lui, j’ai plein d’anecdotes très intéressantes

S : ah oui de quel genre ?

M : Linc ferme là !!!

S : je veux savoir (lui faisant un clin d’œil)

L : alors Michael a sucé son pouce jusqu’à 8 ans

M : n’importe quoi !!!

V : si c’est vrai

S : c’est trop mimi (faisant un baiser sur sa joue)

M : vous n’avez rien d’autre à faire ???

L/V : non

V : et il avait un nounours avec lequel il a dormit jusqu’à l’adolescence (à Michael) d’ailleurs où il est ton doudou ??

M : je n’en sais rien
Dans mon armoire

S : moi aussi, j’ai gardé toutes mes peluches et la nuit, j’en ai toujours une avec moi (regardant Michael qui comprit de laquelle elle parlait)

L : mon frère n’est pas aussi doux qu’un nounours (rigolant)

S : si il est même très câlin
Et tendre, affectueux, patient, mignon, sexy...c’est bon là

Le couple se regarda au moment où la sonnerie de la porte retentit de nouveau.
Michael se leva et alla ouvrir au livreur, quand Lincoln vit les pizzas, il se leva et en débarrassa son frère pendant que celui réglait

L : super j’adore les pizzas

Michael referma la porte

M : va t’en acheter
Et rentre chez toi

Linc se réinstalla sur lit et se servit une part qu’il croqua

L : délicieuse

Il tendit une part à Sara et à Véro

S/V : merci

Michael prit la seconde boite et la posa sur ses genoux

L : il a aussi un très mauvais caractère

S : non (en le regardant)

Michael prit une part et la mangea. Linc et Véronica continuèrent leur discussion

Ils sont énervants, est-ce que moi je raconte jusqu’à quel âge ils ont sucés leurs pouces

Sara le regardait de temps à autre

Le pauvre, ça l’embarrasse

Elle posa sa main sur son genou

L : et le soir, où il s’est saoulé….

M : la ferme maintenant !!!

V : c’est vrai que ça c’est un peu privé

M : oui ça l’est

L : j’allais juste lui dire que tu as vomi après…..

M : vous ne devriez pas rentrer ??

L : on t’embarrasse ???

M : oui et j’aimerai que vous partiez

V : t’es pas gentil

M : tant pis

Sara souriait

L : ok, on s’en va…on vous laisse en tête à tête (faisant un clin d’œil à son frère)

V : arrête de le taquiner

M : si vous continuez, je peux moi aussi être très embarrassant, comme la fois où je devais avoir 7 ans et que je vous ais surprit avec des menottes et que vous avez voulu me faire croire que vous jouiez aux gendarmes et aux voleurs

Le couple devint écarlate et Sara rigola

M : ou bien la fois…

L : ok, c’est bon on rentre

Véronica se leva suivit de Lincoln. Arrivés devant la porte, Michael fit une accolade son frère

L : il se peut que je parte à New York la semaine prochaine

M : tu as prit la bonne décision

Ils regardèrent Véronica qui faisait la bise à Sara

L : tu as vraiment l’air très attaché

M : plus que ça encore

Véro et Sara arrivèrent près des garçons

L : au revoir

Il fit la bise à Sara et Michael à Véro avant que le couple ne parte enfin.

Partie 4

À peine la porte fermée, Michael souffla

M : désolé

S : ce n’est rien, et puis je me suis bien amusée

M : pas moi

Elle s’approcha de lui et elle fit un sourire avant de s’engouffrer dans ses bras

S : ça ne me gêne pas que tu es sucé ton pouce jusqu’à 8 ans ou que tu ais gardé ton doudou jusqu’à l’adolescence

M (en souriant) : et toi ton doudou ??

Elle se dégagea de ses bras, Michael rigola

M : aller dit moi

S : non, tu vas te moquer

M : pourquoi tu l’as encore ?

S : n’importe quoi….

Elle prit les boites de pizza et alla les poser dans le coin cuisine

M : je ne me moquerai pas, promis

S : je peux prendre une douche ?

M : oui vas y, je vais finir de ranger et ensuite je me remets à mes plans

Elle partit dans la salle de bain et s’enferma à l’intérieur. Au bout d’un instant, Michael entendit l’eau couler

Pense à autre chose

Il débarrassa le fouillis que son frère avait laissé et se remit à ses plans.
¼ h plus tard, Sara sortit de la salle de bain

S : Michael, tu me prêtes un t-shirt, s’il te plait

M : sert toi (sans lever ses yeux de son travail)

S : merci

Elle ouvrit l’armoire et en sortit un t-shirt avant de repartir dans la salle de bain

Essaye de te concentrer un peu plus sinon tu n’es pas prêt d’avoir finit
J’y peux rien, si j’imagine son corps nu, l’eau coulant dessus

Il se frotta la tête comme pour se retirer ses pensées de la tête

Il me faut une douche froide

Il souffla et rangea ses esquisses dans leurs pochettes

Ça pourra attendre demain

Sara sortit de la salle de bain

S : tu as finit (voyant qu’il avait rangé)

M : non, je n’arrive pas à me concentrer

S : je fais trop de bruits ?

M : non. Je vais prendre ma douche

Sara acquiesça et Michael alla sous la douche.

Une bonne douche froide ça va me sortir ses pensées de l’esprit
Pourquoi ce soir, c’est si dur de penser à autre chose

Quand il revint, Sara s’était allongée sous la couette avec son livre, elle tourna la tête en lui faisant un grand sourire

S : je ne t’ai pas attendue

M : tu as eut raison, il est tard on devrait dormir

Il se dirigea vers son lit

Je vais avoir du mal à dormir
En plus, je sais qu’elle va vouloir un câlin
Elle en a besoin pour s’endormir
Moi aussi d’ailleurs

Il a l’air soucieux
C’est sans doute lié aux anecdotes que son frère a raconté

Sara posa le livre sur la table de nuit et se poussa pour que Michael prenne place près d’elle. Dès qu’il fut allongé, Sara se cala dans ses bras et lui fit un baiser sur la joue

S : je l’ai encore mon doudou (en souriant) il est sous mon oreiller

M : c’est le vieux bout de chiffon

S : hey, il n’est pas vieux, il a mon âge et c’est pas un chiffon

Michael rigola et Sara enfouit sa tête dans son cou

S : tu me fais un câlin

Michael débuta des caresses dans son dos, il en avait envie bien sûr

Si tu savais que j’ai envie de plus Sara

Partie 5

Michael caressait le dos de Sara, sa main était passée sous le t-shirt

J’aime ces sensations qu’il me procure
Je n’aurai jamais pensé qu’un jour, j’arriverai à laisser un homme me toucher
J’ai confiance en lui et je l’aime vraiment
Même si je n’arrive pas à lui dire
Ces derniers jours, on ne s’est pas quittés, ça m’aide à me sentir mieux

Elle commença à caresser le torse de Michael puis elle ferma les yeux se rappelant d’un moment de son passé

Flash back

Sara se trouvait dans le salon, elle était allongée sur le sol en train de lire un livre en reniflant son doudou

Fr : Sara, met toi sur le canapé (voyant son doudou) et jette moi ce chiffon

S : non c’est mon doudou

Fr : on a plus de doudou à 7 ans et puis il est abîmé

S : je m’en fiche c’est à moi

Fr : tu as un sale caractère, tu le sais ?

S : comme toi !!

Fr : bon arrête de faire ton bébé, tu t’assied correctement et tu vas me jeter ce chiffon

Sara se leva énervée

S (criant) : il est à moi, je fais ce que je veux !!!

Franck lui attrapa le bras

Fr : obéis pour une fois

S : c’est toi qui me l’as offert et lui il est là et pas toi et c’est lui qui me fait des câlins parce que toi tu veux pas m’en faire !!!!

Il la lâcha sentant les larmes couler. Sara partit s’enfermer dans sa chambre.

Fin du flash back

Cela faisait une quinzaine de minutes qu’ils étaient allongés, Michael avaient arrêté ses caresses, mais Sara continuait de passer sa main sur son torse dessinant des formes imaginaires

Respire…pense à autre chose
Je ne peux plus
La sentir contre moi, fait monter cette envie

Il inspira un grand coup et bougea un peu avant de se retourner lui tournant le dos

Pourquoi il se retourne

Elle passa son bras autour de sa taille juste après lui avoir fait un baiser sur la nuque et se colla contre lui

M : Sara

S : hum

Je vais le regretter, mais il faut que je lui explique

Il se retourna sans que Sara ne le lâche, elle lui sourit

M : j’ai envie de toi Sara (dans un murmure)
T’aurais pas pu être moins direct…imbécile

Son sourire disparut et elle retira son bras, il passa sa main sur sa joue

M : j’ai envie de t’embrasser, sentir tes lèvres…..passer mes mains sous ce t-shirt et caresser ta peau

S : Michael (les larmes faisant leur apparition)

Il posa son doigt sur ses lèvres

M : j’ai envie de te goûter, d’éveiller en toi des sensations…..de t’entendre soupirer sous mes caresses

Il approcha son visage de celui de Sara

M : j’ai envie de faire l’amour avec toi Sara

Les larmes qu’elle essayait de retenir s’échappèrent de ses yeux, il les essuya délicatement, il posa son front contre le sien

M : Sara, il y a des fois où j’ai besoin de prendre des distances…

S : tu en as envie….tout de suite

Michael releva la tête ne comprenant pas

S : tu as envie qu’on fasse l’amour maintenant ?

M : oui, c’est pour ça que je préfère qu’on reste chacun de notre côté, j’ai besoin de ne pas te sentir contre moi
Pour arriver à me contrôler

S : tu sais que je te laisserai faire

Il la regarda sévèrement, ses yeux prirent une teinte plus sombre

M : je sais (sèchement)

S : je ne veux pas te perdre Michael, alors si…
Alors je ne te repousserai pas

M (l‘interrompant) : …et tu sais que ça me met en colère

Sara se remit à pleurer avant de se retourner montant la couverture jusqu’à son menton

Je suis trop c**
Elle doit penser que je veux coucher avec elle
Oui, ok j’en ai envie, mais c’est pas non plus une torture que de la garder contre moi
Je voulais juste qu’elle comprenne que je ne voulais pas qu’on reste collé
Elle culpabilise assez et moi j’en remet une couche….je sais qu’elle m’aime et qu’elle voudrait aussi qu’on aille plus loin, mais avec ce qu’elle a subit, elle n’y arrive pas
Par contre le fait qu’elle me laisserait faire, m’agace……je veux qu’elle en ait vraiment envie…..c’est une chose qu’on doit avoir envie tous les deux

Pourquoi il ne se laisse pas aller
Au moins il aura ce qu’il veut…même si pour ça..

Elle l’entendit souffler

Il est énervé, je le sens

Il s’allongea et l’encercla, elle lui retira sa main violemment

Je ne veux pas

Je ne céderai pas, je ne la perdrai pas à cause de ça

Il reposa sa main et la serra contre lui, elle voulu lui enlever mais il ne renonça pas

M (contre son oreille) : est-ce que tu as peur quand je te touche ?

Elle renifla

Bien sûr que non

M : tu as peur quand je fais ça ?

Il passa sa jambe entre celles de Sara, et sa main s’infiltra sous le t-shirt effleurant son ventre

Il ne la sentit pas se contracter, mais il voulait qu’elle lui répondre

M (contre son oreille) : Sara

S : je sais que tu ne me forceras pas

Il lui embrassa la joue et il posa sa tête sur l’oreiller

M : on a tous les deux besoin de se toucher et de sentir l’autre contre soi

S : mais tu as besoin d’autre chose
Comme tous les autres

M : et j’attendrai….même si des fois c’est dur

Il prit sa main, entrelaçât leurs doigts et les déposa sur le ventre de Sara

M : parce que je t’aime plus que tout

Une larme coula sur les joues de Sara

Je sais que tu m’aimes, mais ça ne sera pas toujours suffisant pour que tu patientes

Chapitre 43
Partie 1

Quand le réveil sonna, Sara essaya de se dégager de l’emprise de Michael pour l’éteindre

M : on a encore le temps (d’une voix endormie)

S : je dois passer chez moi me changer

Elle alla pour se lever, mais Michael lui attrapa la taille et la ramena contre lui

M : je n’aurai pas du te dire ça hier soir (caressant sa joue)

Elle se redressa se retrouvant à califourchon sur lui

S : tu l’as quand même dit (plus sèchement qu’elle l’aurait voulue)

Il s’asseya la maintenant par les hanches

M : oui, je te l’ai dit…et je m’y suis mal prit…tu comprends ?
Elle m’en veut, je le vois dans ses yeux

Elle lui sourit, mais Michael savait que ce n’était pas sincère

S : oui je comprends

Elle le prit dans ses bras et déposa un baiser sur son crâne

Mais je vais mettre des distances, je ne veux plus te faire souffrir

Je sais que je t’ai fais du mal hier soir

M : on mange ensemble à midi ?

S : non, j’ai un truc à faire
Je vais voir mon cher père et faire aussi une croix sur lui

Elle se leva sans un regard, Michael se sentit mal

Elle remet ses barrières
M : et ce soir ?

S : je ne sais pas

Elle se dirigea vers la salle de bain et en ressortit habillée.
Michael s’était levé et il préparait le petit déjeuner

S : je dois y aller (allant vers lui)

M : tu ne veux pas manger avant de partir ?

S : je n’ai pas faim

Elle lui fit un baiser sur la joue et sentant les larmes monter, elle sortit de la chambre. En descendant les marches menant dehors, elle ne les retint plus et les larmes se mirent à couler sur ses joues.

Quand Sara avait fermé la porte, Michael s’était penché au dessus de l’évier, il respira un grand coup avant de relever la tête et de laisser les larmes fuirent de ses yeux.

Hôpital de Northwestern

Sara était passée rapidement chez elle pour se préparer, elle se gara sur le parking et entra par la porte des urgences.
Katie discutait avec sa collègue quand elle vit son amie partir vers les vestiaires. Elle s’inquiéta en voyant sa mauvaise mine

K (à sa collègue) : ok, à demain

Elle alla vers les vestiaires rejoindre Sara

K : bonjour Sara

S : bonjour Katie (enfilant sa blouse)

K : dis moi, vous allez jouer encore longtemps à ce petit jeu ?

S : je ne comprends pas

K : dès que vous êtes ensemble, tu es heureuse et le lendemain tu as les yeux rougis par les larmes car vous vous êtes encore disputé

S : on ne sait pas disputé

K : ok, alors raconte (s’asseyant)

Après un moment à se défier du regard, Sara capitula et s’asseya face à son amie

S : hier soir, on était dans les bras l’un de l’autre, on se faisait un câlin et puis il s’est retourné, je n’ai pas comprit….il a finit par me dire qu’il avait envie qu’on fasse l’amour

K : Sara (inquiète)

S : ne t’inquiète pas

K : si justement

S : il en avait envie, mais il n’a rien fait alors que…

K : alors que tu l’aurais laisser faire, mer** Sara tu ne peux pas faire ce que tu as fais avec Andrew

S : ça changerait quoi, il aura ce qu’il veut

K : arrête Sara…tu sais qu’il t’aime. Ne le compare pas à eux

S : c’est un homme comme les autres, ils veulent tous la même chose

Katie alla pour répondre, mais Sara se leva et sortit mettant fin à la conversation.
La matinée se passa bien, malgré que Sara se sentait mal, elle réussit à faire ses consultations avec soin. Elle était soulagée de ne pas travailler avec le Dr Parker, ce dernier étant partit faire un stage en hélico avec un autre médecin.

Le midi arriva et une fois ses transmissions finies, Sara partit sans passer voir Katie, elle savait qu’elle aurait droit à des remontrances.

Elle prit sa voiture et se dirigea vers le bureau de son père.
Une fois la sécurité passée, elle monta à l’étage

S : bonjour Tiffany

Tiffany : bonjour Mlle Tancredi

S : il est là ?

Tiffany : oui

Elle appela le gouverneur qui lui donna l’autorisation de la faire entrer.

Fr : mon ange (se levant)

Il l’encercla avant de lui faire la bise, elle se dégagea

Fr : assied toi

S : je n’ai pas que ça à faire, Bruce m’a dit que tu voulais me parler (sèchement)

Il encaissa les mots

Fr : euh oui….je veux m’excuser

S : c’est une chose qui t’arrive souvent en ce moment

Elle avait les bras croisés devant la poitrine et le regardait sévèrement

Fr : écoute, tu as le droit d’être fâchée, je me suis mal comporté avec toi. Je n’ai jamais été un bon père

Il posa ses mains sur ses bras

S : ça c’est vrai (se dégageant)

Il essaya de capter son regard mais elle détourna la tête

Fr : tu as toujours été une enfant adorable et obéissante, mais je n’ai jamais réussit à mettre de côté ce que ta mère m’avait fait…je suis désolé…tu n’y étais pour rien

S : c’est un peu tard

Fr : Sara….j’ai laissé la rancœur que j’avais pour elle, dicter mes sentiments envers toi….Sara, je t’aime

S : laisse moi en douter…….tu n’as jamais été là, tes obligations sont toujours passées avant moi, tu m’as rejetée quand j’en ai eut le plus besoin…tu es partit en France pendant un mois alors que j’allais mal

Fr : après ta rupture avec Nathan ?

Sara se sentit mal à l ‘évocation du prénom de son tortionnaire, il s’en souvenait

Fr : après qu’il est rompu, tu n’arrêtais pas de pleurer…je ne savais pas quoi faire, l’adolescence est une période difficile et c’est à ce moment là que tu aurais eut besoin d’une mère…alors je t’ai laissé te débrouiller, ne sachant pas quoi faire….et puis il est venu me voir…il m’a dit qu’il t’avait surprit avec un garçon alors que tu ne voulais pas coucher avec lui….sans réfléchir j’ai pensé à ce que ta mère avait fait et là je me suis dit que tu étais comme elle

Sara n’en croyait pas ses oreilles, son violeur avait été voir son père et lui avait raconté des horreurs sur elle. Elle sentit un sentiment de colère s’emparer de son être

S : il m’a violé…ce salaud m’a violé !!!!

Les mots étaient enfin sortis, il la dévisagea stupéfait, aucuns sons n’arrivaient à sortir de sa bouche, il scruta son regard sans savoir comment réagir à cette horrible révélation.
Un sentiment de honte s’empara de Sara, elle sortit du bureau en bousculant Bruce qui allait entrer.


maintenant place aux réjouissances